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Quand les nouvelles technologies reconstruisent la profession

L’économiste Michèle Debonneuil décrit, dans son livre « La Révolution quaternaire », ce nouveau mode de fonctionnement qui rend possible le passage de la propriété à l’usage.

NBIC : nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives. Ces quatre lettres embarquent le monde dans une nouvelle expérience. La carence de croissance, la fin programmée de l’emploi et le remplacement des qualifications humaines par l’intelligence artificielle « sont inscrits dans le marbre si nous ne décidons pas, collectivement, de modifier le cours des choses et de reprendre notre destin en main », alerte Michèle Debonneuil.

Le nouveau paradigme économique s’organise autour de quelques monopoles mondiaux en passe de devenir plus puissants que les Etats eux-mêmes. « Espérer les contraindre par les voies d’intervention nationale habituelles serait à la fois incertain et insuffisant », estime l’administratrice de l’Insee et inspectrice générale des finances. L’objet de son livre, La Révolution quaternaire, est de montrer qu’une autre solution existe.

Nous croyons être toujours dans la troisième révolution industrielle, où les nouvelles technologies automatisent la production de biens et services. Nous sommes en réalité dans la quatrième, où les technologies du numérique permettent d’inventer de nouveaux produits, les solutions quaternaires, qui intègrent à la fois le travail de l’homme et la puissance organisationnelle des nouvelles technologies.

Développement des outils connectés

Les solutions quaternaires diffèrent des solutions à coût marginal nul (CMN). Prenons le cas de l’autopartage et du covoiturage. Dans le cas de l’autopartage, par exemple à Paris l’Autolib, une entreprise prend en charge la mise à disposition de voitures dont elle reste propriétaire et embauche des salariés pour les entretenir et les déplacer.

Dans le cas du covoiturage, une entreprise, par exemple Blablacar, organise simplement la rencontre entre particuliers en traitant des données, mais laisse aux internautes la charge de gérer leur voiture partagée….

Les métiers menacés par l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle menace de disparition certains métiers. Cinq d’entre eux sont particulièrement concernés.

L’impact de la révolution digitale, malgré une hausse de la population active, est forte pour certaines professions. « La vague digitale qui engloutira de nombreux emplois risque d’être socialement néfaste si elle n’est pas anticipée », prévient Erwann Tison, directeur des études de l’Institut, et auteur de l’étude.

L’étude rappelle aussi dans son introduction que la vision de l’économiste Keynes était juste. Il « prévoyait que la technologie aurait détruit les emplois aliénants et pénibles. Une intuition qui se révèle exacte : le classement DARES des métiers les plus pénibles se superpose avec celui des métiers menacés. »

La digitalisation prend place :

L’étude met en avant cinq métiers, manutentionnaires, secrétaires de bureautique et de direction, employés de comptabilité, employés de banque et de l’assurance, et caissiers et employés de libre-service, très fortement menacés. Ce sont « ceux qui sont à la fois directement remis en question par une technologie et qui ont vu leurs effectifs diminuer depuis 30 ans ». Ces métiers représentent près de 2,1 millions d’actifs.

Les effectifs d’employés de banque et d’assurance sont en chute libre depuis 30 ans. 323 000 salariés en 1986, 253 000 en 2016. Et zéro entre 2038 et 2051. « Une véritable extinction prochaine et rapide d’un métier qui embauchait encore près de 2 % de la population active en 1986 », souligne l’étude. Des chiffres révélateurs d’un secteur chahuté par le développement des fintech, et l’apparition de la digitalisation des services bancaires.

Transfert des fonctions

Les employés de la comptabilité ont eux connu une hausse jusqu’en 2004, puis une chute brutale jusqu’en 2016. « La tendance est depuis quelques années à l’externalisation du métier de comptable, à l’instar de celui de secrétaire, où celui-ci est partagé entre plusieurs entreprises afin de mieux en réduire le coût. »

Pour ces métiers, les logiciels intelligents qui effectueront les tâches comptables sans intervention humaine, introduiront une deuxième vague de diminution des effectifs. L’avenir du métier est compromis à moyen terme, et les comptables ou futurs comptables devront envisager une autre orientation au cours de leur carrière.

