Le village de l’emploi
le sésame de l’emploi
L’espoir de tout jeune diplômé est de trouver un emploi valorisant dès l’obtention du diplôme. Ce rêve tout à fait légitime, est commun à tous les nouveaux diplômés. Malheureusement, seule une minorité de ces nouveaux arrivants sur le marché de l’emploi le réalisent. À l’exception des lauréats du Village de l’emploi !
Êtes-vous étonné par cette révélation ? Nous comprenons votre étonnement au vu de la complexité de la problématique du chômage des jeunes, mais cet exploit unique est bel et bien réalisé par le Village de l’emploi.
Qu’est-ce que le Village de l’emploi ?
Le Village de l’emploi est un centre parisien de formation en informatique axée sur les métiers Systèmes de l’information (SI). Il se distingue des autres formations privées et publiques en informatique par son concept ou modèle, sa méthode de formation et son écosystème.
Nous vous expliquerons tout cela au fur et à mesure de votre lecture. Sachez d’emblée que l’idée même de la création de ce hub de l’emploi a germé dans l’esprit d’un jeune diplomé en réponse à la problématique du premier emploi.
Rien d’étonnant dès lors à ce que le modèle du Village d’emploi fonctionne parfaitement. Le taux d’embauche des lauréats VDE est de 100 %, soit Environ 6000 jeunes qui ont lancé des carrières professionnelles brillantes grâce à la formation VDE.

Village de l’emploi : le concept
L’écosystème
Commençons par une révélation vraiment étonnante : un jeune diplomé VDE n’a nullement besoin de scruter les offres d’emploi et d’envoyer des dizaines de C.V. !
Le recrutement se fait à l’intérieur même du Village grâce à une structure dédiée (des spécialistes en recrutement des profils SI) par des entreprises reconnues dans le marché Système de l’information.
Le principe est innovateur et simple, mais il fallait oser y penser et le mettre en œuvre. L’entreprise recruteur (nommée entreprise partenaire ou sponsor) présente à une cellule interne village des projets SI nécessitant des profils bien précis. Les spécialistes du Village de l’emploi analysent ces missions, les expliquent aux lauréats intéressés et organisent des entretiens d’embauche. À cet égard, il importe de signaler que des ateliers de recrutement sont organisés au préalable pour préparer le jeune diplomé candidat au poste proposé à l’entretien de recrutement.
Une fois qu’un accord est convenu entre le lauréat VDE et le recruteur sponsor, un contrat CDI trois ans, respectant tous les droits accordés aux salariés, est signé par les deux parties.
L’accompagnement chez le recruteur partenaire
Durant la période de 3 ans à passer chez l’entreprise partenaire VDE, le jeune diplomé (devenu salarié) est accompagné par les formateurs du Village d’emploi. Ainsi, la jeune recrue bénéficie de leur expertise et de leur expérience en Systèmes d’information. Ces experts SI l’aident à résoudre les problèmes rencontrés et à s’intégrer au monde de l’entreprise. Cette démarche satisfait les attentes des recruteurs qui préfèrent embaucher des jeunes diplômés immédiatement opérationnels.
Une autre surprise de taille vous attend : la formation au Village de l’emploi est totalement gratuite, elle est supportée par les entreprises partenaires qui recrutent les lauréats : quoi de mieux ?
Village d’emploi : la méthode de formation
Le programme de formation du hub d’emploi VDE est également unique. La transmission du savoir se fait essentiellement par le pratique. Certes, un court volet théorique est prévu au début du cursus pour permettre à tous les inscrits de parler le même langage (jargon et concepts du métier), mais l’apprentissage est principalement pratique. Des ateliers sont prévus, un matériel didactique riche est mis à disposition, un suivi personnalisé est réalisé par les formateurs experts, des projets et des missions inspirées du réel sont réalisés par les étudiants.
Au terme de sa formation qui dure quelques mois (selon le parcours académique des élèves ; un bac+2 est exigé au minimum), le lauréat VDE est parfaitement opérationnel et à même d’intégrer une équipe SI chargée de concevoir et exécuter des chantiers Systèmes de l’information.
Il est à rappeler que les entreprises informatiques se plaignent justement du fait que les diplômés universitaires ne sont pas opérationnels dès leur recrutement. Ce n’est nullement leur faute. Tout le milieu sait que l’université et la majorité des écoles privées accordent trop d’importance à l’enseignement théorique au détriment de l’aspect pratique.
Comment s’inscrire au Village d’emploi ?
Nous n’avons pas présenté tous les avantages et particularités de l’apprentissage VDE. Vous pouvez trouver tous les détails sur le site du Village.
