Archive dans 2022

« La Mobilité internationale des salariés » : un délicat exercice de ressources humaines

Le livre. Dans certains pays, la signature d’un contrat de travail local est obligatoire avant de pouvoir prétendre à une autorisation et à un visa de travail. Dans d’autres, les traditions imposent que seul un autochtone puisse diriger les équipes nationales. Lorsque l’expatriation d’un collaborateur est prévue, l’entreprise comme le salarié doivent évoluer dans les méandres souvent opaques des réglementations et des pratiques culturelles du pays d’accueil.

Dans La Mobilité internationale des salariés (Gereso), Isabelle Desmidt fait le point sur les multiples réflexes à avoir pour organiser les départs comme les retours des collaborateurs. « La mobilité commence bien avant le déménagement ou la rédaction de l’avenant [de mobilité] », résume l’autrice, responsable mobilité internationale chez RATP Dev. Cotisations sociales, obligations fiscales, mode de calcul des rémunérations de mobilité, adaptation à la variation des taux de change, modalités pratiques du transfert du salarié, mais aussi de sa famille… Les points d’attention sont nombreux.

Son guide pratique propose, au fil des pages, une démarche décomposée en dix étapes-clés : de la définition initiale de la mission jusqu’à la réalisation de son bilan au retour du salarié, en passant par la sélection du candidat ou l’organisation opérationnelle du transfert. Isabelle Desmidt présente, pour chacune d’elles, des exemples de documents types (grille des primes de mobilité, charte de déménagement…), sur lesquels les organisations peuvent s’appuyer.

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En leitmotiv, l’ouvrage martèle qu’afin que la mission à l’étranger se déroule sans accroc les entreprises doivent faire preuve d’anticipation, tant pour réaliser les formalités administratives que pour mener leurs process internes.

Un suivi attentif de la phase de réintégration

Soulignant que « les délais d’obtention des autorisations de travail et de séjour sont souvent très longs », Mme Desmidt appelle, par exemple, à les demander très rapidement après la signature du contrat. De même, elle invite à organiser la réintégration professionnelle du salarié « très en amont de la date prévue de retour » (six mois avant la fin de la mission).

L’autrice explique en quoi la gestion d’un transfert est un délicat exercice de ressources humaines. Une expatriation réussie implique de choisir le bon profil pour le bon poste. La maîtrise des « soft skills » (compétences non techniques) apparaît, de ce point de vue, déterminante : capacité d’adaptation à de nouveaux modes de raisonnement, connaissance de soi, volonté permanente d’apprendre, etc.

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Election présidentielle 2022 : les premières pistes du programme économique du candidat Macron

« Bien vivre de son travail », « inventer un nouveau modèle de croissance », « investir pour transformer », « une Europe protectrice »… il s’agit bien de slogans de campagne d’Emmanuel Macron, mais il n’était alors pas président de la République. Déclinés en une douzaine de chapitres, ils figuraient dans le livret de trente pages distribué lors de la conférence de presse au cours de laquelle le candidat d’En marche ! avait dévoilé son programme pour un premier mandat. C’était le 2 mars 2017.

Que reste-t-il aujourd’hui du Macron d’il y a cinq ans, qui avait choisi de dérouler son projet sous l’en-tête « Retrouver notre esprit de conquête pour bâtir une France nouvelle » ? Après un quinquennat marqué par la crise des « gilets jaunes », la pandémie de Covid-19 et désormais la guerre en Ukraine, le chef de l’Etat se voit contraint de faire évoluer son discours et son style. Il s’agit de rassurer les Français, tout en continuant à insuffler le volontarisme dont il a fait sa marque de fabrique.

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Si le slogan « Libérer, protéger » se voulait le résumé de son programme économique et social en 2017, le candidat de 2022 insiste d’abord sur la protection, en particulier du pouvoir d’achat. Autres évolutions : l’accent mis sur la souveraineté du pays et la nécessité de recréer sa puissance industrielle. Le tout, en mettant en scène son souhait d’associer davantage ses compatriotes et les corps intermédiaires à son projet. « Je veux pouvoir faire différemment, car cette période nous a tous changés », assure-t-il dans une vidéo mise en ligne vendredi 4 mars par son équipe de campagne.

« Copie globale autour du 20 mars »

A un mois du scrutin, Emmanuel Macron n’a toujours pas dévoilé de projet détaillé. Son équipe a pourtant finalisé un livret du même type que celui de 2017, qui devrait être distribué dans des boîtes aux lettres des Français d’ici à une dizaine de jours. « Pour le moment, nous privilégions les annonces perlées », euphémise l’entourage du président candidat, qui a enchaîné depuis une semaine une lettre dans la presse quotidienne régionale, une vidéo de campagne et une séance très encadrée de questions-réponses avec des Français à Poissy (Yvelines), lundi 7 mars. Son équipe promet une « copie globale autour du 20 mars ».