Au-delà de l’arrivée massive des outils numériques, les secrétaires bureautique et assistantes de direction subissent aussi une « plateformisation de ce métier, c’est-à-dire qu’il n’est plus exercé au sein même des entreprises, mais qu’il est externalisé vers des prestataires de services mutualisant ces actifs et offrant à leurs clients la possibilité de faire appel à eux de manière ponctuelle ».

La suppression des métiers pénibles :

La robotisation et l’arrivée de caisse automatiques ont permis de réduire fortement (-15 %) le nombre de caissiers et employés dans les commerces, passant de 319 000 salariés en 2004 à 270 000 en 2016. Synonyme de gain de temps pour les clients, « pour l’actif occupant, cela signifie la possibilité de ne plus exercer un métier qui figure parmi les 5 plus pénibles selon la DARES (Direction des études et statistiques, ministère du Travail). »

Le métier de manutentionnaire – classé parmi les plus pénibles et les moins sécurisant- connaît la même tendance et ses effectifs ont fondu dans les mêmes proportions sous l’effet de l’arrivée de robots manutentionnaires capables de déplacer de lourdes charges.

Nouveaux métiers et formation

Face à la disparition de certains métiers, l’étude souligne aussi que l’arrivée de l’intelligence artificielle et de la robotique apporte de nouveaux métiers. Géomaticien, ingénieur cloud et virtualisation, coach pour machines… Difficile encore aujourd’hui d’imaginer le contenu précis de ces professions. Mais face à ces évolutions, l’étude invite à mettre en place des possibilités « de se former tout au long de sa vie par la formation professionnelle. Il faut dans permettre aux actifs d’accéder à une palette large de nouvelles compétences leur permettant de devenir « employables, et qui sera une véritable assurance contre le chômage ».

Quelques consignes de la sécurité informatique

Un incendie qui détruit vos bureaux, un cambrioleur qui vole vos équipements informatiques, un virus qui bloque votre pc, sont autant d’illustrations des menaces auxquels vous êtes exposé.
Vous n’avez pas pu manquer l’information. Sur les sites internet, dans vos mails, tout le monde veut recueillir votre accord pour utiliser vos données personnelles. Depuis le 25 mai est entrée en vigueur la nouvelle réglementation concernant la protection des données (RGPD). Elle instaure les mêmes règles dans tous les pays d’Europe. Pour l’entreprise, cela consiste notamment à élaborer et à mettre en place une stratégie de sécurisation informatique. Le postulat est que la perte même partielle des données professionnelles met votre entreprise en danger et engage votre responsabilité pénale. Voici quelques conseils de base pour vous protéger.
Il faut prévenir, avant tout :
La première règle est d’ouvrir une session de Windows avec un mot de passe sécurisé. Ainsi, seuls les utilisateurs autorisés peuvent accéder aux logiciels et aux informations contenus sur l’ordinateur et plus largement sur les serveurs. Cette identification permet aussi de mettre en place des profils permettant à l’administrateur de gérer des droits d’accès spécifiques. La prévention des risques passe forcément par le choix et l’installation d’un logiciel de sécurité efficace. Communément appelés antivirus, ces outils peuvent être beaucoup plus que cela. Les professionnels doivent privilégier des solutions « Internet Security » et bannir le gratuit. En effet, celui-ci ne propose qu’une détection de base et dans la plupart des cas se limitent aux traitements des menaces avérées, rarement à la prévention des risques. Un « Internet Security » étend la protection aux navigateurs Internet et aux risques liés notamment aux achats en ligne. Il propose la mise en place de stratégies pour anticiper et éviter l’installation sur votre PC de programmes malveillants.
Pouvoir corriger:
Vous devez effectuer des sauvegardes systématiques et régulières de toutes les données sensibles de votre entreprise. Pour cela, vous pouvez choisir plusieurs solutions. La plus efficace, c’est la sauvegarde automatisée et délocalisée sur un espace en ligne sécurisé et confidentiel. Il suffit d’installer sur le PC l’utilitaire qui permet la sélection des données et le paramétrage de la fréquence des transferts automatiques. Dernier conseil, conditionnez le choix de votre partenaire aux garanties contractuelles qu’il apporte et à la localisation de ses serveurs de stockage en France ou en Europe (réglementation plus protectrice que celle des États-Unis). Félicitations, votre entreprise a compris l’enjeu et s’est déjà organisée techniquement pour se prémunir des risques et anticiper les conséquences. Mais avez-vous pensé au facteur humain ? Sensibiliser vos collaborateurs sur cet enjeu doit être votre priorité quotidienne. La protection informatique est l’affaire de tous !

