EnquêteLa plupart des « hôtesses de caisse » n’ont pas cessé le travail depuis le début de l’épidémie, obligées de rester fidèles au poste, malgré la peur d’être exposées au virus.
Ces gants-là, ça ne vaut rien. Assise derrière la caisse, elle regarde sa main comme un objet étrange, dans un bref moment d’accalmie. Ces doigts en plastique transparent, beaucoup trop larges, la légère transpiration à l’intérieur… Elle l’agite comme une marionnette et on entend le froissement du plastique. Un peu plus tard, elle accepte de donner son numéro de téléphone pour raconter, à l’abri des oreilles indiscrètes, sa vie de caissière pendant l’épidémie.
Maintenant on dit « hôtesse de caisse », mais il faudrait, en temps de guerre contre le coronavirus, parler de bons petits soldats, voire de chair à canon, tant elles ont subi – ce sont des femmes à 90 % – l’assaut d’une clientèle devenue folle, juste avant le confinement, décrété mardi 17 mars à midi.
Elles sont de moins en moins nombreuses depuis dix ans dans les super et les hypermarchés, avec l’apparition des caisses automatiques. Une baisse d’environ 10 %, soit un bataillon de 150 000 équivalents temps plein, selon la Fédération du commerce et de la distribution. Mais il est chaque jour au front depuis que tous les commerces « non indispensables » ont fermé. On ne peut plus dire « l’intendance suivra ». Elle précède tout.
De nombreux clients se sont précipités faire leurs courses, comme ici à l’hypermarché Leclerc de Blagnac, le 17 mars, avant le début du confinement. VINCENT NGUYEN / RIVA PRESS POUR LE MONDE
Bénédicte, le prénom qu’elle a choisi pour ne pas être reconnue, a 30 ans et travaille en Normandie pour une chaîne de supermarchés de hard discount. «Ce sont des gants de boulangerie, on s’en sert pour mettre les viennoiseries en rayon, question d’hygiène. On se protège comme on peut mais ce n’est pas pratique pour rendre la monnaie. » La jeune femme travaille là depuis plusieurs années, payée au smic avec un contrat de 30 heures : « C’était ça ou rien. Quand il y a un rush on fait un avenant au contrat. »
Du jamais vu
Pour un rush, c’en était un, du jamais vu. Une heure et demie de queue devant le magasin, dès que les rumeurs de confinement ont commencé à courir, vendredi. Lundi, ce fut bien pire. « J’avais l’impression qu’on n’allait pas s’en sortir. Forcément, la contamination on y pense. On est en communication avec les microbes », dit cette mère de deux jeunes enfants.
Ses journées durent dix heures. Après le paiement, les clients sont à touche-touche avec elle car les caisses n’ont pas de rebord, à dessein : « Faut que ça soit du tac au tac, que ça dégage vite. On doit passer 3 000 articles à l’heure, c’est l’objectif fixé. » Quand il y a moins de monde, Bénédicte fait le ménage ou de la mise en rayon.Pour la semaine du 23 mars, on leur a promis un bouclier de Plexiglas. Mais toujours pas de masques.
Difficultés matérielles, stress lié à l’éloignement, isolement, impossibilité de rentrer chez eux… Pour ces jeunes venus étudier en France, la situation est particulièrement compliquée.
Face à l’augmentation massive de l’utilisation d’internet liée au confinement, la Commission européenne demande aux plateformes de divertissement de réduire leur trafic de données pour privilégier le télétravail et l’éducation. Netflix et YouTube ont accepté de jouer le jeu.
En conséquence direct du confinement général en Europe, la Commission européenne annonce que » la demande en capacité internet a augmenté que ce soit pour le télétravail, le e-learning ou le divertissement « . Or, ce phénomène » pourrait mettre les réseaux en péril à l’heure où il est justement nécessaire qu’ils soient aussi opérationnels que possible « .
La semaine dernière, Cloudflare révélait ainsi que le trafic internet en Italie a augmenté de 30% entre le 5 et le 12 mars 2020. L’usage des messageries en ligne a été multiplié par trois, le streaming de vidéo a doublé, les sites web d’actualité reçoivent jusqu’à 60% de trafic supplémentaire, et les jeux en ligne 20%.
De même, Heficed, fournisseur d’infrastructure réseau basé à Londres, révèle que la demande pour des serveurs internet parmi ses clients a augmenté de 30% à cause des changements d’usage liés au COVID-19. L’opérateur britannique BT a également constaté une augmentation du trafic entre 35 et 60%.
Dans ce contexte, Thierry Breton, Commissaire européen au Marché Intérieur, estime que » les plateformes de streaming, les opérateurs telecom et les utilisateurs ont une responsabilité commune pour prendre des mesures afin d’assurer le fonctionnement d’internet pendant le combat contre la propagation du virus « .
