Les agents du Louvre obtiennent une prime exceptionnelle de 500 euros
Une prime exceptionnelle de 500 euros promise à certains agents du ministère de la culture, le 14 novembre, par Franck Riester, a mis le feu aux poudres. Cette somme était censée remercier les agents de l’administration centrale, les agents des directions régionales des affaires culturelles (DRAC) et ceux des services à compétence nationale pour les efforts consentis au titre de l’adaptation au plan de transformation du ministère.
Quelque 6 000 agents, sur 24 000 (hors spectacle vivant), selon Vincent Krier, secrétaire national de la CGT-Culture, sont concernés. « Les agents des musées comme le Louvre, Orsay, Picasso, Rodin, mais aussi les écoles d’art en étaient exclus, alors qu’ils auraient dû en être », estime-t-il.
Selon la direction du Louvre, un accord de principe pour allouer cette prime de 500 euros a été trouvé, jeudi 28 novembre au soir, avec les syndicats. Cependant, réunis en assemblée générale, quelque 500 salariés voulaient son versement intégral dès la fin décembre et refusaient le calendrier et les modalités de l’offre de la direction.
Le pavillon Mollien envahi dans la matinée
Certains agents de la CGT ont envahi le pavillon Mollien dans la matinée – retardant l’ouverture du musée, sauf l’accès à l’exposition « Léonard De Vinci ». La direction a finalement imposé son calendrier avec un premier versement de 170 euros, fin décembre, et le solde (330 euros), fin mars 2020. La CGT a obtenu que tous les salariés – près de 2 000 agents ou contractuels, qu’ils soient à plein temps ou à temps partiel – l’obtiennent. Même ceux qui partiront à la retraite entre le 1er janvier 2020 et la fin mars 2020 toucheront 330 euros. Cette bonification s’ajoute d’ailleurs à la prime de fin d’année du Louvre, de 330 euros, déjà accordés à tous les salariés.
« Nous avons obtenu satisfaction, se félicite Christian Galani, secrétaire adjoint de la section CGT du musée du Louvre. La mobilisation reste forte, si au Centre des monuments nationaux, au château de Versailles et au musée d’Orsay, les agents ont obtenu 500 euros en chèques-cadeaux, d’autres établissements n’ont toujours pas signé, comme le château de Fontainebleau, le musée Guimet ou le musée Picasso. »