Les universités françaises résistent dans le classement mondial

Les universités françaises résistent dans le classement mondial

19 universités présentes au classement mondial des meilleurs universités (un de moins qu’en 2017), la France garde sa 6 è place mondiale. Sorbonne Université, Paris XI et l’Ecole normale supérieure sont les trois premiers français classés.
Il y a celles qui ont gagné quelques places, et celles qui ont reculé. Mais, globalement, la 16e édition du classement mondial annuel des universités est d’une « grande stabilité », relève Ghislaine Filliatreau, co-auteure d’une mission de l’Inspection générale (IGAENR) sur les classements internationaux.
Les universités anglo-saxonnes monopolisent toujours les premières places : le classement des dix premiers reste d’ailleurs identique à celui de 2017, avec Harvard, Stanford et Cambridge dans le trio de tête. Dans le Top 10, on retrouve le MIT, Berkeley, Princeton, Oxford, Columbia ou encore Caltech. Les vingt premiers établissements du classement restent les mêmes que l’an dernier, à quelques interversions près.
En Europe, après Cambridge, première européenne, l’université de Zurich apparaît comme la mieux classée (19e), suivie de celle de Copenhague (29e) et de Sorbonne Université, issue de la fusion des universités Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI) et Paris IV (36e).
En tête des universités françaises, Sorbonne Université empoche quatre places, malgré un moins bon emplacement dans le classement de Shanghai par discipline, publié le mois dernier. L’université Paris XI conserve le deuxième rang français (elle est 42e et perd une place), suivie de l’Ecole normale supérieure (ENS) qui se hisse à la 64e place et gagne cinq places en un an.
Dans un contexte de compétition internationale croissante, la France compte ainsi 19 universités dans le Top 500 de Shanghai, contre 20 l’an dernier et 22 en 2016. L’université de Nice-Sophia Antipolis, dirigée jusqu’en 2017 par l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, sort du classement. Trois établissements français chutent. L’université de Bordeaux se positionne entre la 201e et la 300eplace alors qu’elle était entre la 151e et la 200e l’an dernier. L’ENS Lyon dégringole entre la 301e et la 400e place, alors qu’elle était entre la 201eet la 300e. D’autres progressent, comme l’université de Toulouse 1.
Frédérique Vidal a conclu à « une nette progression des universités françaises dans le Top 100 ». Là où certains responsables d’établissements jugent pourtant que les changements sont « peu significatifs ».
Le Top 10 du classement de Shanghai reste inchangé par rapport à l’an dernier.
La pression asiatique
L’Hexagone conserve son 6è rang mondial en nombre d’établissements classés au top 500, derrière les Etats-Unis, la Chine, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Australie. Mais la pression concurrentielle des universités asiatiques est forte. « C’est une bonne nouvelle que la France garde son 6è rang, commente Ghislaine Filliatreau. Mais la pression des universités asiatiques va devenir très difficile à contrecarrer. » Elle refuse toutefois de parler de recul : « Des établissements progressent et l’université de Nice, qui sort du classement, était en bas de tableau », relativise-t-elle.
Parmi les candidats à l’entrée au top 500, la Chine arrive en tête avec 84 universités, devant les Etats-Unis qui en comptent 78. Alain Fuchs , président de Paris Sciences et Lettres (PSL) considère toutefois que l’entrée de ces universités dans le top 500 prendra du temps, car les données historiques (Prix Nobel,

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LJD

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