Sans surprise, le volet économique y tiendra une place de choix. Selon nos informations, le programme comprendra plusieurs mesures estampillées pouvoir d’achat, qui passeront par de nouvelles baisses de fiscalité : une mesure sur les droits de succession – « Il faut plutôt accompagner les gens pour les aider à transmettre les patrimoines modestes », avait affirmé M. Macron au Parisien en janvier –, des baisses d’impôts de production et de cotisations sur les hauts salaires – proches de celles préconisées par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, en début d’année. Il y aura aussi un objectif de plein-emploi – sans toutefois de chiffre précis – afin de « mieux vivre de son travail », et des mesures pour articuler vie professionnelle et vie personnelle, comme la possibilité de décider ce que l’on veut faire de ses RTT. De quoi rappeler la proposition de la candidate du parti Les Républicains, Valérie Pécresse, de monétiser ses RTT.

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Le « savoir-être » des ex-salariés de l’hôtellerie-restauration séduit les autres secteurs

« J’ai pas mal roulé ma bosse », reconnaît Antoine Biewesch, 29 ans, qui a été tour à tour barman, maître d’hôtel et groom dans des établissements de prestige à Paris et en Suisse. Aujourd’hui, il est conseiller immobilier au sein d’une agence du réseau Orpi à Nogent-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. A l’instar d’Antoine, de nombreux salariés ont abandonné l’hôtellerie-restauration.

C’est une véritable hémorragie qu’a connue le secteur, déjà confronté à une pénurie chronique de main-d’œuvre avant la pandémie. « Avant la crise sanitaire, de 130 000 à 150 000 emplois demeuraient vacants, explique Vincent Sitz, président de la commission emploi-formation du Groupement national des indépendants hôtellerie-restauration (GNI), et entre les deux confinements, quelque 110 000 personnes ont quitté le secteur. »

La raison de cette désertion est connue : le secteur est peu attractif. Une étude de la direction de la recherche du ministère du travail (Dares) datant de 2018 le confirme : l’hôtellerie-restauration figure en tête des métiers les moins favorables au bien-être psychologique. Les horaires à rallonge, les coupures entre les services, le travail les week-ends et les jours fériés, les heures supplémentaires non payées, un style de management très pyramidal, voire quasi militaire… ont fait fuir nombre de salariés. Il faut dire que ceux-ci ont eu le temps de se remettre en question durant les confinements.

Enquête : Article réservé à nos abonnés « Il va falloir se rendre compte que les gens ne sont plus corvéables à merci » : dans l’hôtellerie-restauration, les départs de salariés se multiplient

Ils aspirent désormais à une « vie normale ». « Je n’ai pratiquement jamais accompagné mes enfants à l’école », regrette ainsi Morgane Rouanet, aujourd’hui en pleine reconversion professionnelle. Si, au départ, il y a une vingtaine d’années, elle a choisi l’hôtellerie-restauration « par vocation », elle souligne les carences du secteur : « Il y a une grande différence entre le rêve et la réalité. C’est vraiment très mal payé et il n’y a ni reconnaissance, ni promotion interne. » Ce que confirme Antoine Biewesch : « Même en mouillant sa chemise, il n’y a pas de reconnaissance », regrette le jeune homme.

« Compétences comportementales »

Certains secteurs, eux-mêmes en quête de main-d’œuvre, ouvrent leurs portes à ces reconvertis : c’est le cas, notamment, des services à la personne, de la grande distribution, de la logistique, de l’immobilier, des domaines où les conditions de travail sont jugées meilleures.

« Je suis persuadé que la main-d’œuvre venant du secteur est bien accueillie dans d’autres domaines, car leurs compétences comportementales sont appréciées », affirme Pierre Courbebaisse, président de l’AFEC, organisme de formation. Il est vrai que la liste de leurs atouts est longue : sens du service client, habitude de travailler dans l’urgence, faculté d’être à la fois au four et au moulin, dynamisme, grande adaptabilité… Autant de soft skills (« compétences comportementales ») aisément transférables dans d’autres secteurs.