Le Français s’est ainsi entretenu avec le CEO de Netflix, Reed Hastings, quant à cette situation. En réaction, le géant américain a accepté de réduire la qualité de son streaming vidéo en Europe pendant 30 jours afin de privilégier les applications plus » sérieuses » telles que le travail et l’éducation.
Ceci devrait permettre de réduire le trafic Netflix sur les réseaux européens d’environ 25%, tout en maintenance une qualité de service convenable pour les utilisateurs. Ces mesures d’économie de données sont en cours de déploiement, mais les consommateurs européens ne devraient en voir l’impact que d’ici quelques jours.
Le 20 mars 2020, YouTube vient à son tour d’annoncer une réduction de la qualité de ses vidéos en Europe. Par défaut, les vidéos seront désormais proposées en définition standard par défaut. Rappelons que Google doit lui-même faire face au coronavirus, et que les modérateurs humains de YouTube ont été remplacés par des IA puisqu’ils ne peuvent plus venir travailler.
Covid-19 : les opérateurs européens confirment une hausse massive du trafic, mais restent confiants
Par ailleurs, la Commission européenne a demandé à l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE) de mettre en place un système de reporting d’utilisation de données afin d’alerter les opérateurs et les régulateurs en cas de potentiels problèmes de capacité de réseau. Rappelons également que les opérateurs européens coopèrent avec les gouvernements de plusieurs pays de l’UE en fournissant les données de localisation de leurs clients.
En Espagne, plusieurs opérateurs européens appellent les consommateurs à utiliser les réseaux de communication avec parcimonie. C’est notamment le cas d’Orange, MasMovil, Telefonica et Vodafone qui demandent à leurs clients de prioriser les applications de télétravail pendant la journée. Les réseaux seraient actuellement confrontés à une hausse de 40% du trafic.
Malgré la forte hausse du trafic liée au confinement, il est peu probable que le réseau s’effondre. Par exemple, la plateforme de switching de DE-CIX Frankfurt a une capacité de 54,1 Tbps ce qui représente 9 fois le pic de trafic de la semaine dernière.
De même, BT déclare que le trafic en journée, malgré l’augmentation massive, est toujours inférieur de moitié par rapport à l’usage en soirée et très loin de la capacité maximale du réseau. Vodafone et TalkTalk se montrent également rassurés auprès de BBC News. Pour l’heure, une panne de réseau ou un ralentissement n’est donc a priori pas à craindre en Europe…
La Business Intelligence (BI) utilise des logiciels et des
services pour transformer les données en informations exploitables qui
éclairent les décisions commerciales d’une entreprise.
Définition de la Business Intelligence
La Business Intelligence (BI) utilise des logiciels et des
services pour transformer les données en informations exploitables qui
éclairent les décisions commerciales stratégiques et tactiques d’une
organisation. Les outils de BI accèdent et analysent les ensembles de données
et présentent les résultats analytiques dans des rapports, des résumés, des
tableaux de bord, des graphiques, des graphiques et des cartes pour fournir aux
utilisateurs des informations détaillées sur l’état de l’entreprise.
Le terme intelligence d’affaires fait également souvent
référence à une gamme d’outils qui fournissent un accès rapide et facile à
digérer aux informations sur l’état actuel d’une organisation, en fonction des
données disponibles.
Exemples d’intelligence d’affaires
Le reporting est un aspect central de la Business
Intelligence et le tableau de bord est peut-être l’outil de BI archétypique.
Les tableaux de bord sont des applications logicielles hébergées qui
rassemblent automatiquement les données disponibles dans des tableaux et des
graphiques qui donnent une idée de l’état immédiat de l’entreprise.
Bien que la Business Intelligence ne dise pas aux
utilisateurs métier quoi faire ou ce qui se passera s’ils suivent un certain
cours, la BI ne concerne pas uniquement la génération de rapports. Au
contraire, la BI offre aux utilisateurs un moyen d’examiner les données pour
comprendre les tendances et obtenir des informations en rationalisant les
efforts nécessaires pour rechercher, fusionner et interroger les données
nécessaires pour prendre de bonnes décisions commerciales.
Par exemple, une entreprise qui souhaite mieux gérer sa
chaîne d’approvisionnement a besoin de capacités BI pour déterminer où se
produisent les retards et où existent des variabilités dans le processus
d’expédition, explique Chris Hagans, vice-président des opérations de WCI
Consulting, un cabinet de conseil axé sur la BI. Cette entreprise pourrait
également utiliser ses capacités de BI pour découvrir quels produits sont le
plus souvent retardés ou quels modes de transport sont le plus souvent
impliqués dans les retards.
Selon Cindi Howson, vice-présidente de la recherche chez
Gartner, une société de recherche et de conseil en informatique, les cas
d’utilisation potentiels pour la BI vont au-delà des mesures de performance
commerciale typiques, à savoir une amélioration des ventes et des coûts réduits.
