{"id":12805,"date":"2024-04-01T21:56:48","date_gmt":"2024-04-01T19:56:48","guid":{"rendered":"https:\/\/www.lemonde.fr\/economie\/article\/2024\/04\/01\/comin-maze-deux-nouvelles-plates-formes-de-vtc-qui-se-disent-avantageuses-pour-les-chauffeurs_6225479_3234.html"},"modified":"2024-04-01T21:56:48","modified_gmt":"2024-04-01T19:56:48","slug":"comin-maze-deux-nouvelles-plates-formes-de-vtc-qui-se-disent-avantageuses-pour-les-chauffeurs","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/jeunediplome.net\/comin-maze-deux-nouvelles-plates-formes-de-vtc-qui-se-disent-avantageuses-pour-les-chauffeurs\/","title":{"rendered":"Comin, Maze\u00a0: deux nouvelles plates-formes de VTC qui se disent avantageuses pour les chauffeurs"},"content":{"rendered":"
\u00ab Les temps sont durs, et malgr\u00e9 l\u2019inflation les prix continuent de baisser : 40 euros pour une course de 50 kilom\u00e8tres, ce n\u2019est pas normal. \u00bb<\/em> Vendeuse dans un a\u00e9roport, actuellement en cong\u00e9 maternit\u00e9, Val\u00e9rie Atta effectue depuis 2020 des courses sur les diff\u00e9rentes applications de VTC (voiture de transport avec chauffeur, comme Uber, Bolt ou Heetch), en tant qu\u2019autoentrepreneuse, pour compl\u00e9ter ses fins de mois. \u00ab Mais entre l\u2019assurance, les charges, l\u2019essence, on a l\u2019impression de plus donner que recevoir. Uber donne une \u201cprime de naissance\u201d, mais je n\u2019en ai m\u00eame pas b\u00e9n\u00e9fici\u00e9 car je n\u2019ai pas fait 300 courses mais 205. \u00bb<\/em><\/p>\n Face \u00e0 cette d\u00e9gradation de ses conditions de travail, Val\u00e9rie Atta envisage, \u00e0 son retour de cong\u00e9, de tester une nouvelle application, Comin, officiellement lanc\u00e9e en r\u00e9gion parisienne le 2 avril, et disponible depuis le 28 mars : \u00ab Ils essaient vraiment de conna\u00eetre les chauffeurs, j\u2019ai envie de croire qu\u2019ils sont sinc\u00e8res. \u00bb<\/em> Elle a surtout \u00e9t\u00e9 s\u00e9duite par la commission pr\u00e9lev\u00e9e par la jeune entreprise sur chaque course : 10 %, contre 18 % \u00e0 25 % chez les principaux acteurs du secteur.<\/p>\n C\u2019est en travaillant sur un projet de comparateur de prix des diff\u00e9rentes plates-formes que Dany El Oubari et Victor Feuillat ont eu l\u2019id\u00e9e de cofonder la start-up. \u00ab Les chauffeurs nous ont parl\u00e9 de la d\u00e9gradation de leurs conditions de travail, du manque d\u2019\u00e9change avec les grands noms du secteur<\/em>, se souvient Dany El Oubari, ancien banquier d\u2019affaires. Beaucoup annulent des courses car ce n\u2019est m\u00eame plus rentable. \u00bb<\/em><\/p>\n Apr\u00e8s plusieurs mois de communication cibl\u00e9e sur les conversations WhatsApp qui r\u00e9unissent de nombreux chauffeurs parisiens, la plate-forme revendique 2 000 chauffeurs, soit \u00ab 7 % des VTC parisiens \u00bb<\/em>, dont 600 auraient d\u00e9j\u00e0 finalis\u00e9 leur inscription.<\/p>\n Comment Comin survivra-t-elle avec une commission si basse ? Les fondateurs expliquent qu\u2019ils n\u2019ont que peu de d\u00e9penses de fonctionnement, et qu\u2019ils n\u2019ont presque rien d\u00e9pens\u00e9 en marketing, ou en promotion \u00e0 destination des nouveaux clients. Ils comptent aussi sur les chauffeurs eux-m\u00eames pour convertir les usagers. Cette faible commission leur permet \u00e9galement, c\u00f4t\u00e9 client, de s\u2019approcher des prix d\u2019Uber : Comin ayant fix\u00e9 le revenu net minimum d\u2019une course \u00e0 dix euros pour le chauffeur, cela revient \u00e0 11,20 euros pour l\u2019utilisateur.<\/p>\n Gouvernance plus ouverte<\/h2>\n