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Du mieux pour les lanceurs d’alerte

Carnet de bureau. Irène Frachon (Mediator), Edward Snowden (écoutes illégales), mais aussi Marine Martin, Denis Breteau, et tant d’autres : les lanceurs d’alerte sont de plus en plus nombreux à oser dénoncer les crimes, délits ou simples menaces portés contre l’intérêt général par les entreprises. C’est au rythme d’une quinzaine par mois qu’ils se présentent désormais à la Maison des lanceurs d’alerte. Depuis sa création en 2018, cette association en a accueilli 316, dont 185 rien qu’en 2021, en particulier issus d’entreprises des secteurs de la santé, de l’environnement et de la finance.

Adoptée début février par l’Assemblée nationale, la proposition de loi du député Sylvain Waserman (MoDem) relative à la protection des lanceurs d’alerte vient de donner à ces salariés ou ex-salariés l’espoir que leur signalement aboutisse moins difficilement.

Quelques obstacles ont en effet été levés. « Ils ne doivent désormais plus passer par leur hiérarchie pour faire un signalement ; ils peuvent aussi faire appel à une organisation ou à un syndicat, et ils sont protégés par l’irresponsabilité civile ou pénale », explique Glen Millot, le délégué général de la Maison des lanceurs d’alerte, qui salue « des avancées significatives ». La proposition de loi Waserman apporte aussi une aide financière aux lanceurs d’alerte, protège les « facilitateurs », à savoir les organisations qui les accompagnent, et leur permet de saisir directement une autorité indépendante.

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Mais la situation va rester compliquée. « Ce que je regrette surtout, c’est l’absence de soutien psychologique. Face aux pressions des laboratoires, aux questions des médias, pendant des années de combat, on se sent très seul », souligne Marine Martin, lanceuse d’alerte sur les risques de la Dépakine prescrite aux femmes enceintes jusqu’en 2017, un antiépileptique responsable de troubles physiques et autistiques de milliers d’enfants.

Spirale

Malgré l’obligation européenne depuis 2019 d’établir des canaux de signalement dans toutes les entreprises privées d’au moins 50 salariés, en France, « seule une entreprise sur deux a mis en place un circuit de signalement », indique Franca Salis-Madinier, secrétaire nationale de la CFDT cadres et rapporteuse au Comité économique et social européen d’un avis sur la protection des lanceurs d’alerte en Europe. Un cadre pourtant vital à la résolution des affaires.

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Au départ, quand un cadre alerte son entreprise en interne, il ne se reconnaît pas comme lanceur d’alerte, le plus souvent, il veut juste régler un problème, qu’il s’agisse de fraude financière, d’atteintes à l’environnement, voire de risques sanitaires. Puis il est emporté dans une spirale, où il perd souvent son travail, et pas seulement. « Le cadre juridique de la loi Sapin II [de 2016] était très protecteur, mais ça ne m’a pas empêché d’être licencié », témoigne Denis Breteau, lanceur d’alerte et ex-cadre à la direction des achats de la SNCF. « Financièrement, c’est très lourd. La perte d’un salaire fait qu’on ne peut plus poursuivre la procédure judiciaire. Chaque expertise coûte très cher », renchérit Marine Martin.

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Au procès Deliveroo, le droit du travail et l’ubérisation en question

Ceux qui s’attristent d’un débat politique éclipsé par la guerre en Ukraine devraient venir assister à l’audience qui s’est ouverte, mardi 8 mars, devant la 31e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Au banc des prévenus, trois ex-dirigeants de la plateforme Deliveroo, et la société elle-même en qualité de personne morale, auxquels il est reproché de recourir à des « travailleurs indépendants » – les coursiers – qui, d’indépendants, n’auraient que le nom mais présenteraient l’immense avantage, pour l’entreprise, d’éluder les charges sociales.

Face à eux, plus d’une centaine de coursiers ou anciens coursiers qui se sont constitués parties civiles pour demander à la justice de reconnaître le « lien de subordination » qui les lie à la plateforme et leur imposerait les mêmes devoirs mais aucun des droits reconnus aux salariés. Le Code pénal qualifie ce délit de « travail dissimulé ». On est là au cœur du débat sur l’« ubérisation » de l’emploi, dont l’enjeu n’échappe à aucune des parties. Et c’est la première fois qu’il est porté devant une juridiction pénale.

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Au commencement sont des plaintes déposées par des coursiers, complétées par les enquêtes de plusieurs directions régionales du travail et de l’emploi et de l’office central de lutte contre le travail illégal ainsi que par des rapports de l’inspection du travail, pour les années 2015 et 2017. Les dates sont importantes, elles portent sur la période qui a vu l’avènement de ces plateformes – Deliveroo-France est née en 2015 – et plusieurs ajustements réglementaires sont intervenus depuis. Pour cette période, l’Urssaf a évalué à 6,4 millions d’euros le montant des cotisations sociales éludées.