Elle souligne le système scolaire de Columbus, Ohio, et son succès en utilisant
des outils de BI pour examiner de nombreux points de données – des taux de
fréquentation aux performances des élèves – pour améliorer l’apprentissage des
élèves et les taux de diplômés du secondaire.
Les fournisseurs de BI Tableau et G2 offrent également des
exemples concrets de la façon dont les organisations peuvent utiliser les
outils de Business Intelligence:
[L’entreposage de données et la veille stratégique sont essentiels
au succès de l’entreprise. Suivez ce cours en ligne et maîtrisez les bases. ]
Une organisation coopérative pourrait utiliser la BI pour
garder une trace de l’acquisition et de la rétention des membres.
Les outils de BI peuvent générer automatiquement des
rapports de vente et de livraison à partir des données CRM.
Une équipe commerciale pourrait utiliser la BI pour créer un
tableau de bord indiquant où se trouvent les prospects de chaque représentant
dans le pipeline des ventes.
Stratégie d’intelligence d’affaires
Dans le passé, les professionnels de l’informatique étaient
les principaux utilisateurs des applications BI. Cependant, les outils de BI
ont évolué pour devenir plus intuitifs et conviviaux, permettant à un grand
nombre d’utilisateurs dans une variété de domaines organisationnels de puiser
dans les outils.
Howson de Gartner différencie deux types de BI. Le premier
est la BI traditionnelle ou classique, où les professionnels de l’informatique
utilisent des données transactionnelles internes pour générer des rapports. La
seconde est la BI moderne, où les utilisateurs professionnels interagissent
avec des systèmes intuitifs et agiles pour analyser les données plus
rapidement.
Howson explique que les organisations optent généralement
pour la BI classique pour certains types de rapports, tels que les rapports
réglementaires ou financiers, où la précision est primordiale et les questions
et ensembles de données utilisés sont standard et prévisibles. Les
organisations utilisent généralement des outils de BI modernes lorsque les
utilisateurs métier ont besoin de comprendre des dynamiques en évolution
rapide, telles que les événements marketing, dans lesquels la rapidité est plus
importante que l’obtention de données 100% correctes.
Mais alors qu’une solide intelligence économique est
essentielle pour prendre des décisions commerciales stratégiques, de nombreuses
organisations peinent à mettre en œuvre des stratégies de BI efficaces, en
raison de mauvaises pratiques en matière de données, d’erreurs tactiques et
plus encore.
Logiciels et systèmes de Business Intelligence
Différents types d’outils entrent dans le cadre de la
Business Intelligence. Le service de sélection de logiciels SelectHub décompose
certaines des catégories et fonctionnalités les plus importantes:
Tableaux de bord
Visualisations
Rapports
Exploration de données
ETL (extraction-transfert-chargement – outils qui importent
des données d’un magasin de données dans un autre)
OLAP (traitement analytique en ligne)
Parmi ces outils, SelectHub indique que les tableaux de bord
et la visualisation sont de loin les plus populaires; ils offrent des résumés
de données rapides et faciles à digérer qui sont au cœur de la proposition de
valeur de BI.
Il y a des tonnes de fournisseurs et d’offres dans l’espace
BI, et les parcourir peut devenir écrasant. Certains des principaux acteurs
comprennent:
Tableau, une plateforme d’analyse en libre-service fournit
une visualisation des données et peut s’intégrer à une gamme de sources de
données, y compris Microsoft Azure SQL Data Warehouse et Excel
Splunk, une «plate-forme d’analyse guidée» capable de
fournir une intelligence d’affaires et une analyse de données de niveau
entreprise
Alteryx, qui mélange des analyses à partir d’une gamme de
sources pour simplifier les flux de travail et fournir une multitude
d’informations BI
Qlik, qui est basé sur la visualisation de données, la BI et
l’analyse, fournissant une plateforme de BI étendue et évolutive
Domo, une plateforme basée sur le cloud qui propose des
outils de business intelligence adaptés à diverses industries (telles que les
services financiers, les soins de santé, la fabrication et l’éducation) et à
des rôles (y compris les PDG, les ventes, les professionnels de la BI et les
informaticiens)
Dundas BI, qui est principalement utilisé pour créer des
tableaux de bord et des tableaux de bord, mais peut également effectuer des
rapports standard et ad hoc
Google Data Studio, une version suralimentée de l’offre
familière de Google Analytics
Einstein Analytics, la tentative de Salesforce.com
d’améliorer la BI avec l’IA
Birst, un service basé sur le cloud dans lequel plusieurs
instances du logiciel BI partagent un backend de données commun.
Pendant des années, JavaScript a été relégué au
développement frontal, mis en cage dans nos navigateurs clients. Avec
l’introduction de Node, JavaScript et toute sa gloire asynchrone ont pu se
déplacer librement dans le monde du développement back-end, faisant du langage
une véritable menace double.