Manque d’expérience, formation inadaptée, informations insuffisantes les obstacles rencontré à la recherche d’emploi des jeunes ?

À l’heure où les conditions d’emploi s’améliorent pour les jeunes diplômés, des difficultés persistent pour certains d’entre eux et tous ne parviennent pas à être embauchés immédiatement après l’obtention de leur diplôme. Une étude de Wizbii, plateforme professionnelle pour l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes a réalisé auprès d’Opinion Way une étude portant sur le comportement des Français de 18 à 30 ans face à la recherche de leur premier emploi.

Il en résulte que c’est le manque d’expérience professionnelle qui empêche le plus les diplômés de trouver un travail aujourd’hui : en effet, nombreux sont les employeurs qui demandent plusieurs années d’expérience, que les jeunes n’ont pas acquises au sortir de leurs études. Il peut arriver également que la formation suivie ne corresponde pas dans les faits à la profession visée, ou que le diplôme obtenu ne soit pas assez reconnu par les entreprises.

Le deuxième obstacle conséquent que rencontres les étudiants sur le marché du travail est la difficulté à trouver assez d’informations et suffisamment d’offres d’emploi, avec des recherches non fructueuses ou aboutissant à des annonces qui ne correspondent pas à leur profil

GitHub met en service un programme de formation pour les universités

GitHub Education inclut les solutions Enterprise et Business dans un programme de formation à destination des universités. L’offre est gratuite et vise tous les établissements quelles que soient leur taille ou leur spécialité.

Le repère de partage de code GitHub, récemment acquis par Microsoft pour 7,5 Md$, multiplie les initiatives pour former des développeurs. La plate-forme propose aux universités, sans limitation de taille ou de spécialité de profiter d’un programme de formation impliquant ses solutions Enterprise et Business. Outre l’accès au référentiel de code, GitHub Education inclut une panoplie d’outils de développement au sein du pack Student Developer. Le programme intègre également des Classrooms qui permettent aux enseignants de distribuer plus facilement le code de départ et de collecter les devoirs. Parmi les cours les plus appréciés figurent le programme de démarrage (Jumpstart) d’Ada et les tutoriels TensorFlow de l’université de Stanford. Aujourd’hui, des lycéens ainsi que des étudiants d’universités et de bootcamps apprennent à coder dans 1,8 million de référentiels Classrooms. GitHub Education propose également des sessions de formation ouvertes aux enseignants via le programme Campus Advisors.

La reconversion professionnelle

Commencer sa propre mutation digitale, correspond pour beaucoup de cadres non digital-natives, à une véritable reconversion professionnelle.
Les dirigeants des grandes entreprises, ont vu leurs métiers se faire littéralement coloniser par les nouvelles technologies. Les plus belles marques, de L’Oréal à Axa, rivalisent d’énergie pour les accompagner dans cette mutation professionnelle dont la transformation digitale de l’entreprise toute entière est le point d’orgue. Mais personne ne semble avoir réalisé que ce qui est demandé aux individus, dont les titres sont directeur marketing, DSI, directeur retail, DRH… porte un nom que nul n’ose prononcer. Celui de reconversion professionnelle. Place à la reconversion professionnelle 2.0.