Deux questions

Deux questions sont posées au tribunal correctionnel : de 2015 à 2017, cette société n’a-t-elle été qu’une plateforme de « mise en relation » entre clients et restaurateurs, ou a-t-elle organisé un véritable service de livraison de repas à domicile ? Le contrat qui la liait aux coursiers était-il une prestation de services ou constituait-il un détournement du droit du travail ?

Au premier jour du procès – il est prévu jusqu’au 16 mars – des témoins ont esquissé la complexité du débat. Le premier, Arnaud Mias, cité par l’accusation, enseigne la sociologie à l’université Paris-Dauphine et a participé à des travaux de recherche sur le fonctionnement de ces plateformes, dont Deliveroo. A partir des entretiens conduits auprès des livreurs, il distingue parmi eux trois catégories : ceux qui voient dans cette activité « ludique et sportive, sans la contrainte d’un patron, les atouts d’un job étudiant » leur offrant de quoi financer sorties et loisirs ; des « passionnés de la livraison à vélo », parmi lesquels s’expriment les plus fortes critiques à l’égard des plateformes ; et une troisième population, « en situation sociale et économique très dégradée », venue à cette expérience de coursier parce qu’elle est « la seule à être accessible facilement et sans formation » et qui exprime la satisfaction d’avoir « au moins un travail ».

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« Les quotas, je trouvais cela humiliant au début, mais sans eux il n’y aurait pas de femmes dans les conseils d’administration »

Dans les entreprises comme dans la fonction publique, l’accès des femmes aux postes de direction n’a jamais été un long fleuve tranquille. En 2011, la loi Copé-Zimmermann, qui impose des quotas de femmes dans les conseils d’administration et de surveillance, était adoptée. Un an plus tard était votée la loi Sauvadet pour la haute fonction publique. Marie-Anne Barbat-Layani, secrétaire générale du ministère de l’économie et des finances, retrace les évolutions survenues ces dernières années, notamment à Bercy.

Dix ans après la loi Sauvadet visant à nommer davantage de femmes à des postes à responsabilité dans la fonction publique, leur situation s’est-elle améliorée ?

C’est évident. Cette loi de 2012 est extrêmement ambitieuse. Elle demande de nommer 40 % de femmes dans des emplois de direction correspondant en partie aux comités exécutifs des entreprises. Certes, le ministère des finances avait un énorme retard en la matière. L’histoire l’explique. Avant 1974, par exemple, les femmes ne pouvaient pas intégrer l’inspection générale des finances. Le ministère était un milieu d’hommes, comme tous les lieux de pouvoir ou d’argent.

Quand je suis arrivée à Bercy, en 1993, mon chef m’a prévenue : « Tu vas voir la plus belle brochette de costumes gris de ta vie ! » Dans des locaux que je fréquentais souvent à l’époque, ceux du Club de Paris [où se négocient des solutions pour les Etats endettés], le plus court chemin qui reliait les deux salles où nous travaillions traversait les toilettes des hommes… Je passais en fixant la ligne bleue des Vosges ! Collaborer avec des femmes n’était vraiment pas habituel.

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Comment cela s’est-il manifesté dans votre parcours ?

Pendant mon stage de l’Ecole nationale d’administration (ENA), le préfet qui m’accueillait m’appelait « ma cocotte ». Mais je crois qu’il le faisait davantage par affection un peu paternaliste que par misogynie. Lorsque j’étais directrice adjointe au cabinet du premier ministre, entre 2010 et 2012, il m’est arrivé de l’accompagner à Londres. Alors qu’il déjeunait en tête à tête avec son homologue, les collaborateurs ont été installés dans une autre salle pour partager le repas des conseillers britanniques. Quand mon alter ego m’a trouvée assise au centre, en face de lui, il a paru totalement perdu. Il m’a demandé qui j’étais, si je m’occupais de la communication ! Il ne comprenait pas qui était cette bonne femme qui avait eu le toupet de s’installer à cette place…

Un haut fonctionnaire européen avec qui j’avais maille à partir m’a dit un jour que je ferais mieux d’être chez moi à élever mes enfants… A Bercy, un chef de service me croisant dans un couloir et constatant ma grossesse très avancée, m’a lancé dans un sourire : « Tu nous quittes ? » On a, en effet, longtemps considéré dans ce ministère que la tâche était trop lourde pour une femme, ou qu’elle devait renoncer à avoir des enfants. Les générations précédentes ont peut-être dû choisir. Pas la mienne.

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Avec son nouveau plan stratégique, Danone veut garder l’ensemble de ses métiers

L’entrée de l’usine Danone de Bailleul (Nord), en novembre 2020.

