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Plan social au « Point » : la mise en place d’un nouvel outil d’intelligence artificielle aboutit à la disparition du service correction

La une de l’hebdomadaire « Le Point » affichée sur un kiosque à journaux, à Valence (Drôme), le 30 mai 2018.

« IA aïe aïe aïe », « Presse robotisée, presse en danger », ou « L’IA m’a tuer »… Après l’annonce du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), officialisé fin avril par la direction de l’hebdomadaire de droite, une quinzaine d’affichettes avaient été placardées dans les locaux, le 5 juin, afin de dénoncer le plan social en cours au Point. Celui-ci doit aboutir à 58 suppressions de postes, dont 32 occupés par des titulaires – sur environ 190 – et 26 par des pigistes réguliers – sur une centaine. Parmi eux, le service de correction et de révision du magazine va particulièrement faire les frais du plan social, en négociation jusqu’au 16 juillet, qui pourrait aboutir à 18 licenciements (la totalité du service). En revanche, 18 postes au total devraient être créés, dont 3 embauches de « réviseur expert-superviseur IA ».

Si les affiches et la fausse une ont depuis disparu, les correcteurs-réviseurs restent partagés entre colère, sidération et incrédulité à l’idée d’être remplacés par l’intelligence artificielle. « S’assurer que le texte est clair et cohérent pour les lecteurs, que la grammaire et l’orthographe sont respectées et que les infos sont vérifiées, aucune machine ne saura faire ça », assure une rédactrice souhaitant conserver l’anonymat.

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Les premiers grands départs en vacances perturbés par la grève des contrôleurs aériens

Le tarmac de l’aéroport Lyon - Saint-Exupéry, à Colombier-Saugnieu (Rhône), le 5 juin 2025.

Des vols retardés, d’autres tout simplement annulés, des passagers qui se bousculent dans les aéroports, c’est le programme qui attend les premiers vacanciers de juillet. Deux syndicats de contrôleurs aériens, UNSA-ICNA et l’USAC-CGT, ont appelé leurs adhérents à faire grève les jeudi 3 et vendredi 4 juillet. Ces arrêts de travail ne sont pas choisis au hasard : ces deux dates devraient être les journées les plus chargées de l’année dans les aéroports, explique Groupe ADP, gestionnaire des deux plateformes parisiennes de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly. Plus de 230 000 passagers par jour à Roissy et plus de 120 000 à Orly sont attendus jeudi et vendredi.

Le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA), majoritaire, ne s’est pas joint à l’appel à la grève lancé par les deux organisations minoritaires. Aux dernières élections, l’UNSA-ICNA et l’USAC-CGT ont recueilli respectivement 17 % et 16 % des voix. Il n’empêche, d’importances perturbations sont à prévoir. Surtout pour les vols à destination du sud de l’Europe. En effet, l’UNSA-ICNA est bien implanté dans certains centres de contrôle, comme à Aix-en-Provence.

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La Cour des comptes secouée par la question du maintien en activité des magistrats

Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, lors de la présentation du rapport financier annuel de la Cour à son siège, à Paris, le 12 mars 2024.

Juridiction réputée pour son atmosphère feutrée, la Cour des comptes est le théâtre d’un affrontement inédit. « La Cocotte-Minute est pleine, soupire un magistrat financier. Il règne un sentiment d’injustice et de maltraitance à la Cour. » A l’origine de ces tensions en interne : la question brûlante du maintien en activité des magistrats âgés de 67 ans ou 68 ans, désireux de reporter leur départ à la retraite pour des raisons professionnelles et financières.

Comme l’a relevé La Lettre, le 26 février, et, selon les recoupements du Monde, une dizaine de magistrats ont vu leur demande de maintien partiellement ou totalement rejetée, depuis 2024, par Pierre Moscovici, premier président de la juridiction depuis 2020, et son administration. Et ce, alors qu’elles étaient « quasi systématiquement acceptées jusqu’en 2023 », souffle un magistrat et comme le confirme la direction de la juridiction.

Depuis la réforme des retraites de 2023, les hauts fonctionnaires peuvent faire une telle demande pour maintenir leur activité jusqu’à 70 ans. Certains magistrats concernés déplorent un non-respect des procédures législatives et réglementaires, faute de réponse ou de motivation donnée à ces refus par la direction de la Cour des comptes, et regrettent d’avoir découvert la date de leur départ à la retraite par un décret publié au Journal officiel.

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L’insertion professionnelle des diplômés des grandes écoles en baisse : « Quand le marché de l’emploi est plus difficile, on recrute moins de jeunes »

Sur le campus de l’université Côte d’Azur, à Nice, dans le sud de la France, le 17 avril 2025.

