« Mes collègues m’appelaient “la diva” parce que je refusais de remplir à ras bord les sacs de gravats » : quand la reconversion dans un métier manuel met le corps à l’épreuve

« Mes collègues m’appelaient “la diva” parce que je refusais de remplir à ras bord les sacs de gravats » : quand la reconversion dans un métier manuel met le corps à l’épreuve

Culture du chou-fleur dans le marais audomarois (Pas-de-Calais).

« C’est le métier qui rentre » ; « il va falloir t’endurcir un peu » ; « tu crois que tu vas tenir physiquement ? » : combien de fois Marguerite, Pierre, Cédric ou encore Bastien ont-ils entendu ces petites phrases depuis qu’ils ont entamé leur reconversion ? Il y a quelques années ou plus récemment, ces cadres ont décidé de tout plaquer pour embrasser une carrière d’agricultrice, de plombier, de fromager ou de boulanger.

Un virage à 180 degrés sur lequel fantasmeraient quelque 37 % des salariés français, selon un sondage OpinionWay de 2022. Mais, dans les parcours de reconversion radicale, les questionnements existentiels sont souvent suivis d’une réflexion sur une problématique plus concrète : comment le corps réagit-il quand il devient un outil de travail à part entière ? Comment le ménager dans l’effort pour qu’il tienne sur la longueur et ne compromette pas la bifurcation professionnelle ?

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LJD

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