Infirmiers, aides-soignants… A l’hôpital, les arrêts maladie s’allongent chez les personnels non médicaux
« Etre en arrêt maladie, il y a dix ans, c’était quelque chose d’exceptionnel. Maintenant, on ne s’étonne même plus quand l’une d’entre nous s’arrête. » Le constat de cette aide-soignante de 45 ans résume parfaitement une bonne partie de la crise qui secoue depuis plusieurs mois le monde de la santé : l’hôpital public est malade.
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Selon les calculs du Monde, le nombre d’hôpitaux où les personnels non médicaux (infirmiers, aides-soignants, agents techniques et administratifs…) connaissent trente jours ou plus d’arrêt maladie par an pour raison médicale (hors grossesse) a flambé ces dernières années. Il a été multiplié par cinq en quatre ans, passant de 22 en 2014 à 117 en 2018, soit plus d’un quart (26 %) des établissements de plus de 300 agents.
Ces chiffres proviennent des données collectées par l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH). En 2018, celle-ci a recueilli le taux d’absentéisme de 393 établissements publics de santé dénombrant plus de 300 agents (soit plus de 88 % d’entre eux).
« Sujet de préoccupation majeure »
La hausse se retrouve logiquement à l’échelle nationale. Entre 2014 et 2017 (la moyenne 2018 n’a pas encore été communiquée par l’ATIH), les arrêts maladies des salariés des hôpitaux (hors médecins) ont augmenté en moyenne de presque trois jours, passant de 23,3 à 26 jours par an.
Le phénomène est donc aujourd’hui le « sujet de préoccupation majeure » des directeurs des ressources humaines, selon Sophie Marchandet, la vice-présidente de l’Adrhess, une structure réunissant les responsables RH des établissements de soins. Selon elle, le rétablissement du jour de carence dans la fonction publique hospitalière, le 1er janvier 2018, a contribué à « augmenter la durée des arrêts ».
De façon plus générale, aux contraintes connues de ces métiers (horaires décalés, de nuit, exposition à une charge émotionnelle, pénibilité physique) s’ajoutent ces dernières années des journées de travail plus denses, en raison des restructurations et d’une hausse continue de l’activité.
« On remplace moins »
Les « taux de remplacement », eux, sont globalement en baisse. « Auparavant, on remplaçait les absents sans se poser de question. Depuis à peu près cinq ans, avec les objectifs de maîtrise de la masse salariale, on remplace moins. Beaucoup d’établissements sont en plan de retour à l’équilibre, ce qui ne les autorise pas à remplacer les absents », assure Mme Marchandet. Un cercle vicieux se met alors en place : « Les présents finissent par s’arrêter du fait de l’absentéisme de leurs collègues. »