Une entrée sur le marché du travail de plus en plus tendue. C’est ce que révèle l’enquête annuelle de la Conférence des grandes écoles (CGE) sur l’insertion des jeunes diplômés de 2024, publiée jeudi 12 juin et à laquelle ont participé plus de 100 000 diplômés d’écoles de management, d’ingénieurs, d’architecture, de sciences politiques, de journalisme, d’art ou de la défense. Dans un contexte économique instable, marqué par le ralentissement du recrutement des cadres, 16,9 % des diplômés sont toujours à la recherche d’un emploi, quelques mois après avoir terminé leur formation. C’est 4,7 points de plus que l’année précédente (ils n’étaient alors que 12,2 %).

Parmi les diplômés, 65,3 % étaient en activité au moment de l’enquête, contre 70,9 % un an plus tôt, ce qui représente une chute de 5,6 points. « C’est une seconde année difficile, après le rebond exceptionnel post-[pandémie de Covid-19]. Le niveau avait atteint un record à 75 % en 2023 », résume le rapport. Les diplômés des écoles d’ingénieurs, relativement épargnés en 2024, sont désormais 14,9 % à être en quête d’un emploi, soit une hausse de 6,1 points en un an. La situation est particulièrement délicate pour les diplômés d’écoles de management.

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Stéphane Guy, le commentateur licencié par Canal+, doit être réintégré à la chaîne, dit la justice

Le présentateur Stéphane Guy.

La cour d’appel de Paris a ordonné à Canal+ de réintégrer son ancien commentateur Stéphane Guy après avoir prononcé la nullité de son licenciement, survenu en 2020, selon un arrêt consulté, jeudi 26 juin, par l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information de L’Equipe.

La cour a également condamné la chaîne cryptée à verser un peu plus de 700 000 euros à son ancien journaliste, en particulier au titre de « l’indemnité d’éviction » (rappel de salaires), selon cet arrêt daté de mercredi. Sollicité par l’AFP, Canal+ n’a pas commenté.

Voix phare du football français, Stéphane Guy avait appris son licenciement la veille de Noël 2020, au terme de vingt-trois ans chez Canal+, pour avoir apporté son soutien à l’humoriste Sébastien Thoen. Ce dernier avait lui-même été renvoyé pour une parodie visant CNews, la chaîne info du groupe, dans le giron du milliardaire ultra-conservateur Vincent Bolloré. Stéphane Guy avait rendu hommage à l’antenne à son « ami » qui, selon lui, n’avait pas eu « la sortie qu’il aurait méritée ».

« Liberté d’expression »

Si Canal+ y a vu un « manquement à son obligation de loyauté », le journaliste « n’a pas commis d’abus », estime la Cour, pointant « une violation par l’employeur de sa liberté d’expression ». En 2022 déjà, le conseil des prud’hommes de Paris avait condamné Canal+ pour le « licenciement sans cause réelle et sérieuse » du journaliste, qui avait décidé de faire appel pour obtenir l’annulation de son limogeage.

« C’est une excellente nouvelle à tout point de vue », a déclaré à l’AFP l’avocat de Stéphane Guy, Olivier Khatchikian. Après avoir rebondi sur RMC puis dernièrement sur La Chaîne L’Equipe, son client entend revenir sur Canal+, a assuré Me Khatchikian.

« A la rentrée, il faudra que je demande l’autorisation de Canal [pour intervenir sur La Chaîne L’Equipe] parce que je serai en train de commenter un match là-bas », a lancé Stéphane Guy mercredi soir sur La Chaîne L’Equipe.

Le journaliste en a également profité pour envoyer une « pensée amicale » à la « trentaine » de « camarades qui dans cette triste affaire Thoen ont perdu leur emploi ». Fin 2020, quelque 150 salariés avaient signé un texte de soutien à l’humoriste, dont 48 anonymement, un geste déloyal aux yeux de la direction. Licenciements, départs négociés, pigistes non rappelés… De nombreux membres du service des sports avaient par la suite été poussés vers la sortie.

A la surprise générale, Sébastien Thoen a, lui, fait un retour en pointillé sur Canal+ à partir de 2023.

Le Monde avec AFP

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Suicides à l’hôpital : une plainte visant les ministres Catherine Vautrin, Elisabeth Borne et Yannick Neuder classée sans suite

La ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Elisabeth Borne, et le ministre chargé de la santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder (à droite), à Paris, le 12 mars 2025.