Si vous envisagez de créer votre startup entièrement en
JavaScript, vous devez tenir compte de ces avantages et inconvénients.
Avantages:
Grâce au moteur V8 hautement optimisé de Google et à la
conception asynchrone intrinsèquement non bloquante de JavaScript, certaines
tâches gérées par Node sont, dans certains cas, 20 fois plus rapides que les
tâches gérées par Rails. Il suffit de demander à LinkedIn, qui a supprimé Rails
et l’a remplacé par Node pour de meilleures performances selon leur étude de
cas.
Les développeurs JavaScript sont une équipe de destruction
d’une femme / homme. Pourquoi paralyser votre startup en plein essor avec des
frais généraux lorsque vous pouvez embaucher un développeur JavaScript qui peut
écrire à la fois votre application Web principale et frontale en JavaScript.
Une fois que vous êtes prêt à créer votre application mobile, le développeur
JavaScript peut utiliser React Native pour créer une application pleinement
fonctionnelle. Aucun Swift ou Java requis.
Node est l’avenir. Vous voulez être en mesure de vendre le
VC de l’évolutivité de votre entreprise et la popularité croissante de Node
fournit un modèle de croissance stable.
Les inconvénients:
JavaScript peut se transformer en monstre spaghetti s’il
n’est pas utilisé correctement. Juste Google « enfer de rappel » et
vous verrez à quel point JavaScript peut devenir illisible lorsque les
programmeurs ne programment pas de manière fonctionnelle. Cela peut entraîner
une base de code difficile à maintenir.
Le nœud vient de sortir de la presse. De nombreux
développeurs sont encore en train de passer de l’idée que JavaScript fait que
les choses s’amusent sur le Web à l’idée que JavaScript est suffisamment
robuste pour être implémenté en back-end. Ensuite, vous devez prendre en
considération que Node, contrairement à Rails et Django, est simplement une plate-forme
qui permet à JavaScript de s’exécuter en dehors du client. Les dépendances
comme Express, MongoDB et Mongoo se doivent également être apprises. Cela
signifie une pénurie de développeurs Node-savvy qualifiés.
Ruby sur les stéroïdes
Avec la montée en puissance de la super équipe Node /
Express / React, le framework Ruby on Rails semble avoir diminué aux yeux des
développeurs. Cela n’aide pas que Ruby lui-même soit récemment tombé au 8e rang
du classement linguistique de RedMonk, le plus bas jamais atteint. Ensuite,
vous avez l’essor du Machine Learning, du Big Data et de l’A.I., seuls
quelques-uns des nombreux mots clés futuristes ont été répétés ad nauseam lors
des événements clés de Google. Python a monopolisé ce domaine de recherche axé
sur les données, ce qui a à son tour nui à la popularité de Ruby.
Cela étant dit, examinons les avantages et les inconvénients
de Ruby.
Avantages:
Ruby possède l’une des communautés de développeurs les plus
actives, ce qui signifie une excellente documentation et des dépendances open
source incroyables, ou «gemmes». Vous voulez utiliser une bibliothèque React
dans votre application Rails? Il y a un petit bijou pour ça!
Le code Ruby est simple, mais expansif. La philosophie
rubyiste «il y a plus d’une façon de résoudre un problème» peut être un peu
écrasante au début, mais une fois que vous maîtriserez quelques méthodes, vous
serez impressionné par les outils apparemment innombrables à votre disposition.
Dites adieu aux polyfills.
Je le jure, Harry Potter a inventé Rails. Avec une seule
commande d’échafaudage de rails g, Rails générera votre modèle, les migrations
pour ce modèle, le contrôleur et une vue. Pas besoin de créer manuellement des
fichiers. Le routeur de Rails est excellent en raison de son niveau
d’abstraction. Par exemple, vous pouvez imbriquer des itinéraires à l’aide d’un
pseudo-langage hautement sémantique sans avoir à taper une longue chaîne
époustouflante. Une fois que vous aurez appris toutes les nuances de Rail, vous
dimensionnerez rapidement les projets.
Les inconvénients:
Ruby a une kryptonite majeure: les performances lentes.
L’écran rouge de la mort de Rails peut vous faire arracher
les cheveux. Souvent, le débogage d’une application Rails peut provoquer des
cauchemars en raison de sa nature abstraite. Une fois que la magie s’est
dissipée, il vous reste de longs appels de pile et des dossiers imbriqués à
parcourir.
Tango de Python avec Django Unchained
Jeff Knupp, un programmeur Python, a publié un excellent
article qui explique habilement pourquoi Python gagne en popularité. Bref, le
langage est un outil pour les statisticiens et a donné lieu à la description de
poste de «data scientist». Les développements récents de l’apprentissage en
profondeur, une technique qui modèle l’apprentissage automatique des réseaux
neuronaux du cerveau, a ouvert le domaine de l’IA. Si votre startup va
présenter toute forme d’intelligence, avoir une base de code Python peut être
la voie à suivre.
