Palmarès Universum 2019 : les jeunes favorisent le luxe, l’aviation et les salaires élevés
Manager dans le luxe ou conduire un projet dans l’aérospatiale : une avidité amplement distribuée par les 36 578 étudiants de niveau master en école d’ingénieurs ou en école de commerce qui arrivent d’installer le palmarès des sociétés idéales.
Mais en 2019 plus qu’avant ils désirent en être bien payés et préserver un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Consultés comme chaque année depuis 1999 par Universum, une entreprise suédoise, spécialisée dans la « marque employeur », ils ont indiqué les sociétés où ils songeraient d’œuvrer. Une enquête semi-assisté, interprétant 130 noms d’entreprise, leur a été soumis pour indiquer leur « top 5 employeurs ». Les étudiants ont aussi indiqué si leurs objectifs de carrière prioritaires se retrouvaient dans leurs « entreprises idéales ».
36 578 étudiants consultés
20 153 étudiants d’écoles de commerce et de management et 15 064 originaires d’écoles d’ingénieurs ont répondu, d’octobre 2018 à février 2019, à l’institut d’enquête international Universum, spécialisé dans la marque employeur, afin de faire le distribution des sociétés qui les font le plus rêver. Les 36 578 jeunes interrogés, au total, dans 157 établissements sont de niveau master ; 56 % sont des hommes et 44 % des femmes.
Une enquête semi-assisté, comprenant 130 noms d’entreprise, est données aux étudiants, convoqués à désigner leur « top 5 employeurs ». Ils peuvent, en plus, citer spontanément d’autres noms, ce qui montre l’entrée de nouvelles sociétés dans le palmarès d’une année sur l’autre. La première édition française du sondage Universum des employeurs préférés des jeunes diplômés a eu lieu en 1999.
La tête de podium des sociétés les plus attirantes illustre une grande stabilité du choix des étudiants d’une année sur l’autre : le luxe et le digital font rêver les 20 153 futurs commerciaux et futurs manageurs qui plébiscitent, dans le même disposition qu’en 2018, LVMH, L’Oréal Group, Google, Chanel et Apple ; quant aux 15 064 étudiants ingénieurs, ils désignent Airbus, Google, Thales, Safran et Dassault Aviation comme leurs employeurs favoris. L’envie des futurs ingénieurs pour les secteurs de l’aéronautique et de la défense ne faiblit pas.
Google en recul de 1 point
Pour les cinq sociétés favorites des étudiants, les variations d’une année sur l’autre se nidifient dans la part des votants. Ainsi, le Géant américain Google, sans modifier de place dans les classements, consigne un recul de 1 point de pourcentage en un an chez les étudiants en écoles de commerce, malgré cela que le numéro un du luxe LVMH en gagne autant et approfondit l’écart avec L’Oréal Group, son challenger historique dans le palmarès.
Sur plus de 20 000 personnes consultées, « c’est une forte baisse pour Google », développe Aurélie Robertet. La directrice d’Universum France met ce repli sur le compte d’une préférence pour les entreprises françaises. Une transmutation intervenu en 2018 et qui s’est poursuivi cette année. Même si une des plus fortes augmentations dans le palmarès est celle du chinois Huawei (+ 18 pour les commerciaux et + 22 pour les élèves ingénieurs).
Dans l’édition 2019, « quatre tendances ressortent clairement du choix des étudiants, explique Aurélie Robertet. Un intérêt croissant pour une bonne rétribution immédiate, une respiration à davantage d’autonomie, une préférence pour les sociétés françaises, et une amélioration à la marge de la “quête de sens” ». Ces aptitudes résultent à la fois des résultats du palmarès et des réponses des universitaires sur leurs secteurs favoris, leurs respirations professionnelles, leurs priorités ou encore leurs exigences salariales.
A 5 heures, mardi 9 avril, une partie des travailleurs de la rédaction digitale d’Europe 1 n’a pas éclairci ses ordinateurs, mais a restauré sur ses écrans sept feuilles blanches pour écrire « En grève ». L’issue de cesser le travail pendant 24 heures, mûrie durant le week-end, est appuyée par l’intersyndicale SNJ-CGT-CFTC.
#GreveE1fr : la rédaction numérique combat contre la #précarité à @Europe1 https://t.co/Y4l7YJevpy
— MartheRonteix (@Marthe Ronteix)
A l’origine de ce déplacement, le statut aléatoire d’une large partie de la narration numérique, un état de fait annulé de longue date par les équipes, qui sollicitent une acceptation des pigistes. Sur 30 journalistes, 14 sont utilisés sous ces contrats journaliers, ces journalistes travaillant « pour la grande majorité à temps plein depuis trois ans », regrette une gréviste, elle-même dans ce cas. Dans un sentiment, l’intersyndicale souligne qu’« ils remplissent les tableaux de service du 1er janvier au 31 décembre, sont à leur poste chaque jour de 5 heures à 23 heures, assurent une veille constante de l’actualité, enrichissent le traitement de l’info sur l’antenne par leurs analyses et leurs dossiers ».
Le réaménagement futur de la dissertation numérique inquiète pareillement, alors que la radio est déficitaire et soumise à un plan d’économies. Ce projet a été annoncé par la direction de la station, le 23 janvier, mais il n’a toujours pas été présenté. Cela fait craindre aux journalistes une « contraction » de leurs effectifs pour admettre à Europe 1, dont les audiences ne cessent de régresser depuis près de trois ans, de diminuer sa masse salariale.
Malgré les nombreuses explications demandées par la rédaction, le flou persiste. « Ce plan devait être présenté en détail fin février, mais on n’en sait constamment pas plus, déclare un pigiste. L’ambiance est pesante, on ne sait pas de quoi notre avenir sera fait. » Le contenu éditorial suscite les demandes. « Est-ce qu’on sera une simple vitrine de la radio ou un vrai site d’information », se questionne un journaliste. Dans une position, l’intersyndicale a demandé « à la direction d’apporter au plus vite la réponse que les [salariés indûment employés en contrats précaires] attendent, aussi bien sur la recyclage de leurs contrats que sur la clarification de la stratégie numérique de l’entreprise ». « C’est un combat que nous menons depuis des années », déclare Olivier Samain, délégué du Syndicat national des journalistes (SNJ) à Europe 1.
Fréquentée, la direction n’a pas convoité s’exprimer. En novembre 2018, le vice-PDG d’Europe 1, Laurent Guimier, avait développé vouloir engager la radio dans un nouveau modèle prenant en compte à la fois l’antenne traditionnelle, dite « linéaire », mais aussi les enceintes connectées et les podcasts avec l’ambition de être le « numéro un de la production audio pour le numérique ».
En 2017, le directeur d’Europe 1 de l’époque, Denis Olivennes, interpellé par les représentants syndicaux, avait lancé une vague de titularisations, portant d’abord sur 22 travailleurs, puis ensuite sur 30. Mais, accentue M. Samain, « il y a des endroits de l’entreprise, comme la rédaction numérique, où ce courant de CDIsation n’est pas passé ».