Une plainte dénonçant des suicides de soignants à l’hôpital public, déposée notamment pour « harcèlement moral » et « homicides involontaires », a été classée sans suite, a annoncé, jeudi 26 juin, le procureur général près la Cour de cassation, Rémy Heitz. Elle visait les ministres de la santé, Catherine Vautrin, et de l’éducation, Elisabeth Borne, ainsi que le ministre délégué à la santé et à l’accès aux soins, Yannick Neuder, jugés responsables des conditions de travail dégradées des établissements publics.

« Je suis très surprise du classement de cette plainte qui contient 359 pièces particulièrement étayées », a réagi auprès de l’Agence France-Presse (AFP) l’avocate de 19 plaignants, Me Christelle Mazza. « Nous sommes face à un scandale d’Etat avec la volonté de laisser perdurer une forme d’impunité au sein des hôpitaux publics », a-t-elle dénoncé.

Au total, « 19 plaintes émanant de particuliers » avaient été adressées à la Cour de justice de la République (CJR), le 10 avril, a précisé le procureur général, Rémy Heitz, qui exerce les fonctions de ministère public à la CJR. Elles dénonçaient « des faits qualifiés de harcèlement moral, violences mortelles, homicides involontaires et mise en péril de la personne, à la suite de suicides survenus dans des hôpitaux ». Ces plaintes visaient aussi les trois ministres.

Dix-huit plaintes déclarées irrecevables

La commission des requêtes de la CJR a déclaré 18 d’entre elles irrecevables « pour irrégularité de forme », a ajouté le procureur général. Les magistrats et conseillers de cette commission ont « par ailleurs classé sans suite l’unique plainte déclarée recevable, au motif qu’elle ne comportait “pas d’éléments de nature à caractériser un crime ou un délit commis par les ministres visés dans l’exercice de leurs fonctions” », a-t-il détaillé. « Cette décision n’est susceptible d’aucun recours », a souligné M. Heitz.

La plainte, consultée par l’AFP, rappelait en préambule que la « crise majeure » que connaît l’hôpital public « depuis de nombreuses années semble s’être aggravée depuis environ 2012-2013, par l’application continue de politiques publiques néolibérales qui, malgré de nombreux signaux d’alerte particulièrement inquiétants, dont des suicides, n’ont pas été corrigées, bien au contraire ».

Etaient dénoncés des « conditions de travail totalement illégales et mortifères », « des rythmes insoutenables » dans différents corps médicaux, spécialités et régions de France, ainsi que « l’impunité organisée à l’encontre des auteurs des faits ».

La CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour des infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions.

Le Monde avec AFP

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Princesse Tam-Tam et Comptoir des cotonniers, le double échec d’Uniqlo

Un magasin Comptoir des cotonniers, dans le 6ᵉ arrondissement de Paris, le 8 octobre 2010.

C’est un nouveau coup dur pour le marché français de l’habillement. A quelques jours du lancement des soldes d’été, mercredi 25 juin, le groupe japonais Fast Retailing, dont la figure de proue est la marque Uniqlo, a demandé le placement en redressement judiciaire des enseignes françaises Princesse Tam-Tam et Comptoir des cotonniers auprès du tribunal des affaires économiques de Paris, vendredi 20 juin. Les juges devraient le prononcer d’ici à début juillet.

La direction a annoncé l’ouverture de cette procédure judiciaire aux élus du personnel, lors d’un comité social économique extraordinaire, mardi 24 juin. Fast Retailing France dit vouloir présenter aux juges un « plan de redressement et un projet de réorganisation socialement responsables » pour « préserver les emplois autant que possible ».

Les deux enseignes emploient environ 500 personnes. Ce nouveau plan pourrait déboucher sur la fermeture d’un tiers de la centaine de magasins exploités sous les deux enseignes, dans le cadre « d’un plan de rationalisation » pour combiner les deux marques « dans un modèle de boutiques plus grandes », a précisé le groupe japonais.

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Un syndicat de contrôleurs aériens dépose un préavis de grève avant les vacances d’été

Un avion d’Air France stationné sur le tarmac de l’aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle, dans le Val-d’Oise, le 24 avril 2018.

L’UNSA-ICNA, deuxième syndicat représentatif des contrôleurs aériens français, a annoncé, lundi 23 juin, qu’il avait déposé un préavis de grève pour les 3 et 4 juillet, juste avant les vacances scolaires d’été, pour protester notamment contre « un management toxique ». Les vacances estivales, synonymes de haute saison pour la fréquentation des aéroports et des avions, commencent le samedi 5 juillet.