Une bouteille d’Evian avec des bulles. Cette innovation récente du groupe Danone à l’international a été mise en exergue par son nouveau directeur général, Antoine de Saint-Affrique, à l’occasion de la présentation très attendue de son plan stratégique, mardi 8 mars. Un rendez-vous fixé à la communauté financière à Evian-les-Bains (Haute-Savoie), fief de cette emblématique marque d’eau minérale, source de l’entreprise.

Ce plan baptisé « Renew Danone », censé dessiner le futur du groupe agroalimentaire français, doit « créer les conditions d’une croissance compétitive et durable, mais également celles d’une création de valeur durable », selon M. de Saint-Affrique. Avant de livrer sa feuille de route, le nouveau directeur général a pris le temps d’ausculter l’entreprise. Cela, pendant près de six mois, depuis son arrivée officielle au siège, boulevard Haussmann, à Paris, datant de mi-septembre 2021. Le successeur d’Emmanuel Faber, débarqué, lui, il y a quasiment un an, le 14 mars 2021, à la suite d’une crise de gouvernance inédite, savait la tâche ardue.

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Travaillant en binôme avec Gilles Schnepp, nommé président du groupe, après la dissociation des fonctions, il a œuvré en coulisses. Il a constitué son équipe de direction. Il a multiplié les rencontres avec les « danoners », les clients et les investisseurs, en France et à l’international. Surtout, il a étudié scrupuleusement les marques qui ont fait la réputation de l’entreprise, à l’instar d’Evian, Blédina, Actimel, Badoit, Activia ou Alpro. De quoi nourrir son diagnostic.

Sous-performance

A l’heure du verdict, les actionnaires activistes désireux de voir Danone céder des pans entiers de son activité, tantôt son activité laitière, tantôt celle des eaux en bouteille, resteront sur leur faim. M. de Saint-Affrique juge au contraire que le positionnement stratégique du fleuron du CAC 40 sur ses métiers, les produits laitiers frais et végétaux, les eaux en bouteille, la nutrition infantile et spécialisée, tous potentiellement en croissance de 3 % à 5 % par an, est unique et en ligne avec les tendances de consommation.

Il se félicite du riche portefeuille de marques et des implantations géographiques équilibrées du groupe. Enfin, il confirme la valeur du double projet économique et social de Danone, ainsi que celle de son rôle pionnier dans la santé par l’alimentation. Là s’arrêtent les satisfecit. M. de Saint-Affrique estime, en effet, que Danone souffre de sous-performance par rapport à la croissance de ses marchés. « Nous avons perdu des parts de marché dans trop d’endroits (…), pas investi ce que nous devrions dans nos marques », avait-il déjà esquissé, le 23 février, lors de la présentation des résultats annuels du groupe, ajoutant qu’il y avait « encore plein de choses à améliorer ».

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Egalité femmes-hommes : seize entreprises sanctionnées à cause de leurs mauvais résultats

La ministre du travail, Elisabeth Borne, lors d’une réunion consacrée à l’égalité femmes-hommes au travail dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, à l’Elysée, le 8 mars 2022.

Elisabeth Borne s’apprête à distribuer quelques coups de bâton. Dans un entretien au quotidien Les Echos, la ministre du travail a annoncé, lundi 7 mars, que seize entreprises « vont » faire l’objet de sanctions financières pour avoir manqué à leurs obligations en matière d’égalité professionnelle. Cette décision a été rendue publique à la veille de la Journée internationale des droits des femmes, afin d’accréditer l’idée que le gouvernement ne relâche pas son action contre les discriminations liées au sexe.

Les amendes administratives, qui seront infligées d’ici à quelques mois, après une procédure contradictoire, s’inscrivent dans le cadre d’un dispositif créé en 2018 : l’index d’égalité femmes-hommes. Désormais, les sociétés d’au moins 50 personnes doivent calculer et communiquer, chaque année, cet indicateur issu de la combinaison d’au moins quatre variables : l’écart des rémunérations, les disparités dans les hausses individuelles de salaires, le nombre de travailleuses augmentées à leur retour de congé maternité, la parité parmi les dix fiches de paye les plus élevées. Un cinquième paramètre est ajouté pour les entreprises comptant plus de 250 collaborateurs : la répartition des promotions en fonction du sexe.

Parmi les punis, il y a le club de football du Paris-Saint-Germain. Celui-ci souligne que le critère des dix plus hautes rémunérations « n’est pas adapté » au secteur professionnel.

