Assurés « dans les murs » par des professeurs de Paris Cité, les cours de ce diplôme universitaire sont une bouffée d’oxygène pour les jeunes détenus inscrits. Et un cas unique en France.
Enseignement à distance, baisse de la durée des cours, réduction des postes de doctorants… Pour faire face à la hausse des coûts, et notamment celle des loyers, les universités suédoises cherchent à limiter leurs dépenses.
Des tags antisémites, dont une croix gammée, ont été découverts mardi sur le campus nantais. Des actes fermement condamnés par l’université de Nantes et par la préfecture.
Comme l’illustre l’exemple du droit, la détention du plus haut grade universitaire ne garantit pas l’insertion professionnelle des chercheurs. Une déplorable singularité française à laquelle il est possible de remédier, affirme l’avocat Martial Pernet dans une tribune au « Monde ».
Jules Donzelot, chercheur en éducation, estime qu’en matière d’égalité des chances, la France devrait suivre l’exemple britannique. Entre 1997 et 2011, Londres a poursuivi une vaste politique pour aider les jeunes défavorisés à entreprendre des études postbac.
Directrice de l’UFR de droit et de science politique de l’université Paris-Nanterre, Aurore Chaigneau juge nécessaire une rationalisation de l’offre de formation dans le supérieur, à l’heure où la baisse du nombre d’étudiants va s’amorcer. Elle plaide pour une meilleure coopération entre les ministères de l’éducation et du supérieur, afin d’apporter plus de cohérence à l’orientation.
Alors qu’une mission parlementaire enquête sur ces établissements en plein essor, Julien Jacqmin, professeur associé d’économie à Neoma Business School, montre du doigt, dans une tribune au « Monde », leurs pratiques commerciales trompeuses et juge que l’inaction de l’Etat porte préjudice aux étudiants de ces filières.
Depuis le 7 octobre, 67 actes antisémites ont été relevés dans des établissements du supérieur, soit deux fois plus que pendant l’année universitaire 2022-2023, selon les chiffres de France Universités. Plusieurs députés ont accusé les présidents d’université de minimiser le phénomène, lors d’une table ronde organisée lundi.
Du 26 février au 24 mars, les titulaires d’une licence qui souhaitent poursuivre en master peuvent candidater sur la plate-forme. Cette année, aucun dysfonctionnement technique n’a été relevé mais pour les étudiants, la forte sélectivité reste une source d’inquiétude.