Mobilisés depuis un mois en raison de la baisse de 50 % du budget de l’université décidée par le recteur, les enseignants-chercheurs de l’école de science politique ont convié des parlementaires à leur assemblée générale, mardi.
Elles sont aides-soignantes, infirmières, agentes de nettoyage, pilotes d’avion ou hôtesses de l’air et elles travaillent en horaires « atypiques », c’est-à-dire qu’elles sont en emploi le soir, la nuit, tôt le matin ou le samedi et le dimanche. Pour ces femmes qui vivent loin de la « norme temporelle fordiste » du travail à temps plein, en journée et en continu, la maternité est un éprouvant casse-tête. « L’arrivée des enfants soulève d’importants ajustements dans les couples concernés », souligne la sociologue Anne Lambert dans un travail fondé sur un corpus de 80 entretiens réalisé pour la Fondation pour les sciences sociales.
Concernant les salariées en horaires atypiques, la grossesse est souvent un moment difficile : la chercheuse recense de très nombreux arrêts de travail précoces et de congés dits « pathologiques ». Fausses couches répétées, recours difficile aux techniques de procréation médicalement assistée (PMA), détresses fœtales, naissances prématurées : « Le caractère massif et quasi systématique des récits faisant état de complications avant et au cours de la grossesse ressort ainsi de l’analyse, constate Anne Lambert. Pour les femmes en horaires décalés, la période de la grossesse apparaît comme une réelle mise à l’épreuve des corps. »
Contorsions des emplois du temps
Quand ces femmes sont diplômées, issues des classes moyennes et supérieures, le maître mot de ce moment de leur vie est l’anticipation. Parce que ces rythmes sont considérés comme incompatibles avec la maternité, elles envisagent, avant même de démarrer une grossesse, des changements d’horaires, de poste ou de service à leur retour de congé et prévoient, très en amont, des scénarios de mode de garde. « Elles vérifient la disponibilité des grands-parents, des proches et des nourrices et se spécialisent très tôt dans la gestion de l’agenda familial », constate Anne Lambert.
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Une petite foule se presse à l’aérodrome de Paris-Saclay-Versailles, en région parisienne. Les visiteurs n’ont pas de valise, mais partagent l’excitation des passagers s’apprêtant à embarquer pour un long voyage. En guise d’horizon : devenir pilote de ligne. « C’est un rêve de gosse », résume Adam Jaafer. Le lycéen de 17 ans visite, en compagnie de sa mère, le site de l’école de pilotage Astonfly. Il musarde entre les vingt-cinq avions destinés à la formation, observe les simulateurs, admire les deux pistes bitumées.
Le métier de pilote continue de fasciner les jeunes générations, et le secteur est en expansion, d’après les chiffres de la direction générale de l’aviation civile (DGAC). Avec une prévision de 7,2 milliards de passagers dans le monde à l’horizon 2035 contre 5 milliards en 2024, la demande en pilotes qualifiés est croissante.
Laura Trubert, 30 ans, a décidé de se reconvertir comme pilote de ligne après une carrière d’hôtesse de l’air : « Je ne pensais pas que c’était à ma portée, car je n’excelle pas en maths et physique. Des amis pilotes m’ont expliqué que ce n’était pas un prérequis, je me suis lancée. » La trentenaire évoque avec émotion son premier vol seule à bord : « J’avais des papillons dans le ventre, et les larmes aux yeux. A l’atterrissage, mon instructeur m’a aspergé avec un seau d’eau glaciale, comme le veut la tradition. »
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A quel point le retard du vote du budget ainsi que les arbitrages de l’Etat et des collectivités locales pour 2025 affectent-ils la santé financière des associations ? Après plusieurs alertes, résumées dans une lettre ouverte au premier ministre le 28 janvier, le Mouvement associatif, « porte-voix » de la moitié des associations de France, a lancé une enquête auprès de ses membres pour mettre en évidence l’ampleur de la crise. Le Monde en révèle les résultats ce lundi 7 avril.
Car on manque de données nationales consolidées sur ces structures privées à but non lucratif qui emploient pourtant 11 % des salariés français. Leur activité représente 113 milliards d’euros, soit 3 points de produit intérieur brut, a rappelé, en mai 2024, un avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Plus de 5 000 associations ont répondu à l’enquête. Celles qui ont des salariés y sont surreprésentées. A la question « au vu du contexte actuel, combien de mois d’exploitation sont couverts par votre trésorerie ? », 31 % des associations employeuses répondent « moins de trois mois », dont 6 % « aucun », signe de leur « vulnérabilité aux chocs », souligne l’enquête. 32 % d’entre elles envisagent de réduire la masse salariale par le non-remplacement de départs ou le report de recrutement, 8 % par des licenciements.
