Le secteur industriel en quête de jeunes talents
Vous pouvez lui proposer un poste en or dans les technologies de l’information et de la communication ou le conseil, mais, à 22 ans, Guillaume Grolleau ne jure que par l’industrie. « J’aime le volet technique, confie-t-il. Et puis, pour moi, l’industrie, c’est la sécurité. On aura toujours besoin de produire des voitures, de la nourriture… » Son bac S option sciences de l’ingénieur en poche, il a choisi de suivre un DUT en génie électrique et informatique industrielle, avant d’intégrer l’INSA Lyon en alternance. « Comme j’avais déjà effectué un stage dans une petite entreprise d’automatismes pour l’automobile, j’ai eu envie d’explorer un autre secteur. »
Trois semaines sur cinq, il travaille comme ingénieur automaticien pour l’industrie agroalimentaire. Sa mission ? « Rendre les procédés de fabrication plus efficaces et confortables pour les salariés, détaille-t-il fièrement. C’est une tendance de fond dans les usines, aujourd’hui. De plus en plus, on cherche à éliminer les tâches pénibles et à améliorer les conditions de travail des ouvriers. Je ne devrais donc pas avoir trop de mal à trouver du travail à l’issue de ma formation. »
Opportunités intéressantes
Excès d’optimisme ? Pas du tout ! Selon une enquête publiée en juin par l’association Ingénieurs et scientifiques de France, les deux tiers des ingénieurs fraîchement diplômés décrochent un CDI dès leur sortie d’école. Les débouchés sont particulièrement nombreux dans l’industrie, qui, n’en déplaise aux géants du Web, Google et consorts, reste la principale créatrice de richesses en France, avec une part de 12,5 % dans le PIB national. « Pas moins de 87 112 emplois ont ainsi été créés dans l’industrie entre 2016 et 2018, contre 60 573 pour le secteur du logiciel et 30 743 pour les start-up », compare David Cousquer, fondateur du cabinet de veille et d’analyse Trendeo.
« Pour accompagner nos transformations, nous recherchons…
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