Face à la crise de l’emploi, la Creuse résiste mieux que la Corse
Derrière une moyenne nationale se cachent toujours de grandes disparités territoriales. Ainsi, si la France a en moyenne perdu 2,8 % de ses emplois salariés au premier semestre (soit 714 900 emplois en moins), la Creuse n’a vu disparaître « que » 1,55 % de ses emplois, tandis que la Corse-du-Sud a vu son nombre d’emplois salariés chuter de 7,05 %.
»
}
if (content != « ») {
str += «
» + content + «
»
}
if (notes != « ») {
str += «
» + notes + «
« }
return str;
}
});
}); }) $(« #dcdr_container16062936196 a »).click(function(event) {event.stopImmediatePropagation()}); });
La Corse a été durement frappée dans son ensemble, puisque la Haute-Corse a elle aussi vu son total d’emplois salariés fondre au premier semestre (– 5,99 %). L’antenne régionale de l’Insee explique que cette chute vertigineuse est due à « la surreprésentation dans la région d’activités davantage affectées par les mesures sanitaires », notamment le secteur de l’hébergement-restauration, qui, en plus d’être fortement impacté par la réglementation sanitaire, recourt massivement aux contrats courts, qui ont été les premières victimes de la crise.
Pour les Hautes-Pyrénées, le bureau de l’Insee en Occitanie précise même que la chute de l’emploi salarié dans ce département est fortement corrélée à la baisse d’activité du sanctuaire de Lourdes
Selon l’Insee, l’importance de l’hébergement-restauration dans les Alpes-Maritimes et dans les Hautes-Pyrénées est également la cause des importantes pertes d’emplois constatées dans ces départements (respectivement – 5,02 % et – 6,4 %). Pour les Hautes-Pyrénées, le bureau de l’Insee en Occitanie précise même que la chute de l’emploi salarié dans ce département est fortement corrélée à la baisse d’activité du sanctuaire de Lourdes
L’ampleur du rebond de l’intérim au deuxième trimestre a également un fort impact sur les chiffres semestriels des différents départements. La division bretonne de l’Insee indique par exemple que la bonne résistance des Côtes-d’Armor (– 1,92 % entre janvier et juin) s’explique entre autres par le fait que le rebond de l’intérim observé entre avril et juin a compensé une bonne partie des pertes d’emplois des autres secteurs sur cette période et limité la chute sur l’ensemble du semestre.
Le rôle important de l’intérim
A l’inverse, dans les Alpes-Maritimes, l’Institut de statistiques note que l’emploi intérimaire s’est rétabli « beaucoup moins vite » au cours du second trimestre que dans les autres départements (+ 20,2 %, contre + 23 % sur le plan national et + 34,9 % en PACA). Une situation que l’on retrouve également en Haute-Savoie, où le nombre d’intérimaires n’a rebondi que de 12,9 % entre avril et juin (contre 23,8 % en Auvergne-Rhône-Alpes).
Il vous reste 17.49% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.