Pénurie de carburant, en direct : 28,5 % des stations-service en rupture d’un ou plusieurs carburants
Rassemblement à la raffinerie TotalEnergies de Donges, en soutien aux grévistes
Un rassemblement à l’appel de la CGT et de FO a réuni quelque 200 personnes, principalement des salariés, des représentants syndicaux et des élus, devant la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), vendredi matin, pour soutenir le personnel de cette raffinerie en grève depuis mardi, a constaté l’Agence France-Presse (AFP).
« Il n’y a pas de blocage (…). Les seuls qui bloquent aujourd’hui, c’est la direction de Total (…). La pénurie, c’est pas les travailleurs en grève qui la causent », a insisté David Arnould, délégué syndical CGT à la raffinerie de Donges.
« C’est quoi, la réalité d’un opérateur en trois-huit ? C’est des horaires décalés, c’est bosser le week-end, c’est bosser la nuit. C’est être exposé de manière continue à des produits chimiques », a énuméré au micro M. Arnould.
Des salariés de la raffinerie, des représentants syndicaux de plusieurs entreprises de la région de Saint-Nazaire (Chantiers de l’Atlantique, Airbus, centrale thermique de Cordemais) étaient présents, ainsi que des membres du collectif Alliance écologique et sociale.
Des élus avaient également fait le déplacement, à l’instar du député La France insoumise de Loire-Atlantique, Matthias Tavel.
« Cette grève, c’est une grève d’intérêt général. Tout le monde sait que si les salariés de Total ne gagnent rien, alors aucun salarié dans le pays ne gagnera, parce que s’il y a bien une entreprise qui peut augmenter les salaires, c’est Total », a déclaré à l’AFP M. Tavel.