Journée nationale sur la précarité étudiante : une mobilisation en demi-teinte
Deux semaines après la tentative de suicide d’Anas K., plusieurs centaines d’étudiants se sont rassemblés dans une quinzaine de villes.
Deux semaines après la tentative de suicide d’Anas K., plusieurs centaines d’étudiants se sont rassemblés dans une quinzaine de villes.
Après l’immolation par le feu d’un de leurs élèves, 47 enseignants de l’université Lyon-2 appellent, dans une tribune au « Monde », à agir pour mettre fin aux situations de précarité qui affectent la population étudiante.
Des élues et des responsables syndicales dénoncent, dans une tribune au « Monde », les violences sexistes et sexuelles au travail dans l’éducation nationale et l’enseignement supérieur et la recherche.
« En ce moment, notre pays est trop négatif sur lui-même », a estimé jeudi le chef de l’Etat, lors d’un débat avec plusieurs centaines de jeunes picards.
Alors que le chef de l’Etat doit s’exprimer devant 200 jeunes de l’université de Picardie jeudi, les risques de mobilisation étudiante, après la tentative de suicide d’Anas K., inquiètent le gouvernement.
La filière, qui se révèle autant scientifique que littéraire, déroute toujours nombre de jeunes qui ont décidé de la suivre. Même si, notamment depuis Parcoursup, ceux-ci semblent un peu mieux informés.
Leurs origines sociales, leurs cadences de travail et le statut particulier de leur formation les exposent à des situations difficiles.
Quatre jours après l’immolation volontaire d’un jeune homme de 22 ans à Lyon, des manifestants ont pénétré dans l’enceinte du ministère de l’enseignement supérieur mardi soir.
Un jeune homme de 22 ans s’est immolé par le feu, vendredi, laissant un message qui dénonce sa situation de précarité.
Deux masters en biomimétisme ouvriront en 2020, s’inspirant de l’ingéniosité du vivant avec l’intention de mieux le préserver en retour.