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Sébastien Georges, le rédacteur en chef des quotidiens « Vosges Matin », « Le Républicain lorrain » et « L’Est républicain », lors d’un forum à l’hôtel de ville de Nancy, le 30 septembre 2023. CEDRIC JACQUOT/PHOTOPQR/L’EST REPUBLICAIN/MAXPPP
Visé par une motion de défiance des salariés, le rédacteur en chef des quotidiens Vosges Matin, L’Est républicain et Le Républicain lorrain (ERV), Sébastien Georges, quitte ses fonctions, a annoncé jeudi 3 avril, le directeur général de ces titres, Christophe Mahieu.
« Il y a une perte de confiance mutuelle entre Sébastien Georges et ses équipes. Ce dernier quitte ses fonctions au niveau du pôle ERV », a déclaré M. Mahieu, cité dans un communiqué des syndicats CGT, CFDT et SNJ.
M. Mahieu s’exprimait devant un CSE extraordinaire tenu après l’adoption le 27 mars d’une motion de défiance à l’égard de M. Georges, accusé d’user d’un « management borné et brutal ». Sur 82 % de salariés ayant voté, 92 % – soit 258 salariés – ont répondu non à la question : « Faites-vous confiance au rédacteur en chef pour diriger les journaux et assurer l’avenir ? »,21 ont répondu oui et 42 ne se sont pas prononcés.
« Il n’y avait pas de problème sur l’éditorial, mais sur son management et le malaise qui en découlait », explique Julien Bénéteau, représentant CFDT à L’Est républicain. « Cette décision a été prise dans le but de restaurer la confiance et un environnement de travail serein tourné vers l’avenir », écrit le patron des trois journaux dans un courriel interne que Le Monde a pu consulter. « La direction générale promet maintenant d’évoluer avec moins de verticalité, il faudra voir si cela se traduit dans les actes », réagit Eric Barbier, du Syndicat national des journalistes (SNJ).
Politique sociale
Selon les informations du Monde, M. Georges doit se voir proposer des fonctions au niveau du groupe Ebra pour des « missions transverses ». Sollicité par l’Agence France-Presse, le groupe Ebra (Est-Bourgogne-Rhône-Alpes), propriété du Crédit mutuel, n’a pas souhaité réagir.
« La nomination du (ou de la) successeur(e) à la tête de la rédaction ne suffira pas. Il faut que la direction modifie les paramètres de sa politique sociale et de ses méthodes de management si elle veut, comme elle le prétend, “le bien-être des équipes” », selon le communiqué des syndicats.
M. Mahieu avait annoncé, dans une lettre aux salariés après le vote de défiance, le recrutement d’un quatrième adjoint à la rédaction en chef et fait savoir que M. Georges renonçait à sa mission de coordination des rédacteurs en chef du groupe Ebra.
Ebra regroupe neuf quotidiens régionaux où travaillent plus de 1 400 journalistes. Le groupe a déjà été secoué fin janvier par la démission de son président Philippe Carli, mis en cause pour avoir « aimé » sur le réseau social LinkedIn des publications de personnalités d’extrême droite.
Un magasin Gifi à Toulouse, le 20 mars 2019. PASCAL PAVANI / AFP
La chaîne de magasins GiFi, restructurée financièrement en janvier, a annoncé, jeudi 3 avril, son intention de réduire de 5 % ses effectifs en France, qui comptent 6 000 personnes, et de fermer 11 de ses 570 magasins.
Ce plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), présenté jeudi aux organisations syndicales lors d’une réunion du conseil social et économique du groupe, pourrait concerner 186 salariés de son siège de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), qui emploie actuellement 730 personnes, et 116 personnes dans 11 magasins voués à fermer car ils « n’ont pas pu être redressés, ni repris », explique le groupe dans un communiqué.
Ceux-ci sont situés à Lyon, Thiais (Val-de-Marne), Stains (Seine-Saint-Denis), Pontault-Combault (Seine-et-Marne), Toulouse, Neuville-en-Ferrain (Nord), Saint-Claude (Jura), Saverne (Bas-Rhin), La Ferté-Macé (Orne), Tonnerre (Yonne) et Besançon.
La dette rééchelonnée en 2024
Après avoir obtenu un rééchelonnement de sa dette en mars 2024, le groupe avait arraché à ses banques, en janvier, un plan de soutien financier, moyennant la mise en place d’une nouvelle gouvernance. Au terme de longues heures de négociations, les principaux établissements créanciers, dont le Crédit mutuel, le Crédit agricole ou encore BNP Paribas, ont accepté d’effacer 470 millions d’euros de dettes, selon La Lettre, devenant actionnaires de GiFi par le biais d’une fiducie.