Voici quelques avantages et inconvénients de Python:
Avantages:
Comme Ruby, Python est lisible. Il est également typé
dynamiquement afin que les exceptions soient déclenchées, ce qui conduit à des
processus de débogage plus indolores.
Python est idéal pour les tâches de calcul en raison de son
protocole tampon, qui permet de construire des extensions C à partir de Python,
qui peuvent ensuite être utilisées pour créer de puissantes bibliothèques de
calcul.
Le framework Django est similaire à Rails dans la mesure où
un développeur obtient tout ce dont il a besoin pour mettre à l’échelle une
application web prête à l’emploi. L’avantage, cependant, est que le principe de
Python selon lequel «explicite vaut mieux qu’implicite» signifie qu’il y a
moins d’abstractions dans Django que Rails.
Les inconvénients:
En raison de sa concentration sur le calcul, Python n’est
pas un démon de la vitesse. En fait, c’est une fraction plus lente que Ruby… de
0,7%
Python est restrictif. La frappe dynamique est à double
tranchant en ce qu’elle provoque plus d’erreurs, dont la plupart n’apparaissent
qu’au moment de l’exécution. Cela signifie un processus de développement plus
long. Le compilateur applique également son propre style aux programmeurs, les
forçant à indenter et à espacer correctement de peur qu’ils ne soient frappés
par des messages d’erreur forts.
Le torchon brûle entre la haute hiérarchie du ministère du travail et les représentants de la CGT implantés dans cette administration. Dans un courrier en date du jeudi 19 mars, dont Le Monde a eu connaissance, Yves Struillou, le responsable de la direction générale du travail (DGT), écrit à l’organisation syndicale pour lui indiquer qu’il saisira le parquet si elle ne retire pas des documents en relation avec « la gestion de la crise » sanitaire. Diffusés à l’attention des inspecteurs du travail, ces « modèles » posent un double problème, aux yeux de M. Struillou : ils véhiculent une « analyse gravement erronée » des règles relatives au droit de retrait et « sont assortis de l’en-tête officielle du ministère du travail », ce qui expose leurs utilisateurs à des poursuites pénales pour « contrefaçon (…) d’imprimés officiels ».
Tout commence par un courriel envoyé mercredi par la CGT aux agents de l’inspection du travail. Il contient un tract intitulé « Protégeons les salarié-es avant les entreprises », ainsi que deux autres pièces – l’une qualifiée de « lettre type » tandis que l’autre porte la mention « constat d’exercice du droit de retrait coronavirus/Covid-19 ». En haut de chaque page, le logo de Marianne, sur fond tricolore. Pour la CGT, le but est de mettre à disposition des documents de référence qui pourront être employés afin d’« attester de l’insuffisance de mesures de protection mises en œuvre » par les employeurs. Il y a également un « modèle de courrier d’observations visant à solliciter » les entreprises sur « les mesures de protection » du personnel.
« Appel irresponsable »
Ces écrits sont de nature à induire en erreur les inspecteurs du travail, d’après M. Struillou. « L’appel que vous avez formulé à destination des agents “pour accompagner” les salariés est irresponsable », tonne-t-il. « Laisser croire à tout salarié que le document qui leur serait remis par un agent de contrôle sécuriserait juridiquement (…) l’exercice de leur droit de retrait n’est pas admissible au regard des conséquences », un usage abusif de ce droit pouvant se solder, notamment, par une « retenue » sur la fiche de paye. En outre, « la responsabilité personnelle » des fonctionnaires recourant à ces documents « pourrait être mise en cause », car ils sont susceptibles de se voir reprocher un « délit » – la « contrefaçon », donc. Les auteurs du tract « s’exposent également à des poursuites pénales », précise le patron de la DGT. C’est pourquoi celui-ci exhorte la CGT de « rapporter officiellement (…) les modèles » mis en circulation, faute de quoi le procureur de la République sera saisi.
Les « accusations » lancées par M. Struillou sont « un peu ridicules », réagit Simon Picou, responsable du syndicat CGT au ministère du travail. Elles montrent, selon lui, que « les priorités de la DGT ne sont pas les nôtres » et débouchent sur des « menaces de sanctions disciplinaires et pénales ». Cet épisode illustre aussi « la stratégie jusqu’au-boutiste » du gouvernement, qui vise à « maintenir coûte que coûte les salariés au travail », en empêchant, au passage, les inspecteurs du travail « d’aider les salariés à faire valoir leur droit de retrait », dans un contexte de crise sanitaire sans précédent. Pour autant, la CGT ne souhaite pas engager de « bras de fer » : elle invite les agents à « ne pas reprendre tels quels » les documents incriminés, sachant que rien ne les empêche de s’en inspirer dans l’exercice de leurs missions.
