Parcoursup 2020 : posez vos questions sur les stratégies de vœux, les filières et l’orientation
Ce mercredi 22 janvier, les lycéens commencent à formuler leurs vœux sur Parcoursup. Ils ont jusqu’au 12 mars pour arrêter leurs choix de formations.
Ce mercredi 22 janvier, les lycéens commencent à formuler leurs vœux sur Parcoursup. Ils ont jusqu’au 12 mars pour arrêter leurs choix de formations.
Jets de cartables et de manuels, retraite aux flambeaux, boycott des examens ou grève des revues de recherche… De l’école à l’université, on tente de se mobiliser autrement.
La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, s’est engagée à ce que tout chargé de recherche et tout maître de conférences soit recruté, dès 2021, à hauteur d’au moins deux smic.
A l’heure de l’ouverture de Parcoursup, Jean-François Lhuissier, ancien vice-président de l’université du Havre, défend la nécessité « d’individualiser les parcours dans l’enseignement supérieur, de varier les contenus, le rythme de la progression et les modalités de formation » afin d’« atteindre l’excellence ».
Dans cette filière sportive très demandée, le profil des étudiants a évolué sous l’effet de Parcoursup. Elle accueille désormais davantage d’élèves de bacs généraux, aux parcours plus linéaires.
Le nombre d’inscrits aux épreuves de l’agrégation et du capes, sésame pour devenir professeur dans le second degré, a baissé de 10 % entre 2019 et 2020.
La filière peine à recruter face à l’émergence de cursus post-bac renommés au sein des grandes écoles, et à l’attrait des établissements étrangers.
Incarcérée depuis juin à Téhéran la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah a entamé le 25 décembre une grève de la faim et de la soif. Jean-François Bayart et Béatrice Hibou, piliers de son comité de soutien, lancent un cri d’alarme dans une tribune au « Monde ».
Un collectif d’une centaine d’universitaires, parmi lesquels Aurore Lalucq, Pierre Khalfa, Gérard Filoche et Henri Sterdyniak, s’élève contre le manque de pluralisme des nominations effectuées par le ministère de la recherche dans la section « Economie » du Conseil national des universités, en charge des recrutements et des carrières de la discipline.
Plusieurs facultés alertent sur le manque de moyens pour mettre en place les nouveaux cursus. La plate-forme d’admission dans l’enseignement supérieur a ouvert vendredi.