L’organisation syndicale « appelle à un changement de cap pour renforcer les effectifs, faire aboutir les projets de modernisation technique et remettre les priorités opérationnelles au cœur des décisions » de la direction générale de l’aviation civile (DGAC), a-t-elle écrit dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP). Contactée par l’AFP, la DGAC n’a pas réagi dans l’immédiat.

L’UNSA-ICNA est opposée à l’installation de pointeuses et de badgeuses dans les centres et les tours de contrôles pour endiguer les « clairances » – un système par lequel les contrôleurs s’autorisent des absences non déclarées lorsque le trafic aérien est faible. Dans le même temps, la réforme des services de la navigation aérienne pourrait entraîner la fermeture progressive d’un quart des tours de contrôle entre 2028 et 2035, suscitant des tensions entre DGAC et syndicats d’aiguilleurs du ciel.

« Un climat de pression constante et de défiance »

Le syndicat « dénonce les dérives managériales au sein de la direction des services de la navigation aérienne, dont le mode de management autoritaire, brutal, reniant ses engagements et déconnecté des réalités opérationnelles, entretient un climat de pression constante et de défiance incompatible avec les exigences en matière de sérénité et de sécurité du métier de contrôleur aérien », a-t-il détaillé.

L’organisation, qui a rassemblé 17 % des voix aux dernières élections professionnelles, « tient à rappeler que la cause première des retards et du manque de performance imputables aux services de la navigation aérienne française est connue : un sous-effectif structurel, fruit d’une politique de recrutements défaillante et d’une absence d’anticipation, malgré les signaux d’alerte transmis depuis des années ».

Le Monde avec AFP

Pour les ferrys traversant la Manche, l’impuissance des pouvoirs publics face au dumping social

Un navire de la compagnie Irish Ferries navigue vers le port de Douvres, dans le sud de l’Angleterre, le 8 août 2023.

Quatre ans après le début de pratiques de dumping social de certaines compagnies britanniques de ferry entre le Royaume-Uni et la France, deux ans après le vote unanime du Parlement français pour l’interdire en 2023, les opérateurs tricolores présents sur ces dessertes transmanches s’insurgent devant l’impuissance des pouvoirs publics à faire respecter la loi. La lenteur des contrôles et l’absence de sanctions contre leurs concurrents signifient que les pratiques n’ont pas significativement changé sur le terrain, d’après eux.

« Evidemment que le dumping social continue », s’agace Jean-Marc Roué, le président de la compagnie française Brittany Ferries. « Le marché n’a pas évolué », renchérit Yann Leriche, le patron de Getlink, l’opérateur du tunnel sous la Manche, dont l’activité de transport de poids lourds et de voitures de tourisme est également concernée par cette concurrence déloyale.

Cette histoire pointe les difficultés des pouvoirs publics à agir, malgré un soutien politique total. Elle débute en 2021, quand la compagnie irlandaise Irish Ferries ouvre une liaison entre Calais, en France, et Douvres, en Angleterre. Sur ses ferrys, elle utilise essentiellement des employés d’Europe centrale, qui passent six semaines d’affilée sur les bateaux et sont payés nettement au-dessous du salaire minimum français. La pratique est alors parfaitement légale, puisque le droit international de la mer s’applique, même si les bateaux ne quittent pas les eaux françaises ou britanniques.

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Scandale des entreprises en difficulté : le parquet préconise un non-lieu

Beaucoup de bruit pour rien ? Dans le scandale des entreprises en difficulté, le parquet de Paris a récemment accompli un acte très important : selon nos informations, il a requis le non-lieu, l’enquête n’ayant « pas permis de réunir de charges suffisantes contre quiconque ». Pour autant, la procédure n’est pas close car l’une des parties en présence a demandé des compléments d’information et c’est, par ailleurs, le magistrat instructeur qui décide s’il se conforme à la recommandation du ministère public ou si, au contraire, des mis en cause doivent être renvoyés devant une juridiction pénale. Mais l’hypothèse d’un procès devient très incertaine.

Ce « réquisitoire définitif aux fins de non-lieu », auquel Le Monde a eu accès, a été rendu le 23 avril, mais les intéressés n’en ont eu connaissance qu’il y a quelques jours. Il ne constitue pas une surprise – bien au contraire. Le 10 mars, ayant estimé que les investigations pouvaient s’arrêter, le juge Vincent Lemonier, chargé de l’affaire, avait transmis le dossier au parquet sans avoir prononcé la moindre mise en examen. Seules deux personnes – et non pas une, comme Le Monde l’a rapporté dans un premier temps – avaient été placées sous le statut de témoin assisté. L’expérience montre que ce type de situations se solde généralement par une extinction de l’action publique sans la convocation d’une audience en correctionnelle.

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