La numérisation des esprits

Face aux enjeux du numérique, les grands groupes comme AccorHotels, Axa ou la SNCF ont mis en place de véritables programmes destinés à permettre à leurs cadres et à leurs équipes de progresser dans les métiers du digital afin de les aider à eux-mêmes accompagner la digitalisation de leur entreprise.

Un florilège de dispositifs destinés à immerger les cadres dans le digital a éclos. On ne compte plus les learning expeditions dans les grands salons comme le CES de Las Vegas, le National Retail Federation Big Show de New York, le DMEXO de Cologne, le Mobile World Congress de Barcelone ou les Cannes Lions… Les digital days s’enchaînent entre les escales faites dans des villages de l’innovation, des séances d’e-learning, de reverse mentoring, d’executive coaching, de blended learning, de mobile learning, d’immersion dans des start-up, etc.

Les meilleurs professionnels, dont les CV, les lettres de motivation, le background académique et le pedigree font rêver, passent néanmoins pour des dinosaures aux yeux d’une nouvelle génération de collaborateurs, digital natives et concevant les métiers du commerce, du marketing, de la communication, de la gestion de la relation client, de l’informatique, avec des schémas de pensée, des réflexes et des méthodes parfaitement étrangères aux premiers. Les plus jeunes s’étonnent même de la nécessité d’avoir un Curriculum Vitae au format Word à l’ère des profils LinkedIn.

La face cachée de la digitalisation des cultures d’entreprises

Derrière ces tentatives d’encouragement et d’accompagnement des équipes à développer non seulement de nouvelles compétences, mais aussi un nouvel état d’esprit face à un monde qui change et se digitalise à tout va, se cache une réalité que personne n’ose nommer, faute peut-être de l’avoir vue.

L’effort demandé aux cadres ayant fait leur métier, comme on le faisait avant l’avènement du digital, pendant au moins la première moitié de leur carrière, nécessite un niveau, un degré et une intensité de changement quasi équivalent à celui que demanderait une reconversion professionnelle.

C’est donc une nouvelle version de la reconversion professionnelle qu’il convient désormais d’imaginer en intégrant les différences majeures entre une reconversion classique et une reconversion 2.0.

Dans le cadre de la reconversion classique, la personne est souvent à l’origine de cette décision importante. Avec la reconversion 2.0, les cadres n’ont pas demandés à devoir vivre un tel changement.
Lorsqu’un individu s’oriente vers une reconversion classique, c’est souvent pour renouer avec un rêve d’enfance, une passion enfouie, un hobby caché. Ainsi nous retrouverons le directeur financier d’une multinationale devenu jardinier-paysagiste, un directeur commercial de la banque en train de restaurer d’anciens avions de la seconde guerre mondiale, etc. Avec la reconversion 2.0, les personnes doivent s’intéresser et s’impliquer dans, un domaine qui ne les passionne pas nécessairement.
Lors d’une reconversion, la personne change généralement de contexte de travail : nouveau lieu, nouveaux collègues, nouveaux outils… La reconversion 2.0 n’offre pas ce type de rupture.
Après une reconversion classique, l’individu perd le titre inscrit sur sa carte de visite et les attributs symboliques qui l’accompagnent. Avec la reconversion 2.0 il conserve un titre qui par ailleurs désigne une nouvelle réalité professionnelle, un nouveau métier en soi, du moins une manière de le faire radicalement différente.
Quatre éléments clés qu’il est impératif d’intégrer à l’analyse qui s’effectuera avant, pendant et après le déploiement d’un programme RH de digitalisation. Quatre éléments qui mettent surtout en lumière la difficulté, la complexité et la gravité du sujet.
Continuerons-nous à adopter la politique de l’autruche, en n’appelant pas un chat un chat ? Le terme de reconversion professionnelle est évidemment anxiogène. Mais les métiers de la reconversion ont certainement une très belle carte à jouer si les professionnels des ressources humaines s’attellent à les aider à adapter leurs méthodes et leurs savoir-faire à la nouvelle problématique de la reconversion 2.0.