L’admission au Village d’emploi est facile, il vous suffit de remplir le formulaire d’inscription. Les conditions d’accès sont simplifiées : un bac+2 et une tonne de motivation et de prédisposition à travailler dur. La formation VDE est sérieuse et exige une totale implication du candidat. C’est ce que l’équipe dédiée à l’évaluation des candidatures d’inscription cherche à déceler chez les nouveaux inscrits.
Peu importe la nature de votre formation de base (littéraire, informatique, scientifique ou commerciale), si vous possédez un bac+2 au minimum et que vous êtes séduit par le secteur de l’informatique, le Village de l’emploi vous offre l’opportunité de construire en mode accéléré une carrière prometteuse.
Après l’étude et l’acceptation de votre dossier d’inscription, vous serez orienté.e vers la filiale la plus adaptée. Un programme personnel (modules de formation) vous sera recommandé pour combler vos lacunes.
Le hub d’emploi VDE est un sésame qui vous ouvre les portes de l’emploi et un tremplin qui vous expulse vers des postes de responsabilité. Vous gagnerez plusieurs années et deviendrez un expert SI confirmé au terme de votre parcours VDE (formation en interne + Contrat CDI 3 ans).
Rejoignez les milliers de jeunes villageois (communauté VDE) pleinement épanouis sur les plans professionnel et personnel. Pensez à lire leur témoignage sur le livre d’or du Village ou à les écouter sur notre chaîne YouTube.
Au milieu de la crise sociale inédite que traverse la France avec les « gilets jaunes », le patronat est dans sa bulle. Sans doute craint-il les conséquences de la contestation sur l’activité économique. Mais pour le reste, il coule des jours tranquilles, choyé par Emmanuel Macron, qui a répondu à la plupart de ses attentes, et bizarrement ignoré par les « gilets jaunes ».
Quand ceux-ci réclament des hausses de salaires, ils ne se tournent pas vers le Medef mais vers l’Etat, comme si c’était lui qui arrêtait, au-delà du smic, les hausses de rémunération dans les entreprises privées. Et si bon nombre de manifestants sur les ronds-points souffrent de la précarité, on ne les a guère entendus exprimer des revendications sur la question du chômage.
Dans ce contexte tendu, la négociation sur l’assurance-chômage, engagée en novembre 2018, revêtait une importance capitale, ne serait-ce que pour montrer qu’il est encore possible dans ce pays d’obtenir des résultats par le dialogue entre partenaires sociaux. Les organisations patronales – le Medef, la CPME et l’Union des entreprises de proximité (U2P) – ont pourtant décidé, lundi 28 janvier, d’arrêter leur participation.
Le prétexte ? Le jeudi 24 janvier, dans la Drôme, le chef de l’Etat a affirmé une autres fois sa volonté de réguler le recours aux contrats courts par un système de bonus-malus. Face à la fronde, M. Macron a opportunément et fermement rappelé une promesse de sa campagne. Fin septembre 2018, le « document de cadrage » du premier ministre remis aux partenaires sociaux pour cette négociation, qui fixait l’objectif d’une économie de 3 milliards à 3,9 milliards d’euros pour l’assurance-chômage en trois ans, leur laissait le soin de trouver la bonne solution pour réduire le recours aux contrats courts.
L’Etat va prendre la main
Depuis vingt ans, les CDD de moins d’un mois ont été multipliés par 2,5, ce qui représente un surcoût de 2 milliards d’euros pour l’Unedic. Les entreprises, a affirmé Laurent Berger, « utilisent et surabusent des contrats courts ». Pour le secrétaire général de la CFDT, elles « font payer à l’assurance-chômage leur flexibilité interne ». Un système de bonus-malus finirait à moduler les cotisations chômage des employeurs, actuellement de 4,05 %, en fonction du taux de rupture des contrats de travail. Le patronat est vent debout face à une telle réforme, soutenue par les syndicats. Pour Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, elle mènerait à « détruire des CDD et des emplois d’intérim sans pour autant créer des CDI ».
Pour couvrir sa désertion des discussions en cours, qui étaient dans l’impasse et devaient s’achever le 20 février, le Medef a dénoncé l’intervention du président de la République « semblant indiquer que le bonus-malus se mettra en place et ce, quel que soit le résultat de la négociation ». « Tous les efforts menés par les négociateurs pour “déprécariser” les contrats courts ont ainsi été balayés d’un revers de main », a annoncé la CPME.
Le patronat pratique ainsi une politique de la terre brûlée. Alors que le chômage, malgré une légère baisse en 2018, reste à un niveau élevé, la recherche d’un compromis était urgente. C’était aussi l’occasion d’exposer à un président qui ignore volontiers les corps intermédiaires qu’ils savent faire preuve de sagesse. Le patronat a choisi l’option de l’irresponsabilité. L’Etat va prendre la main et, à l’arrivée, il n’y aura que des perdants.