Chez Les Républicains, quelques rares voix plaident pour favoriser l’immigration de travail

Ils ont rivalisé de mots doux pour elle. Pendant la campagne pour la présidence du parti Les Républicains (LR), le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, et le député de la Haute-Loire Laurent Wauquiez ont érigé Giorgia Meloni, présidente du conseil italien, issue du postfascisme, en modèle pour la droite française. « Elle a réussi à rassembler et les choses se passent bien », souligne alors, le 15 mai sur LCI, le futur vainqueur, M. Retailleau. Son rival vante, lui, le redressement économique et « la lutte contre l’assistanat » opérée par la dirigeante du parti italien Fratelli d’Italia.
Mais silence radio au moment de commenter le décret triennal signé fin juin par Mme Meloni pour autoriser l’entrée de 500 000 travailleurs étrangers entre 2026 et 2028. « Nous faisons face à une situation très différente, la baisse démographique a été beaucoup plus rapide [en Italie] que chez nous », esquivait le locataire de la Place Beauvau, interrogé à ce sujet, sur France Inter le 1er juillet. « La situation des deux pays est très différente », répète aussi l’entourage de Laurent Wauquiez.
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