Covid-19 : dépistages massifs dans les facultés de médecine
Plusieurs clusters se sont déclarés depuis la rentrée chez les étudiants en médecine, avec la sensible question des stages à l’hôpital.
Plusieurs clusters se sont déclarés depuis la rentrée chez les étudiants en médecine, avec la sensible question des stages à l’hôpital.
Pour répondre à l’augmentation du nombre d’étudiants et à la crise sanitaire, un collectif d’universitaires propose, dans une tribune au « Monde », un plan d’urgence pour 2021. Et recommande notamment l’ouverture de trois nouvelles universités dans des villes moyennes.
A l’issue de cette première lecture, le texte, qui prévoit une augmentation sensible des moyens, reste critiqué par la communauté scientifique : elle doute de son efficacité face à la précarité des jeunes chercheurs et dénonce le renforcement du financement sur projets.
Le texte, qui arrivera au Sénat fin octobre, fixe la trajectoire budgétaire sur dix ans, avec la promesse d’une hausse du budget de la recherche de 30 % entre 2021 et 2030.
L’expérience de la vie étudiante est profondément altérée par les restrictions sanitaires. De nombreuses manifestations et activités sont annulées ou basculées en ligne.
Même s’il comporte quelques faiblesses, le projet de loi offre de réelles avancées à même de combler le retard français à l’international, estiment cinq professeurs au Collège de France, parmi lesquels Françoise Combes et François Héran, dans une tribune au « Monde ».
A Sciences Po Reims, comme dans d’autres établissements devenus des « clusters », l’année a commencé intégralement à distance. Les activités annexes, qui font le sel de la vie étudiante, sont également suspendues, donnant à cette rentrée un air morose.
Le président souhaite, grâce à l’extension de ce dispositif, promouvoir « l’égalité des chances ».
Masques, distanciation et consignes strictes : le déroulement de l’année universitaire reste suspendu à l’évolution de l’épidémie. A l’université de Caen, les nouveaux étudiants s’adaptent.
L’économiste Claudia Senik conteste, dans une tribune au « Monde », l’interprétation faite des résultats des derniers concours littéraires de l’Ecole normale supérieure où, en l’absence d’épreuves orales, la part de femmes admises a nettement augmenté.