Le fondateur de l’enseigne, Philippe Ginestet, âgé de 70 ans, s’était mis en retrait des commandes opérationnelles de l’entreprise fondée en 1981, confiées à un directoire. Une condition réclamée par les banques afin qu’elles injectent entre 150 millions et 200 millions d’euros pour renflouer immédiatement la trésorerie, selon les informations du Monde.
Mais la concurrence des magasins Action ou Maxibazar, ainsi que des plateformes de vente en ligne, comme le site chinois Temu, ont mis en mal l’activité de GiFi, affaibli aussi par un changement de système informatique, en 2023. Le groupe, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros en 2024, accuse des pertes depuis deux ans, les premières depuis sa création.
Sur le chantier de construction d’une digue, à La Baule (Loire-Atlantique), le 4 mars 2025. LOIC VENANCE/AFP
Plus de 5 millions de travailleurs en France – œuvrant notamment dans le BTP, la mécanique et le travail des métaux – sont exposés au bruit à des niveaux dommageables pour la santé, parfois jusqu’à la surdité, selon une étude publiée mardi 1er avril par Santé publique France.
« L’exposition professionnelle au bruit a des impacts sur la santé. En dessous de 80 décibels sur huit heures de travail, les effets, réversibles, sont auditifs (acouphènes…) et extra-auditifs (fatigue, troubles cardiovasculaires…). Au-delà, le niveau est dit lésionnel, avec des atteintes auditives possiblement irréversibles (surdité) », explique l’agence.
Pour la première fois, Santé publique France livre des estimations de cette exposition pour l’ensemble des travailleurs en France, salariés ou non, sur la période 2007-2019, donc avant l’ère Covid-19.
Principale conclusion, 20,5 % des travailleurs étaient exposés en 2019 à un niveau sonore d’au moins 70 décibels sur huit heures de travail (l’équivalent d’une journée de travail) : 13,2 %, à un niveau de fatigue auditive ; 7,3 %, à un niveau lésionnel. Il n’y a pas eu d’« évolution notable » durant la période 2007-2019, selon les scientifiques.
Bruits lésionnels
Les hommes représentaient en 2019 près de 80 % des travailleurs exposés à des niveaux de bruit à risque pour la santé. Le BTP comptait le plus grand nombre de travailleurs exposés (plus de 1,3 million), devant les transports, la logistique et le tourisme. Et le secteur de la mécanique et du travail des métaux présentait la plus grande proportion de travailleurs exposés au bruit (77,9 %).
Il y a certaines limites à cette étude, notent ses auteurs. Par exemple, elle ne permet pas de prendre en compte des situations d’exposition spécifiques liées à une entreprise, une organisation du travail ou un poste de travail.
Les résultats pourront cependant aider à mieux cibler la prévention, notamment, juge Santé publique France. Des atteintes auditives provoquées par des bruits lésionnels peuvent déjà être reconnues comme maladies professionnelles.
En 2022, 320 maladies de ce type ont été reconnues dans le régime général de Sécurité sociale, contre 704 en 2016. « Mais ce chiffre serait largement sous-évalué », pointe l’agence sanitaire : 15 900 cas de surdité n’auraient pas été déclarés en 2022, selon la commission sur la sous-déclaration des accidents du travail et maladies professionnelles.
Un supermarché de l’enseigne belge Colruyt, à Pont-en-Royans (Isère), en janvier 2024. BERTRAND RIOTORD / PHOTOPQR / « LE DAUPHINÉ » / MAXPPP
Le groupe Colruyt, leader sur le marché belge de la grande distribution avec quelque 30 % de parts de marché, entend se défaire de ses 101 supermarchés en France. Entreprise familiale depuis trois générations, Colruyt est cotée en Bourse et compte quelque 33 000 collaborateurs, dont 2 500 dans l’Hexagone. Le groupe affirmait, mardi 1er avril, vouloir continuer à assurer « une sécurité d’emploi pérenne » à ses salariés.
Colruyt a fait son apparition sur le marché français en 1996, après le rachat du distributeur Ripotot. Ses supermarchés sont majoritairement implantés dans l’est du pays, le long d’une ligne qui court de Metz à Grenoble, qui comprend aussi le Nord, le Calvados, le Cher, etc.
En 2024, l’enseigne, qui mise sur la proximité et les prix bas, a réalisé en France un chiffre d’affaires de 716 millions d’euros dans le commerce de détail, mais sa perte d’exploitation a atteint 32 millions et a presque doublé en un an. Estimant dès lors sa rentabilité insuffisante sur un marché où sa taille est trop réduite et la concurrence trop forte, la direction belge a confirmé aux quotidiens économiques belges L’Echo et De Tijd qu’elle examinait « toutes les options stratégiques ».
