{"id":9832,"date":"2021-12-13T10:09:20","date_gmt":"2021-12-13T09:09:20","guid":{"rendered":"https:\/\/www.lemonde.fr\/economie\/article\/2021\/12\/13\/situation-preoccupante-pour-l-usine-lsi-ex-gm-amp-s-a-la-souterraine_6105829_3234.html"},"modified":"2021-12-13T10:09:20","modified_gmt":"2021-12-13T09:09:20","slug":"situation-preoccupante-pour-lusine-lsi-ex-gms-a-la-souterraine","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/jeunediplome.net\/situation-preoccupante-pour-lusine-lsi-ex-gms-a-la-souterraine\/","title":{"rendered":"Situation pr\u00e9occupante pour l\u2019usine LSI, ex-GM&S \u00e0 La Souterraine"},"content":{"rendered":"
<\/div>\n

C\u2019\u00e9tait le premier dossier chaud que Bruno Le Maire avait trouv\u00e9 sur son bureau en devenant ministre de l\u2019\u00e9conomie et des finances, en 2017 : la fermeture annonc\u00e9e de l\u2019\u00e9quipementier automobile GM&S de La Souterraine (Creuse) contre laquelle ses salari\u00e9s se battaient avec acharnement depuis des mois. Une lutte tr\u00e8s m\u00e9diatis\u00e9e, dans le contexte de la campagne pr\u00e9sidentielle. Au terme de nombreux rebondissements, elle avait trouv\u00e9 son \u00e9pilogue dans une reprise par le leader fran\u00e7ais de l\u2019emboutissage, le groupe GMD, avec des engagements de commandes des constructeurs Renault et PSA, le renfort d\u2019aides publiques, et des promesses d\u2019investissements. Mais la suppression de 157 des 277 emplois<\/a>.<\/p>\n

D\u2019une campagne \u00e0 l\u2019autre, \u00e0 quelques mois de la fin du quinquennat, voil\u00e0 de nouveau le sous-traitant automobile, rebaptis\u00e9 \u00ab LSI \u00bb, dans une situation pr\u00e9occupante. Ses salari\u00e9s ont donn\u00e9 l\u2019alerte \u00e0 la suite d\u2019une r\u00e9union avec Bercy, mercredi 8 d\u00e9cembre. \u00ab On va droit au d\u00e9p\u00f4t de bilan,<\/em> r\u00e9sume Patrick Brun d\u00e9l\u00e9gu\u00e9 CGT. La raison, elle est simple : les promesses n\u2019ont pas \u00e9t\u00e9 tenues. Les constructeurs n\u2019ont pas respect\u00e9 les engagements sign\u00e9s devant Bruno Le Maire en juillet 2017 ! Et, depuis, la tr\u00e9sorerie fond \u00e0 vue d\u2019\u0153il. \u00bb <\/em><\/p>\n

\n

\u00ab Les promesses n\u2019ont pas \u00e9t\u00e9 tenues. Les constructeurs n\u2019ont pas respect\u00e9 les engagements sign\u00e9s devant Bruno Le Maire en juillet 2017 ! Et, depuis, la tr\u00e9sorerie fond \u00e0 vue d\u2019\u0153il \u00bb, Patrick Brun d\u00e9l\u00e9gu\u00e9 CGT<\/p>\n<\/blockquote>\n

Une situation qui n\u2019est pas soudaine et dont Bercy a connaissance. Des r\u00e9unions de suivi ont lieu toutes les six semaines depuis le d\u00e9but de l\u2019ann\u00e9e, et se sont acc\u00e9l\u00e9r\u00e9es derni\u00e8rement, \u00e0 toutes les trois semaines. Temp\u00e9rant les d\u00e9clarations des salari\u00e9s, sur un d\u00e9p\u00f4t de bilan rapide, le minist\u00e8re confirme cependant leur analyse et estime leur inqui\u00e9tude l\u00e9gitime.<\/p>\n

D\u2019abord parce qu\u2019en effet, les engagements de commandes, obtenus sous la pression de Bercy en juillet 2017 \u2013 pour 12 millions d\u2019euros par PSA, devenu Stellantis ; pour 10 millions par Renault \u2013 n\u2019ont en effet \u00e9t\u00e9 que partiellement tenus.<\/p>\n

La situation n\u2019a fait que se d\u00e9grader lentement<\/h2>\n

Et ce, d\u00e8s la reprise : en janvier 2018, les salari\u00e9s apprenaient lors d\u2019une r\u00e9union du comit\u00e9 de suivi \u00e0 Bercy, qu\u2019ils n\u2019auraient pas les 22 millions d\u2019euros de commandes pr\u00e9vus pour l\u2019ann\u00e9e, mais seulement de 15 millions \u00e0 16 millions. Depuis, la situation n\u2019a fait que se d\u00e9grader lentement, comme l\u2019avaient craint les salari\u00e9s. \u00ab Aujourd\u2019hui, on est \u00e0 moins de 2,7 millions d\u2019euros pour Stellantis, et moins de 5 millions d\u2019euros pour Renault \u00bb,<\/em> souligne M. Brun.<\/p>\n

Il vous reste 44.19% de cet article \u00e0 lire. La suite est r\u00e9serv\u00e9e aux abonn\u00e9s.<\/strong><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

C\u2019\u00e9tait le premier dossier chaud que Bruno Le Maire avait trouv\u00e9 sur son bureau en devenant ministre de l\u2019\u00e9conomie et des finances, en 2017 : la fermeture annonc\u00e9e de l\u2019\u00e9quipementier automobile GM&S de La Souterraine (Creuse) contre laquelle ses salari\u00e9s se battaient avec acharnement depuis des mois. Une lutte tr\u00e8s m\u00e9diatis\u00e9e, dans le contexte de la campagne<\/p><\/div>\n