Diplômés sans emploi, comment ce vendre sur le marché du travail ?
C’est à ce moment qu’ils ont besoin d’un conseil personnalisé et d’un coaching de groupe, pour apprendre à définir leur profil et à présenter leurs compétences de manière convaincante sur un marché du travail compétitif et exigeant. C’est ce qu’offre Jeunes@Work, un programme de placement premier emploi créé en 2008 par le Service de l’emploi grâce à l’impulsion et au soutien du banquier genevois Patrick Odier. Porté par la fondation privée IPT (Intégration pour tous) dirigée par Marc Genilloud, le programme soutenu par des donateurs privés, le SECO et le service de l’emploi dans certains cantons.
«Ce qui manque aux jeunes à cette étape de leur vie, poursuit Cathy-Jill Barraud, c’est la connaissance du marché du travail, du monde des entreprises. Ces jeunes sont en décalage par rapport à ce monde; ce n’est pas du tout comme ils l’avaient imaginé. Ils peuvent être perdus, faire des erreurs dis-qualifiantes lors du premier entretien. Certains savent déjà où ils veulent travailler, mais pour d’autres, par exemple diplômés de Sciences Po, ou de psychologie, ou de géographie, c’est moins évident. Pour un criminologue, il est difficile de trouver un poste en Suisse. On les aide à convaincre, à avoir confiance dans le fait qu’on leur laissera leur chance s’ils sont motivés.»
Les jeunes apprennent aussi à développer un réseau. «Ils sont très informatisés et mettent des annonces sur des sites, mais on les encourage à demander des rendez-vous pour se renseigner sur un métier qui les intéresse, histoire d’établir des contacts», souligne Franck Layec.
Laisser un commentaire