Aigle Azur confirme avoir reçu plusieurs offres de reprise, qui restent à renforcer
La compagnie aérienne, accordé en redressement judiciaire, avait été contrainte de cesser tous ses vols le 6 septembre.
Aigle Azur a apporté, le 9 septembre, avoir reçu quatorze offres de reprise. Mais, celles-ci sont à affermir et « ne sont pas exécutables en l’état », a établi la compagnie aérienne à l’issue d’un comité d’entreprise (CE) extraordinaire entamé dans l’après-midi.
Dans le détail, ces manifestations d’intérêt concernent essentiellement des « actifs isolés », mais proposent également des « projets de reprise plus globaux », a détaillé Aigle Azur, mi en redressement judiciaire: « Ces offres de reprise de la société sont toutes à parfaire. »
« Leur sérieux industriel et leurs financements devront être confirmés dans les délais impartis », a établi la compagnie. Les membres du CE doivent se prononcer mercredi soir sur l’offre qui leur semble répondre le mieux aux intérêts de l’entreprise et de ses travailleurs.
Une offre d’Air France
« Avec les organes de la procédure, l’administrateur judiciaire va désormais tenter de mettre en état ces offres afin de parvenir à un plan de cession », d’après Aigle Azur. Le tribunal de commerce devra trancher sur l’avenir de la compagnie lors d’une audience lundi prochain.
Plus tôt lundi, Air France, qui avait été évoqué ces derniers jours comme repreneur potentiel, avait annoncé à l’Agence France-Presse avoir mi une offre, sans en donner la teneur. D’autres sociétés, comme le groupe Dubreuil, propriétaire majoritaire d’Air Caraïbes, ont aussi fait savoir avoir déposé une offre, sans en commander non plus les détails.
En redressement judiciaire et ayant dû cesser tous ses vols vendredi 6 septembre, Aigle Azur est dans une telle impasse financière qu’elle ne peut ni dédommager financièrement ses clients ni même assurer la réinsertion des voyageurs dont le vol de retour a été aboli. Avec ses onze avions, la compagnie a transporté 1,88 million de passagers en 2018.