Sur cette base, un système de notation sur 100 points a été mis en place. Si le résultat obtenu est inférieur à 75 pendant trois années consécutives, le patron s’expose à une pénalité pouvant atteindre jusqu’à 1 % de la masse salariale. C’est en vertu de cette mesure que seize sociétés, dont le nom a été transmis aux Echos, se font taper sur les doigts aujourd’hui. Parmi les punis, il y a le club de football du Paris-Saint-Germain (PSG). Sollicité par Le Monde, celui-ci souligne que le critère des dix plus hautes rémunérations « n’est pas adapté » au secteur professionnel. Autrement dit, les femmes ne peuvent pas gagner autant que les hommes les mieux payés. L’organisation Foot Unis, chargée de représenter les employeurs de la branche, a d’ailleurs demandé au ministère du travail s’il était possible d’aménager des textes qui, selon elle, fixent des objectifs hors de portée des clubs, du fait des très fortes singularités de leur modèle économique.

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Les quinze autres entreprises réprimandées ont une notoriété beaucoup plus faible que le PSG ou sont même inconnues du grand public : l’école de commerce Skema, le développeur de clichés Photobox, l’organisateur de voyages Egencia, etc.

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Guerre en Ukraine : les entreprises françaises du numérique sous le choc

L’éditeur français de jeux vidéo Ubisoft est présent en Ukraine depuis 2008.

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, les entreprises françaises du numérique sont en état de crise, bien au-delà des risques de cyberattaques. Marché relativement modeste, le pays était en revanche un important centre de travail pour les groupes d’informatique, d’ingénierie ou de jeux vidéo, attirés par les compétences des jeunes diplômés ukrainiens à des coûts salariaux deux à trois fois moins élevés qu’en Europe de l’Ouest.

Les entreprises françaises qui disposaient de bureaux en Ukraine ont passé ces douze derniers jours dans l’angoisse. Avec une urgence : mettre leurs salariés à l’abri. « Nous sommes dévastés », s’est émue la direction d’Ubisoft dans un message publié le 24 février, premier jour de l’invasion russe. L’éditeur de jeux vidéo, présent en Ukraine depuis 2008, dispose de bureaux à Kiev et à Odessa (Sud), deux villes visées par l’armée russe. Ubisoft dit avoir, dès la mi-février, « recommandé à toutes les équipes de se réfugier dans un endroit qu’elles considéraient comme sûr ». « Chaque membre de l’équipe a reçu des fonds supplémentaires pour l’aider à couvrir les coûts exceptionnels et a reçu son salaire en avance pour tenir compte de toute perturbation potentielle des systèmes bancaires », poursuit l’éditeur de jeux vidéo.

Ubisoft a mis à disposition « des logements alternatifs dans les pays voisins où [ses] collègues et leurs familles peuvent se réfugier s’ils le souhaitent et s’ils en ont la possibilité ». Le 1er mars, Ubisoft a décidé de suspendre ses activités en Russie.

« Aides financière, médicale et matérielle »

Egalement très présent sur place, notamment à Kharkiv (Est), Gameloft « a mis en place plusieurs mesures, afin d’assurer une stabilité financière à ses employés sur place en maintenant les salaires, avec un paiement en avance du mois de mars, et à travers une donation supplémentaire de 600 000 euros ».

Dans l’informatique et le conseil, Capgemini, qui utilisait ses bureaux ukrainiens, hérités de l’acquisition d’Altran en 2020, comme centre de production de services pour des clients internationaux, a aussi proposé à ses 1 500 collaborateurs ukrainiens et à leur famille des solutions de relocalisation en Ukraine ou dans un pays voisin, avec prise en charge de leurs frais. « Un centre d’accueil a été créé en Pologne », où Capgemini compte 10 000 collaborateurs, « avec aides financière, médicale et matérielle », ajoute un porte-parole du groupe de services numériques.

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Même angoisse chez Teleperformance et ses 364 employés ukrainiens. « En accord avec tous les clients affectés, toutes les opérations sur site en Ukraine ont été suspendues, et, lorsque cela est possible, elles ont été transférées vers d’autres sites situés dans la région », explique le groupe de centres d’appels, qui « s’engage à verser les salaires et à protéger les emplois » de ses salariés.

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Fin du protocole sanitaire en entreprise, dont le port du masque et la distanciation sociale, à partir du 14 mars

Le protocole sanitaire en entreprise cessera de s’appliquer à partir de lundi 14 mars, date à laquelle le port du masque ne sera plus obligatoire dans les lieux fermés, a annoncé mardi 8 mars sur LCI la ministre du travail, Elisabeth Borne.