Vers une révolution numérique du ministère des Armées

Le ministère des Armées prend la mesure de la révolution numérique et met en place la Direction générale du numérique et des systèmes d’information et de communication (DGNum).

Issue d’une volonté commune du Président de la République et de la ministre, le ministère des Armées évolue et subit une grande transformation numérique, que Florence Parly, ministre des Armées, souhaitait d’ailleurs depuis fin novembre 2017. La DGNum remplace dès lors la Direction générale des systèmes d’information et de communication (DGSIC), qui avait un rôle de prescripteur et ne pouvait donc pas gérer la mise en application par les organismes

Il s’agit donc d’une refonte et la nouvelle Direction peut à présent vérifier que les clauses techniques sont respectées, de nouveaux leviers lui permettant d’arbitrer. Ce n’est plus un organisme consultatif, bien qu’elle reste dans une logique de coordination et de discussion, car elle se doit d’assurer la cohérence globale des systèmes d’information et de communication du ministère des Armées, tout en améliorant les conditions dans lesquelles sont conduits les projets.

UNE TRANSITION NUMÉRIQUE ESSENTIELLE
L’évolution constante du domaine du numérique en France entraîne d’une part un bouleversement profond des usages et corrélativement, une évolution des attentes des citoyens et des agents. S’ajoute à cela l’apparition de nouvelles menaces et une recomposition des formes de conflits. Pour répondre à ces défis et ainsi se placer au premier plan de la transformation numérique, le ministère des Armées s’est fixé trois objectifs : garantir la supériorité opérationnelle et la maîtrise de l’information sur les théâtres d’opérations ; renforcer l’efficience des soutiens et faciliter le quotidien des personnels ; et améliorer la relation au citoyen et l’attractivité du ministère.

Pour mener à bien cette transformation numérique et atteindre les objectifs fixés, le ministère doit relever trois défis, à savoir : la maîtrise et le traitement de la donnée, la refondation d’un socle numérique sécurisé et performant et enfin offrir à chacun la possibilité d’apprendre et de s’approprier de nouveaux usages dans son métier.

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DU NUMÉRIQUE, CHEF DE LA DATA
Le Directeur général du numérique devient administrateur ministériel des données du ministère des Armées. A travers ce nouveau rôle, il est chargé de fixer le cadre réglementaire dans lequel va s’inscrire l’exploitation des données, dans le respect de la législation sur les données personnelles et les niveaux de confidentialité, briser les silos par la mise en place de data lakes et faire oeuvre d’acculturation auprès des responsables du ministère. Des cas d’usages ont déjà été identifiés, en lien avec la maintenance aéronautique ou la reconversion des militaires.

RÉNOVER L’INTRANET POUR FAVORISER L’ÉCHANGE DE DATA INTERMINISTÉRIEL
Pour maximiser la cybersécurité et accueillir les nouveaux usages découlant de la transformation numérique, la rénovation de l’intranet du ministère, « Intradef », est indispensable. Cette tâche passe à la fois par une mission dédiée, la « Mission de sécurisation et de refondation du réseau Intradef », lancée en février 2018 ; mais aussi par la mise en place des briques du projet Défense Plateforme. Ce projet a pour objectif d’offrir un socle technique commun à l’ensemble des systèmes d’informations du ministère, notamment à travers de la Passerelle d’Echange Sécurisée (PES), qui vise à maîtriser les échanges de données entre l’intranet et l’Intradef, sous un haut niveau de sécurité.

