Les syndicats d’ADP signent un accord pour 1 150 départs volontaires
Le groupe ADP, qui gère Paris – Charles-de-Gaulle, Orly et Le Bourget, et emploie 6 250 salariés en France, a été très durement touché par la chute de l’activité due à la crise sanitaire. La direction du gestionnaire des aéroports parisiens a annoncé, mercredi 9 décembre, la signature à l’unanimité par les organisations syndicales du groupe d’un accord de rupture conventionnelle collective.
Cet accord fixe à 1 150 le nombre maximal de départs volontaires – dont 700 ne seront pas remplacés –, ce qui permet d’éviter des départs contraints. « La direction s’engage à ce qu’aucun départ contraint pour motif économique n’ait lieu jusqu’au 1er janvier 2022 », a indiqué la direction, ajoutant que l’accord vise à « sauvegarder durablement l’entreprise ».
Un ensemble de trois accords indissociables – rupture conventionnelle collective (RCC), accord de performance collective (APC) et activité partielle de longue durée (APLD) – avait été proposé à la négociation des organisations syndicales représentatives d’ADP SA le 31 août. La direction avait pris acte, le 5 novembre, de la non-signature par la majorité des organisations syndicales des accords proposés.
« Donner une nouvelle chance au dialogue social »
« Afin de donner une nouvelle chance au dialogue social, et d’éviter toute suppression d’emploi contrainte au sein d’ADP SA, la direction a souhaité proposer un nouveau projet d’accord de rupture conventionnelle collective », selon le communiqué, précisant que cet accord avait recueilli « les signatures à l’unanimité des organisations syndicales représentatives » (CFE-CGC, CGT, UNSA). La rupture conventionnelle collective (RCC) permet des départs volontaires négociés par les syndicats.
Comme l’ensemble du secteur aérien, ADP a été frappé de plein fouet par la crise du Covid-19. En octobre, le trafic des aéroports parisiens a atteint à peine le quart de celui de l’an dernier.