« Le protocole sanitaire en entreprise va lui aussi disparaître à partir de lundi prochain » et « on va reprendre des règles normales en entreprise », a annoncé la ministre, précisant qu’il faudrait « continuer évidemment à appliquer des règles d’hygiène », comme le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et l’aération des locaux.

« Les règles de distance vont disparaître », de même que celles appliquées dans la restauration collective, a-t-elle précisé. Quant au télétravail, « on avait déjà rendu la main aux entreprises », il dépend donc déjà de « règles qui se définissent dans le dialogue social au sein des entreprises », a rappelé la ministre.

Un guide des « mesures de prévention des risques de contamination au Covid-19 hors situation épidémique », partagé par la ministre aux partenaires sociaux, doit remplacer le protocole national en entreprise. « Dans les circonstances actuelles, où le virus continue à circuler, les salariés qui le souhaitent pourront continuer à porter un masque, sans que l’employeur ne puisse s’y opposer », explique ce guide. « Le référent Covid-19 poursuit ses missions. Dans les entreprises de petite taille, il peut être le dirigeant. Il s’assure de la mise en œuvre des mesures définies et de l’information des salariés », précise-t-il.

Lire l’enquête : Article réservé à nos abonnés les secrets de ceux qui résistent au virus

Le nombre de patients hospitalisés en raison du Covid-19 continuait de diminuer lentement lundi, selon les chiffres quotidiens publiés par les autorités sanitaires.

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 » if (gensVaccines) { texteGraphe += « 

 » + prctVaccines +  » % de la population complètement vaccinée » +  » (au  » + dateLisibleVax + « , source JHU).