Le Louvre est resté fermé dimanche 1er mars en raison d’un droit de retrait du personnel, inquiet de l’épidémie causée par le coronavirus. Francois Mori / AP
Tribune. Hier, les personnels du Musée du Louvre et des chauffeurs de bus ; aujourd’hui, les facteurs mais aussi des CRS et des salariés de diverses entreprises… Tous veulent faire valoir leur droit de retrait en invoquant le non-respect des règles sanitaires dans le cadre de leur travail. Le droit de retrait peut-il effectivement jouer ce rôle de bouclier que les travailleurs espèrent mobiliser en période d’épidémie sanitaire ?
Pour rappel, ce droit procède de la loi du 23 décembre 1982 codifiée à l’article L.4131-1 du code du travail. Tout travailleur est en droit d’alerter son employeur « d’une situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie et sa santé ainsi que de toute défectuosité qu’il constate dans les systèmes de protection ».
Il peut alors exercer son droit de retrait sans qu’aucune sanction, ni retenue sur salaire ne puisse lui être appliquée si les motifs qui fondent le retrait sont avérés. Initialement créé pour les salariés du secteur privé, le droit de retrait a été progressivement étendu aux agents de la fonction publique dans des conditions similaires.
La particularité de ce droit est de confronter les intérêts du travailleur à ceux de son employeur, de sorte qu’en cas d’échec de consensus entre les parties, l’issue finale ne peut reposer que sur la décision souveraine du juge.
Quatre conditions cumulatives sont nécessaires à sa mise en œuvre.
Menace d’un accident
« L’alerte » doit d’abord avoir été préalablement donnée à l’employeur pour que celui-ci ait la possibilité de remédier à la situation décrite. Ce n’est que si l’alerte a été actionnée que le retrait peut être effectué au risque de ne pas être reconnu, dans le cas contraire, et ultérieurement, par les tribunaux.
Il convient de noter que la deuxième condition est subjective, puisque le salarié ou l’agent doit avoir un « motif raisonnable de penser » le danger. Cette formule souple est à l’avantage du travailleur, elle signifie que le danger n’a pas besoin d’être caractérisé ou de s’être révélé, mais seulement d’être ressenti comme tel par celui qui l’invoque.
Le danger doit enfin être « grave et imminent » : ces deux dernières conditions supposent d’abord que la survenance du danger soit très proche, puis que le degré de gravité du danger puisse être distingué du risque habituel mais aussi des conditions normales d’activité, et ce même si l’exercice du travail est pénible ou dangereux.
Dans le quartier d’Oberkampf à Paris, un bar ferme ses portes dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 mars. Benjamin Girette pour Le Monde / Benjamin Girette pour Le Monde
Empêcher le bateau de couler tout en cherchant le mode d’emploi des canots de sauvetage. Pour les patrons de toutes petites entreprises, de PME, les indépendants ou les commerçants, le quotidien ressemble depuis quelques jours à un remake du Titanic. Si les nombreuses mesures instaurées dans des délais record par le gouvernement ont plutôt rassuré dans un premier temps, leur mise en œuvre sur le terrain se heurte à des questions auxquelles les chefs d’entreprise ont parfois du mal à trouver des réponses.
Preuve des multiples interrogations qui les assaillent, une webconférence, organisée le 12 mars, par la chambre de commerce des Hauts-de-France a réuni 80 000 participants. « A ce jour, sur les 3 millions d’entreprises présentes sur le territoire, plusieurs dizaines de milliers d’entre elles ont pris contact avec nous », confirme Pierre Goguet, président de CCI France, dont le réseau des chambres de commerce a été désigné par l’exécutif pour être l’interlocuteur de premier plan des entreprises sur le terrain. « D’ailleurs, aujourd’hui, dans les chambres de commerce, nous ne faisons plus que cela. »
Bugs informatiques
Les demandes de chômage partiel ont elles aussi flambé en quelques jours : les services du ministère du travail avaient été sollicités, mardi 17 mars, en fin de journée, par 21 000 entreprises pour un total de 400 000 salariés concernés. Mal dimensionné pour une crise de cette ampleur, le dispositif a d’ailleurs connu quelques bugs informatiques qui ont ralenti le traitement des dossiers et donné des sueurs froides aux chefs d’entreprise.