UNE ÉVOLUTION DES COMPÉTENCES DES AGENTS
Enfin, la transformation numérique du ministère des Armées, doit s’opérer via une évolution en profondeur des métiers. Et ce, en faisant en sorte que l’ensemble des initiatives des transformations de métiers converge vers une même cible. Car selon le ministère, c’est en créant des conditions favorables au développement des compétences que chacun pourra évoluer professionnellement et ainsi, être acteur de la transformation numérique.

La DGNum, dirigée par le Vice-amiral d’escadre Coustillière, est actuellement constituée d’une équipe, civils et militaires, experts dans les domaines numérique et informatique. Cet effectif devrait évoluer à environ 60 agents d’ici début 2019, en raison d’un besoin de qualifications spécifiques, tels que des superviseurs, des juristes, ou même des professionnels de la gestion de projets en lien, par exemple, avec la fabrique numérique.

Numérique-Informatique

L’informatique a envahi notre quotidien professionnel et personnel. Impossible de s’en passer aujourd’hui. Donc : le besoin de spécialistes compétents va croissant, que ce soit dans les réseaux, les télécommunications ou encore le développement.
Découvrez quelles études permettent de se former et d’intégrer ce secteur, de bac+2 à bac+5.

BTS, DUT : être actif en deux ans après le bac
Les informaticiens sont toujours très recherchés par les entreprises, spécialement dans le cadre de la maintenance informatique ou même du développement.
Pour se former, il existe aujourd’hui 3 spécialités, Le BTS Services Informatiques aux Organisations option solutions d’infrastructure, systèmes et réseaux (SIO-SISR), le BTS Services informatiques aux organisations option solutions logicielles et applications métiers (SIO – SLAM), et le BTS Systèmes numériques, option informatique et réseaux (ex BTS IRIS).
Par ailleurs, on trouve 7 DUT à vocation informatique avec différentes spécialisations (informatique industrielle, télécommunications, réseaux…), prouvant à quel point la demande est forte.
Quelles autres possibilités pour se former au numérique et au digital après le Bac ?

Université : des diplômes de bac+3 à bac+5
L’université propose une filière en informatique, de la licence au master. Découvrez ici comment s’organise cette filière et quelles options choisir en fonction de votre projet.
Autre filière qui connaît un succès auprès des recruteurs : Miage (méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) car elle permet d’acquérir une double-compétence intéressante en informatique et en gestion.
Si vous avez déjà un bac+2 et que vous souhaitez vous spécialiser, vous pouvez opter pour une licence professionnelle, qui vous donnera un niveau bac+3, ou intégrer un IUP qui vous donnera un niveau bac+5 en trois ans. Retrouvez toutes les poursuites d’études après un bac+2 résumées ici.

Ecole, choisissez votre spécialité
Poursuivre après un bac+3 est incontestablement un bonus sur le marché de l’emploi. Les SSII, cabinets de conseil et d’audit, organismes financiers et autres services d’études et de recherches s’arrachent les jeunes diplômés de bac+5 en informatique.
Pour obtenir le niveau et la spécialité que vous souhaitez, vous avez le choix entre de nombreuses écoles d’ingénieurs et écoles spécialisées… Tout va dépendre de votre projet professionnel et du type d’études que vous souhaitez faire. Découvrez justement les critères qui vous permettront de faire le bon choix. Besoin de pistes d’écoles permettant de continuer après un bac+3 ?

Et si vous visez un niveau encore supérieur, notamment afin de briguer des postes de chef de projet ou dans le cadre d’une expatriation, visez un Mastère spécialisé d’une grande école.

Quelles peuvent être les solutions pour ces jeunes sur diplômées ?

Le problème des étudiants sur diplômées ne date pas d’hier, il y a 15 ans on parlait déjà du problème des jeunes sur diplômées pour les postes qu’ils occupent. Aujourd’hui encore ce problème persiste en France et l’insertion des jeunes diplômés est toujours en danger et en particulier pour les jeunes diplômés ayant fait de longues études. Les jeunes qui eux font des études courtes ont plus de chance de trouver un emploi.