 » } texteGraphe += «  » texteGraphe += «  » $(cible).attr(« data-iso2″, iso2).html(texteGraphe); /* on crée le SVG */ svg = d3.select(cible +  » .legraphe ») .append(« svg ») .attr(« width », « 100% ») .attr(« viewBox », « 0 0  » + (width + margin.left + margin.right) +  »  » + (height + margin.top + margin.bottom)) .append(« g ») .attr(« transform », « translate( » + margin.left + « , » + margin.top + « ) »); var rectfond = svg.append(« g »), axes = svg.append(« g »).attr(« class », « axes »), cas = svg.append(« g »).attr(« class », « aires »), morts = svg.append(« g »).attr(« class », « aires »), annotations = svg.append(« g »).attr(« class », « annotations »); /* les aires et les courbes */ cas.append(« path ») .data([dataGraphe]) .attr(« class », « aire cas ») .attr(« d », aire_cas); cas.append(« path ») .data([dataLigne]) .attr(« class », « d_ligne cas ») .attr(« stroke-linecap », « round ») .attr(« d », ligne_cas); cas.selectAll(« .bubulle.cas ») .data(dataLigne) .enter() .filter((d, i) => (i == 0 || i == dataLigne.length – 1)) .append(« circle ») .attr(« class », « bubulle cas ») .attr(« cx », d => x(parseDate(d.jourMoyenne))) .attr(« cy », d => y_cas(d.casmoy)) .attr(« r », radius); morts.append(« path ») .data([dataGraphe]) .attr(« class », « aire morts ») .attr(« d », aire_morts); morts.append(« path ») .data([dataLigne]) .attr(« class », « d_ligne morts ») .attr(« stroke-linecap », « round ») .attr(« d », ligne_morts); morts.selectAll(« .bubulle.morts ») .data(dataLigne) .enter() .filter((d, i) => (i == 0 || i == dataLigne.length – 1)) .append(« circle ») .attr(« class », « bubulle morts ») .attr(« cx », d => x(parseDate(d.jourMoyenne))) .attr(« cy », d => y_morts(d.mortsmoy)) .attr(« r », radius); /* la grille horizontale */ function make_y_cas_gridlines() { return d3.axisLeft(y_cas) .tickValues(valeursTicks) } function make_y_morts_gridlines() { return d3.axisLeft(y_morts) .tickValues(valeursTickMorts) } svg.append(« g ») .attr(« class », « grid ») .call(make_y_cas_gridlines() .tickSizeOuter(0) .tickSize(-width – 10) .tickFormat(«  ») ); svg.append(« g ») // .attr(« transform », « translate(0, » + ((demiHauteur)) + « ) ») .attr(« class », « grid ») .call(make_y_morts_gridlines() .tickSizeOuter(0) .tickSize(-width – 10) .tickFormat(«  ») ); /* l’axe des abscisses */ var anneeEnCours = 2020; axes.append(« g ») .attr(« transform », « translate(0, » + ((demiHauteur) + 4) + « ) ») .attr(« class », « axes x passelect ») .call(d3.axisTop(x).tickSizeOuter(0).tickValues(dateValues).tickSize(8).tickFormat(function(d, i) { renvoi = dicoMoisCourt[d.getMonth()] if (d.getFullYear() != anneeEnCours) { renvoi +=  »  » + String(d.getFullYear()).slice(2, 4) anneeEnCours = d.getFullYear() } if (i == 0 || i == 12) { renvoi +=  »  » + String(d.getFullYear()).slice(2, 4) } if (i % 2 == 0) { return renvoi + ((i == dateValues.length – 2) ?  »  » + String(d.getFullYear()).slice(2, 4) : «  ») } })); /* l’axe des ordonnées */ axes.append(« g ») .attr(« class », « axes y cas passelect ») .attr(« transform », « translate(10,-8) ») .call(d3.axisLeft(y_cas).tickValues(valeursTicks).tickSizeOuter(0) .tickFormat(function(d, i) { monTick = milliers(d) if (d == valeursTicks[valeursTicks.length – 1]) { monTick +=  » cas » /* pour 100 000 hab.*/ } if (d > 0 && String(d).indexOf(« . ») == -1) { return monTick } })); /* celui du bas, avec les morts */ axes.append(« g ») .attr(« class », « axes y morts passelect ») .attr(« transform », « translate(10, » + (-8) + « ) ») .call(d3.axisLeft(y_morts).tickValues(valeursTickMorts).tickSizeOuter(0) .tickFormat(function(d, i) { monTick = milliers(d) if (d == valeursTickMorts[valeursTickMorts.length – 1]) { monTick +=  » morts » /* pour 1 million d’hab.*/ } if (d > 0 && String(d).indexOf(« . ») == -1) { return monTick } })); /* si on a moins de 120 jours d’écart, on n’affiche plus rien sinon c’est quand même super moche */ var centVingtJours = (86400 * 120); /* si on a une date de vaccination pour les plus vulnérables */ if (datesVaccination[iso2] && parseDate(datesVaccination[iso2].date) – debutDate > centVingtJours) { /* on ajoute la source */ var t = textures.lines() .heavier() .size(12) .stroke(« #e0e0e0 ») .background(« transparent »); rectfond.call(t); rectfond.append(« rect ») .attr(« class », « rectvax ») .attr(« fill », t.url()) .attr(« x », x(parseDate(datesVaccination[iso2].date))) .attr(« y », 0) .attr(« width », width – x(parseDate(datesVaccination[iso2].date)) + radius) .attr(« height », height + margin.bottom); /* les coordonnées de la flèche #bricolage */ var largeurFleche = ((!mobileDec) ? width * .08 : width * .1), hauteurFleche = (height + margin.top) * .8; if (iso2 == « gb ») { hauteurFleche = (height + margin.top) * .98; } rectfond.append(« defs »).append(« marker ») .attr(« viewBox », « 0 -3 6 6 ») .attr(« refX », 5) .attr(« refY », 0) .attr(« markerWidth », 6) .attr(« markerHeight », 6) .attr(« orient », « auto ») .attr(« id », « t ») .attr(« class », « fleche ») .append(« path ») .attr(« d », « M0,-3L6,0L0,3 »); flecheData = [{ x: (x(parseDate(datesVaccination[iso2].date))) – largeurFleche, y: hauteurFleche }, { x: x(parseDate(datesVaccination[iso2].date)), y: hauteurFleche }]; var ligneFleche = d3.line() .x(d => d.x) .y(d => d.y); rectfond.append(« path ») .attr(« d », ligneFleche(flecheData)) .attr(« class », « tetefleche ») .style(« stroke-width », 1.4) .style(‘marker-end’, « url(#t) »); rectfond.append(« text ») .attr(« class », « textevax blanc passelect ») .attr(« x », ((x(parseDate(datesVaccination[iso2].date))) – largeurFleche) – 3) .attr(« y », hauteurFleche + 3) .text(« Ouverture de la vaccination à la population générale ») .call(retourALaLigne, (width – largeurFleche – (width – x(parseDate(datesVaccination[iso2].date)) + (margin.right / 3)))); } } /* ici on lance la première fois ↓↓↓ */ lancerLaBoucle(); /* et si on redimensionne */ window.onresize = lancerLaBoucle; });

La vaccination se poursuit, à un rythme modéré : 54,23 millions de Français ont reçu au moins une dose (soit 80,4 % de la population), près de 53,3 millions sont complètement vaccinés (79 % de la population totale), et plus de 39,19 millions ont reçu une dose de rappel, selon la direction générale de la santé.