Cession d’entreprise : « le dirigeant doit bien identifier sa motivation »
Question à un expert
Quelles questions se poser avant de céder ou transmettre son entreprise ?
Chaque année, sur les 75 000 entreprises qui sont cédées en France, un quart disparaît par manque de préparation. Pour réussir cette transition, l’anticipation est la clé. Le chef d’entreprise doit à la fois bien identifier sa motivation en amont et prévoir les conséquences de sa décision en aval.
Une cession ou une transmission peuvent répondre à des motifs variés : une reconversion professionnelle, un départ à la retraite ou encore le projet de transmettre à ses enfants. Dans tous les cas, il faut, dès le début, se poser les bonnes questions : à qui céder et à quel moment ? Quel sera le sort des salariés dans le projet du repreneur ? S’il s’agit d’une transmission, la compétence des enfants a-t-elle été objectivement appréciée ? Dans le cadre d’une transmission, la cession sera-t-elle partielle ou totale ? Naturellement, l’option retenue influe sur le profil du repreneur idéal.
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Dans l’hypothèse d’une cession partielle ou progressive, il est essentiel de clarifier la place qu’occupera, s’il le souhaite, le cédant au sein de l’entreprise : sera-t-il un conseiller discret et bienveillant ou un ancien dirigeant qui gardera des fonctions exécutives ? Dans ce type de projet, il ne faut pas hésiter à faire appel à un conseiller professionnel pour préserver la pérennité de l’entreprise tout en répondant aux enjeux patrimoniaux du dirigeant.
Bruno Leyrit, responsable entreprises et partenariats chez UFF