« Nous n’avons pas reçu les codes nécessaires pour nous inscrire sur le site, relate ainsi Karine Gallet, propriétaire de deux hôtels à La Rochelle et à la tête d’une équipe de sept personnes. Je m’inquiète, car si cela prend du retard, il faudra que je fasse l’avance des salaires en fin de mois… alors que mes deux hôtels sont fermés et que je n’ai aucune recette. »
« Les problèmes informatiques ont été circonscrits et la difficulté est en train de se débloquer », a assuré Pierre Goguet, à l’issue de la réunion de la task force économique, jeudi 19 mars, réunie autour du président de la République et du premier ministre. Mme Gallet n’est pas seule dans sa situation. « La première inquiétude porte sur les trésoreries », rapporte Pierre Minodier, président du Centre des jeunes dirigeants (CJD), au lendemain d’une réunion de ses adhérents, « très angoissés », selon lui. De l’avis général, sur le terrain, les banques « jouent le jeu » de la renégociation des crédits, alors que les services fiscaux et sociaux enregistrent sans ciller les demandes de report des échéances.
Dans une usine du fabricant de verres Arc à Arques (Pas-de-Calais), en novembre 2016. PHILIPPE HUGUEN / AFP
Les salariés d’Arc ne seront que 700 à embaucher, lundi 23 mars. Le recours au chômage partiel a été décidé. La décision a été approuvée à l’unanimité, par les élus du personnel, mardi 18 mars. Afin de diminuer la densité de personnel dans ses hangars et se conformer aux mesures de distanciation sociale adoptées en France pour lutter contre la pandémie due au coronavirus, le fabricant réduit sa production de verre de 70 % dans son usine d’Arques (Pas-de-Calais).
« La sécurité de nos hommes, c’est la priorité », assure au Monde Tristan Borne, directeur général d’Arc en Europe. Le personnel administratif est désormais employé en télétravail. Le sort des équipes qui opèrent sur les chaînes de production a été plus délicat à gérer. Car la production de verres ne peut être arrêtée.
Ce site, où une goutte de verre devient un pot, une assiette ou un gobelet, comprend dix fours verriers. Ils tournent jour et nuit, sept jours sur sept. Le verre doit y rester en fusion à une température de 1 400 °C. « Un four verrier se démarre pour dix ans », rappelle M. Borne. Dès lors, l’option de « couler les fours », c’est-à-dire de les éteindre à l’aide de lances à eau, a été écartée. Elle aurait trop fragilisé l’entreprise qui, en 2013, a frôlé le dépôt de bilan. Parce qu’« un four coulé se contracte et ne peut remonter en température, il nous fallait aménager la production », explique le dirigeant.
Production réduite par phase
Le groupe suit la méthode adoptée avec succès sur le site de Nanjing, en Chine, en janvier, à la suite de la quarantaine imposée dans le pays. Elle sera mise en œuvre aussi dans l’usine américaine d’Arc à Millville (New Jersey). Pour l’heure, faute de mesures en vigueur en Russie, Arc n’a pas modifié sa production dans son site de Gus-Khrustalny. Son usine de Ras Al-Khaïma (Emirats arabes unis) tourne aussi comme à l’accoutumée.
En France, la production va être réduite par phase, d’ici à lundi 23 mars, de 70 %, « pour trois semaines au moins », selon le directeur général. Le site produira environ 800 000 pièces par jour, contre 2,5 millions habituellement. Cinq fours vont être mis en veille, « en circuit fermé », explique Tanguy Tartar, élu syndical UNSA. Le verre en fusion sera coulé pour être recyclé immédiatement. Du jamais-vu. « Même pour les plus anciens » des salariés, rapporte M. Tartar.
Les cinq autres fours d’Arc restent en activité. Objectif : honorer les commandes de pots de moutarde ou de pâte à tartiner des industriels confrontés à la frénésie d’achat actuelle des Français. « Notre avenir en dépend », juge M. Tartar.
Des salariés d’Amazon manifestent devant le site du géant américain de la vente en ligne à Lauwin-Planque (Nord), jeudi 19 mars. PASCAL ROSSIGNOL / REUTERS
Depuis plusieurs jours, des employés des entrepôts d’Amazon se mobilisent contre des conditions de sécurité jugées insuffisantes. Jeudi 19 mars, ils ont trouvé en Bruno Le Maire un soutien. Le leader mondial de la vente en ligne exerce des « pressions inacceptables » en refusant de payer les salariés désireux de faire valoir leur droit de retrait à cause du coronavirus, a estimé le ministre de l’économie et des finances, sur France Inter. « Nous le ferons savoir à Amazon », a-t-il ajouté.
Certains employés du groupe américain estiment que le risque de contagion au Covid-19 leur fait courir un « danger grave et imminent » sur leur lieu de travail. Ils demandent, à ce titre, à exercer leur droit de retrait.
