L’insertion professionnelle des diplômés des grandes écoles en baisse : « Quand le marché de l’emploi est plus difficile, on recrute moins de jeunes »

Une entrée sur le marché du travail de plus en plus tendue. C’est ce que révèle l’enquête annuelle de la Conférence des grandes écoles (CGE) sur l’insertion des jeunes diplômés de 2024, publiée jeudi 12 juin et à laquelle ont participé plus de 100 000 diplômés d’écoles de management, d’ingénieurs, d’architecture, de sciences politiques, de journalisme, d’art ou de la défense. Dans un contexte économique instable, marqué par le ralentissement du recrutement des cadres, 16,9 % des diplômés sont toujours à la recherche d’un emploi, quelques mois après avoir terminé leur formation. C’est 4,7 points de plus que l’année précédente (ils n’étaient alors que 12,2 %).
Parmi les diplômés, 65,3 % étaient en activité au moment de l’enquête, contre 70,9 % un an plus tôt, ce qui représente une chute de 5,6 points. « C’est une seconde année difficile, après le rebond exceptionnel post-[pandémie de Covid-19]. Le niveau avait atteint un record à 75 % en 2023 », résume le rapport. Les diplômés des écoles d’ingénieurs, relativement épargnés en 2024, sont désormais 14,9 % à être en quête d’un emploi, soit une hausse de 6,1 points en un an. La situation est particulièrement délicate pour les diplômés d’écoles de management.
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