Natixis s’immerge dans la formation virtuelle
Natixis, filiale du groupe Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE), investit quelques centaines de milliers d’euros dans la réalité virtuelle pour dispenser de la formation immersive (immersive learning, en anglais). La société est par ailleurs fondatrice – avec la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), Orange ou encore l’université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne (UPEC) – de l’association France Immersive Learning, créée en 2018 et consacrée aux technologies immersives dans les domaines de l’orientation, de l’éducation et de la formation. Quelque 150 organisations en sont membres.
Le groupe BPCE est ainsi aiguillonné par sa filiale. « Depuis mi-2022, 5 000 collaborateurs du groupe BPCE ont notamment suivi une formation obligatoire des consignes de sécurité s’appliquant dans leurs nouveaux locaux. Cette opération a permis une première expérimentation à grande échelle de la réalité virtuelle par les collaborateurs. D’autres formations sont également à l’étude grâce à la création d’un “Lab VR” dédié », explique Pascal Aubert, responsable de l’apprentissage numérique chez Natixis.
« Des équipements majoritairement européens et français »
Si cette formation virtuelle concerne d’abord la sécurité incendie et les règles sanitaires pour un usage professionnel, le groupe bancaire étudie par ailleurs toutes les possibilités offertes par ces technologies d’immersion. « Notre groupe a réalisé l’acquisition de matériel, de licences et s’est doté d’un budget pour la réalisation de projets. Les équipements et services sont majoritairement européens et français », indique-t-il.
France Immersive Learning fournit l’application Case et le matériel d’encadrement (retour écran pour l’animateur de huit casques en simultané) ; la société française Emissive réalise les principaux projets sur mesure ; le britannique Mocap Studio enregistre les captations de personnages (des comédiens jouent le rôle des avatars ensuite rendus en 3D dans la VR) ; le finlandais Glue et l’irlandais Engage apportent des solutions de métavers complémentaires. Quant aux casques, ils proviennent du taïwanais HTC « en attendant la disponibilité de ceux du français Lynx ».
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