« Création d’un statut pour le bénévolat dans les accueils communs de mineurs »
Pour Anne-Claire Devoge, directrice générale adjointe des Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active, la reconnaissance des bénévoles doits avoir un cadre déterminé, avec des modalités qui défendent contre toute forme de fragilisation de l’emploi.
Vu qu’une société démocratique et solidaire doit protéger l’accès aux vacances et aux loisirs du plus grand nombre, elle doit prendre en compte à sa juste valeur la collaboration solidaire des animateurs et directeurs volontaires. Elle protège de ce fait une insertion sociale et culturelle de sa jeunesse en lui permettant d’exercer une activité responsable, en promettant une partie de son temps libre à l’encadrement d’enfants et de jeunes.
Observer la valeur que porte l’engagement de la personne ; admettre le principe de la contribution à une action éducative d’intérêt général ; identifier et valoriser la prise de responsabilités sont autant d’éléments qui contribuent à la formation du citoyen.
Créer un statut pour le volontariat dans les accueils collectifs de mineurs est ainsi plus que jamais d’actualité, un statut en cohérence avec le sens du volontariat conçu comme une forme d’activité humaine, et non une variable d’ajustement pour l’emploi.
Délié de tout rapport avec le code du travail
Ce statut devra avoir, comme c’est le cas pour le volontariat de service civique, le service volontaire européen, le volontariat des sapeurs-pompiers, un cadre défini, délié de tout rapport avec le code du travail, avec des modalités qui garantissent le sens de l’engagement et protègent contre toute forme de déstabilisation de l’emploi. Il devrait être sûrement circonscrit par une définition stricte des temps de vacances, de loisirs, et de congés scolaires qui préviendrait les abus tels que leur utilisation pour des encadrements « vacataires » d’activités post et périscolaires ou des pauses méridiennes.
Le champ d’action intéresse le périmètre des accueils collectifs de mineurs (ACM), des séjours adaptés ainsi que de la formation des animateurs volontaires. Les organismes captivés sont à but non lucratif, avec des missions d’intérêt collectif général à caractère social et éducatif : les associations, les collectivités locales et organismes publics, les comités d’entreprise.
La promesse du volontaire doit faire l’objet d’une convention, qui retrace le rapport au projet éducatif de l’organisme ouvert, les conditions de la participation au projet pédagogique, la définition du niveau d’implications, les solutions d’accueil et de complément.
Est intéressé tout bénévole âgé d’au moins 17 ans, il doit pouvoir profiter de formations adaptées à la nature de son intervention. Elles incarnent. Il s’agit du BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) et du BAFD (brevet d’aptitude aux fonctions de directeur) et des formations de formateurs volontaires, qui doivent être mises en œuvre par des organismes agréé par l’Etat.
Jusqu’à maintenant, costume, cravate, tailleur et souliers briqués étaient de rigueur pour les salariés de l’institution, qui fête cette année son 150e anniversaire. Un premier effort à cette convention avait seulement permis, dès 2017, aux ingénieurs des divisions technologiques et numériques du groupe de s’habiller de façon plus détendue.
Aussitôt, tous les salariés pourront arranger « un code vestimentaire flexible ». La note interne, dévoilée par l’agence Reuters, ne dresse pas la liste des vêtements qui seront qualifiés dans les bureaux de la banque.
« Caractère changeant des lieux de travail »
« Nous savons tous ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas sur le lieu de travail », souligne le mémo, précisant tout de même que « bien sûr, une tenue décontractée ne convient ni pour tous les jours ni pour tous les types d’interactions. Nous vous faisons confiance pour faire preuve de discernement en la matière. »
Pourquoi l’illustre maison remise-t-elle l’uniforme du banquier et de la banquière d’affaires au placard ? La nouvelle administration de l’établissement évoque le « caractère changeant des lieux de travail dans leur ensemble, allant vers un environnement plus informel ».
L’entreprise, qui se décrit depuis quelques années comme une « Tech company », doit en effet octroyer des gages de modernité. Il s’agit particulièrement d’attirer les meilleures recrues, lourdement aspirées par les géants de l’Internet de la Silicon Valley (Californie), où règne le look jean tee-shirt, symbolisé par le patron de Facebook, Mark Zuckerberg.
La banque était l’une des dernières maisons à conserver la tradition du complet sur mesure en toutes circonstances. JPMorgan Chase autorise depuis trois ans ses employés à changer le costume pour le polo, en posant toutefois quelques limites : pas de tongs ni de sweats à capuche au bureau. Pour en parvenir là, il aura fallu que Goldman Sachs se dote d’un nouveau patron, David Solomon, banquier et… DJ la nuit – sous le nom de « D.J. D-Sol ».