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Un drapeau des Etats-Unis, un drapeau français et un drapeau du district de Columbia flottent près de la Maison Blanche, à Washington, DC, le 28 novembre 2022, en préparation d’une visite d’Etat d’Emmanuel Macron. DANIEL SLIM / AFP
« Les ingérences américaines dans les politiques d’inclusion des entreprises françaises, comme les menaces de droits de douane injustifiés, sont inacceptables », a déclaré le ministère dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP). « La France et l’Europe défendront leurs entreprises, leurs consommateurs, mais aussi leurs valeurs », assure également le ministère.
Les destinataires du courrier ont été informés du fait que « le décret 14 173 », pris par Donald Trump dès le premier jour de son retour à la Maison-Blanche pour mettre fin aux programmes promouvant l’égalité des chances au sein de l’Etat fédéral, « s’applique également obligatoirement à tous les fournisseurs et les prestataires du gouvernement américain », comme le montre un document révélé vendredi parLe Figaro.
Les entreprises liées par un contrat commercial à l’Etat américain seraient dans l’obligation de rompre avec les politiques de discrimination positive éventuellement mises en place. Dans la lettre, il est aussi précisé que les entreprises ont « cinq jours » pour remplir, signer et retourner le document.
« Cette pratique reflète les valeurs du nouveau gouvernement américain », avait réagi, vendredi, l’entourage du ministre de l’économie, Eric Lombard. « Ce ne sont pas les nôtres », ajoutait le cabinet de Bercy dans sa réaction transmise à la presse, précisant que « le ministre le rappellera à ses homologues au sein du gouvernement américain ».
Des contours flous
Les contours de la lettre restent néanmoins flous. Le cabinet du ministre de l’économie, contacté par l’AFP, estime que le nombre d’entreprises ayant reçu la lettre serait « de quelques dizaines », tout en précisant que le décompte est toujours en cours. Les grands groupes contactés par l’AFP qui ont accepté de s’exprimer ont déclaré de ne pas avoir reçu la lettre, dont le format est inhabituel.
Le décret de Donald Trump a été pris dans la continuité d’un arrêt de la Cour suprême de l’été 2023 interdisant la discrimination positive dans les universités américaines. Dans son texte signé le 21 janvier, le président américain écrit que les politiques de diversité « non seulement violent le texte et l’esprit de nos lois fédérales sur les droits civiques, mais portent également atteinte à notre unité nationale. Elles nient, discréditent et sapent les valeurs américaines traditionnelles de travail, d’excellence et de réussite individuelle, au profit d’un système de spoliation identitaire illégal, corrosif et pernicieux ».
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Selon le milliardaire républicain, « les Américains qui travaillent dur et qui méritent de réaliser le rêve américain ne devraient pas être stigmatisés, rabaissés ou exclus de certaines opportunités en raison de leur origine ethnique ou de leur sexe ».
Le ministre du commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, à l’Assemblée nationale, le 16 décembre 2024. GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Le ministre du commerce extérieur français, Laurent Saint-Martin, s’est dit, lundi 31 mars, « profondément choqué » par la lettre envoyée par l’ambassade américaine à des entreprises françaises et a appelé à « ne pas transiger » sur la loi et les « valeurs françaises ».
Affirmant sur RTL que le gouvernement aurait « une discussion avec l’ambassade des Etats-Unis », M. Saint-Martin a dit souhaiter « comprendre quelle est vraiment l’intention derrière [cette initiative] ».
Plusieurs entreprises françaises ont reçu ces derniers jours une lettre et un questionnaire de l’ambassade des Etats-Unis leur demandant si elles mettaient en place des programmes internes de lutte contre les discriminations. La missive les prévient que si de tels programmes étaient en vigueur, cela pourrait les empêcher de travailler avec l’Etat américain.
« Ingérences américaines inacceptables »
Pour M. Saint-Martin, cette lettre revient à demander aux entreprises de « renoncer aux politiques d’inclusion, qui sont la loi tout simplement française et parfois européenne, notamment sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans la lutte contre les discriminations, contre le racisme, la promotion de la diversité pour aider les personnes en situation de handicap ».
« Tout ceci, ce sont des avancées qui correspondent d’abord à nos valeurs françaises. Nous en sommes fiers et nous ne voulons pas transiger sur cela », a martelé le ministre, pour qui cette demande des Etats-Unis « serait un pas de plus dans l’extraterritorialité américaine, mais cette fois-ci sur le champ des valeurs ».
Samedi, son ministère avait déjà vivement réagi, dénonçant des « ingérences américaines inacceptables ». Dimanche, le président du Medef Patrick Martin a déclaré qu’il était « hors de question » de « renoncer » aux règles d’inclusion dans les entreprises françaises.
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump s’est engagé dans une vaste réforme du gouvernement fédéral, traquant les dépenses publiques, qu’il considère comme du gaspillage ou comme contraires à sa politique. Les programmes soutenant la diversité ou l’inclusion en font partie.