Mettre en avant des compétences propres à des offres d’emploi ; Orientez votre CV et votre discours dans le sens de l’offre à laquelle vous postulez. Ne parlez pas de vos nombreux diplômes si le poste n’en requiert pas tant. Vous pouvez également préciser qu’une partie des connaissances acquises lors de votre cursus vous seront utiles plus tard, mais que pour le moment vous souhaitez avoir de l’expérience dans le domaine qui vous plait le plus. C’est également l’occasion de mettre en avant vos soft skills, ces compétences qui sont trop peu mises en avant sur les CV et qui peuvent être un réel atout.

Mettre en avant sa motivation et son implication dans le milieu professionnel ; Si vos diplômes posent problèmes, montrez-vous motivés et impliqués dans votre travail. Montrez au recruteur que vous avez votre chance et que vous n’êtes pas sur-diplômée pour ce poste mais qualifié pour réaliser les tâches demandées.

Cibler des entreprises où des candidats avec un profil similaire au vôtre ont été embauchés ; En tentant des entreprises qui ont déjà recruté des profils similaires au vôtre, vous augmenterez vos chances d’avoir un entretien plutôt qu’un refus immédiat. De plus, c’est aussi l’occasion d’user de votre réseau d’anciens étudiants de la même école ou formation.

Développer son réseau professionnel ; Beaucoup d’annonces ne sont pas automatiquement diffusées sur des sites d’emploi, mais passent plutôt par le bouche à oreille ou les réseaux fermés. Veillez à bien développer votre réseau professionnel afin que celui-ci puisse vous aider en retour lors de votre recherche d’emploi.

Partir à l’étranger ; Dans certains pays et en fonction des secteurs d’activité, la concurrence est moins forte. Une solution est alors de partir à l’étranger, là où le savoir-faire français y est apprécié et demandé.

Une expérience professionnelle à l’étranger peut être un élément significatif sur un CV pour se faire embaucher par la suite lors d’un retour en France. Et si jamais vous ne revenez pas en France, cela voudra dire que vous avez réussi ailleurs!

 

Les compétences qui manquent au jeunes diplômés

Selon 60% des managers, les étudiants fraîchement diplômés manquent d’esprit critique et d’aptitude à résoudre les problèmes. Il s’agit de trouver des solutions au lieu d’attendre des directives pour surmonter un défi.

Parallèlement, 44% des managers trouvent que les jeunes diplômés ont de faibles compétences en expression écrite. Peu importe le poste que vous occuperez, vous devrez forcément communiquer autrement qu’en face à face ou par téléphone.

Enfin, 39% du panel estime que les jeunes diplômés doivent améliorer leurs aptitudes à s’exprimer en public. Pour gravir les échelons, vous devrez à un moment donné discuter de vos idées en public ou faire une présentation. Heureusement, cette situation n’est pas sans issue.

C’est en accumulant de l’expérience professionnelle que vous perfectionnerez votre esprit critique et vos capacités à résoudre les problèmes. Entre temps, aidez-vous de livres, en particulier de livres de business recommandés par des personnes en qui vous avez confiance. Vous pouvez améliorer votre rédaction en vous entraînant et en vous aidant de cours en ligne gratuits.

Pour devenir un bon orateur, servez-vous d’applications permettant de vous entraîner à vous exprimer en public pour apprendre quelques astuces et évidemment, exercez-vous régulièrement. Commencez en douceur (prenez la parole au cours de réunions) et allez-y crescendo.

Donc Chers jeunes diplômés, d’après une nouvelle recherche, vous êtes raisonnablement bien préparés à l’entrée sur le marché du travail. En outre, vous maîtrisez les compétences dont vous avez besoin pour décrocher un bon poste et réussir votre carrière. C’est une bonne nouvelle !