Bio c’Bon placée en redressement judiciaire et en passe d’être rachetée
L’enseigne française de distribution spécialisée Bio c’Bon, en difficulté financière et qui intéresse plusieurs acteurs du secteur, a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris, a annoncé le groupe mardi 8 septembre.
« Cette décision s’inscrit dans le cadre du processus de cession concurrentielle qui a été initié durant l’été », explique l’enseigne, qui avait déjà reçu des marques d’intérêt de cinq groupes à la fin du mois d’août. Le placement en redressement judiciaire va « permettre aux différents acteurs qui avaient manifesté un intérêt pour notre enseigne de remettre une offre de reprise formelle ».
Le groupe possède 158 magasins en propre
Fondé en 2008 par Thierry Brissaud, Bio c’Bon emploie 1 500 personnes et possède 158 magasins en propre. Troisième distributeur spécialisé en France en termes de parts de marché derrière Biocoop et Naturalia, il est le seul à s’être implanté à l’étranger avec près de 40 points de vente en Italie, Espagne, Suisse, Belgique et Japon.
Le président de Bio c’Bon, Thierry Chouraqui, s’est dit « positif » en ce qui concerne l’avenir de l’entreprise « car les multiples marques d’intérêt qui se sont manifestées semblent rassurantes ». « Et nous sommes confiants [sur le fait] que l’option retenue sera celle qui permettra d’assurer le plus durablement les emplois du groupe », a-t-il plaidé.
Le groupe familial Zouari, actionnaire de référence de l’enseigne de surgelés Picard et l’un des principaux franchisés de Casino, a déjà manifesté son intérêt. Carrefour, Casino et les enseignes spécialisées Biocoop et La Vie claire seraient aussi intéressés, selon Le Figaro.