Le groupe reste ferme
Mais Amazon s’y oppose, comme le confirme un email envoyé par les ressources humaines à un salarié de l’entrepôt proche de Lille et consulté par Le Monde :
« Les conditions d’hygiène sur le site [de Lauwin-Planque, dans le Nord] sont conformes aux règlements par rapport au coronavirus. La situation de travail ne présente aucun danger grave et imminent et conformément à la position du gouvernement, un droit de retrait n’est pas justifié. Et toute absence du poste ne serait pas rémunérée. »
« Amazon qualifie les demandes de droit de retrait comme des absences non autorisées, explique Tatiana Campagne, élue SUD-Solidaires à Lauwin-Planque. Or, dans l’entreprise, au bout de trois absences de ce type, on peut être convoqué pour un entretien préalable de licenciement. » Selon la syndicaliste, 370 employés du site ont demandé à faire valoir leur droit de retrait en début de semaine. Mais l’attitude de la direction en a poussé certains à depuis plutôt poser des congés ou des congés sans solde.
« Amazon outrepasse ses droits, selon Mme Campagne. Si un employeur conteste la légitimité d’un droit de retrait, il doit le faire auprès du tribunal des prud’hommes. » La question fait toutefois débat, juridiquement.
Contacté après les déclarations de Bruno Le Maire, Amazon reste ferme sur ses positions :
« La santé et la sécurité de nos salariés restent nos priorités absolues. Nous respectons tous les droits de nos salaries, dont le droit de retrait. Nous avons pris des mesures fortes pour assurer la sécurité sur nos sites et continuons à ajuster nos processus en appliquant strictement les recommandations du gouvernement et des autorités sanitaires locales, accompagnant l’adoption immédiate de toute nouvelle consigne par nos salariés. »
L’entreprise fait valoir qu’elle a poussé les meubles des salles de repos et de repas pour permettre le respect des distances de sécurité. Les nettoyages ont été renforcés et les employés sont tenus de désinfecter leur poste, assure aussi Amazon. Les pauses auraient aussi été échelonnées pour réduire les points de contacts.
Des consignes trop peu respectées
De leur côté, les syndicalistes estiment les consignes trop peu respectées. Le gel hydroalcoolique manque, les distances de sécurité ne sont pas suffisantes, notamment lors des pointages de début et de fin de travail, les contacts sont nombreux sur les rampes de sécurité…
Le ministre de l’économie va-t-il appeler la direction pour la forcer à infléchir ses positions ? Il n’était pas prévu, jeudi, que M. Le Maire contacte le groupe, fait-on savoir au cabinet du ministre. Face la crise due au coronavirus, ce dernier est à la fois soucieux du respect des conditions sanitaires pour les employés, ainsi que de la continuation d’une certaine activité économique, utile pour la population. De son côté, le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, a fait éditer des consignes pour la livraison de repas et prépare une mise à jour incluant l’e-commerce et les entrepôts, comme ceux d’Amazon.
Si le gouvernement ne fait pas plier l’entreprise de Jeff Bezos, les employés poursuivent, eux, leur mobilisation. Mardi et mercredi, des actions ont eu lieu sur les sites de Saran (Loiret), à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), à Montélimar (Drôme) et à Lauwin-Planque. Jeudi matin, cet entrepôt était bloqué de fait, raconte Mme Campagne : suite à l’arrêt de travail d’employés du poste d’accueil des camions, une file de poids lourds s’allongeait… Par ailleurs, un syndicaliste local a lancé une pétition en ligne demandant la fermeture des sites d’Amazon. Jeudi soir, il a recueilli 4 800 signatures.
La déclaration de cas de Covid-19 parmi des employés du géant américain pourrait accentuer la tension. Gaël Begot, élu CGT de Lauwin-Planque, raconte être confiné chez lui depuis ce jeudi, jusqu’au 8 avril, pour « suspicion » de coronavirus, suite à une visite chez son médecin traitant. Amazon a annoncé le renforcement de la prise en charge des personnes, avec maintien du salaire, en cas de quarantaine. Mais les six cas de SARS-CoV-2 reconnus dans des entrepôts d’Espagne, d’Italie et des Etats-Unis ont suscité des inquiétudes chez certains salariés, y compris en France.
Une bataille d’image
Sur Twitter, le témoignage d’un « livreur » pour Amazon a, ces derniers jours, suscité une certaine émotion. « Je n’ai pas le droit d’aller voir ma famille, mes amis. Par contre, je dois livrer 87 clients dans la journée, toucher 87 interphones, portes, lumières… », se plaignait cet employé d’un prestataire, dans un message partagé près de 10 000 fois.
La bataille d’image dans l’opinion publique a son importance. Amazon a anticipé, en se présentant comme un service essentiel en temps de crise sanitaire. Jusqu’au 5 avril, les vendeurs tiers de sa plate-forme ne pourront faire livrer dans ses entrepôts que des « produits essentiels » (domestiques, médicaux, alimentaires, pour enfants…), a annoncé l’entreprise. Toutefois, cette dernière n’a pas encore produit de chiffres sur la typologie des ventes qu’elle réalise actuellement sur son site. Et qui sont en forte hausse.