{"id":11651,"date":"2023-04-28T15:46:22","date_gmt":"2023-04-28T13:46:22","guid":{"rendered":"https:\/\/www.lemonde.fr\/economie\/article\/2023\/04\/28\/psychologiquement-ca-reste-assez-dur-a-paris-le-centre-de-sante-rene-laborie-a-trouve-un-repreneur_6171400_3234.html"},"modified":"2023-04-28T15:46:22","modified_gmt":"2023-04-28T13:46:22","slug":"psychologiquement-ca-reste-assez-dur-a-paris-le-centre-de-sante-rene-laborie-a-trouve-un-repreneur","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/jeunediplome.net\/psychologiquement-ca-reste-assez-dur-a-paris-le-centre-de-sante-rene-laborie-a-trouve-un-repreneur\/","title":{"rendered":"\u00ab\u00a0Psychologiquement, \u00e7a reste assez dur\u00a0\u00bb\u00a0: \u00e0 Paris, le centre de sant\u00e9 Ren\u00e9-Laborie a trouv\u00e9 un repreneur"},"content":{"rendered":"
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Les patients ont regagn\u00e9 les si\u00e8ges de la salle d\u2019attente, les blocs d\u2019ordonnance ont retrouv\u00e9 leur place sur les bureaux des praticiens. Alors que la fermeture du centre de sant\u00e9 Ren\u00e9-Laborie mena\u00e7ait l\u2019emploi de 135 salari\u00e9s, l\u2019activit\u00e9 a finalement trouv\u00e9 un repreneur.<\/p>\n

Le tribunal judiciaire de Paris a retenu l\u2019offre du groupe SoMeD Sant\u00e9, un gestionnaire priv\u00e9 de centres de soins, pour la reprise des activit\u00e9s de cet \u00e9tablissement<\/a>, situ\u00e9 au c\u0153ur du 2e<\/sup> arrondissement parisien. L\u2019ancien gestionnaire, la mutuelle uMEn, reste propri\u00e9taire des murs, devenant le bailleur.<\/p>\n

Suite \u00e0 la r\u00e9ouverture de l\u2019\u00e9tablissement, le 17 avril, 102 salari\u00e9s ont finalement retrouv\u00e9 leur poste. Mais le choc de la liquidation a laiss\u00e9 des traces dans les esprits<\/a>. \u00ab Bien s\u00fbr, on est content de retrouver du travail, mais psychologiquement \u00e7a reste assez dur<\/em>, t\u00e9moigne une salari\u00e9e, qui pr\u00e9f\u00e8re rester anonyme. C\u2019est aussi un nouvel employeur que l\u2019on ne conna\u00eet pas. Il faut essayer d\u2019avancer ensemble.<\/em> \u00bb<\/p>\n

Alors que d\u2019autres cabinets leur tendaient les bras, plusieurs praticiens ont pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 partir. D\u2019autant que les employ\u00e9s du centre laissent quelques plumes dans la proc\u00e9dure de liquidation : \u00ab On ne peut pas avoir de cong\u00e9s pendant un an et on refuse de nous payer les cong\u00e9s que l\u2019on n\u2019avait pas pris<\/em> \u00bb, se d\u00e9sole la salari\u00e9e.<\/p>\n

Un \u00ab gros challenge \u00bb<\/h2>\n

SoMeD ayant d\u00fb r\u00e9investir les lieux avec plusieurs semaines de retard, le centre est rest\u00e9 sans activit\u00e9 pendant ce temps. Toutefois, SoMeD a accept\u00e9 de verser int\u00e9gralement le salaire du personnel administratif sur cette p\u00e9riode. Habituellement pay\u00e9s \u00e0 l\u2019acte, les praticiens ont quant \u00e0 eux \u00e9t\u00e9 r\u00e9mun\u00e9r\u00e9s selon le tarif conventionnel, \u00ab c\u2019est-\u00e0-dire trois cacahu\u00e8tes \u00bb<\/em>, fulmine cet autre salari\u00e9, sous couvert d\u2019anonymat.<\/p>\n

Encore tr\u00e8s affect\u00e9 par la liquidation, ce dernier d\u00e9clare \u00ab faire le dos rond \u00bb<\/em> en attendant de trouver un poste ailleurs et craindre \u00ab l\u2019escarcelle d\u2019une sant\u00e9 privatis\u00e9e et financiaris\u00e9e \u00bb<\/em>.<\/p>\n

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Lire aussi :<\/span> Article r\u00e9serv\u00e9 \u00e0 nos abonn\u00e9s<\/span><\/span> Dans la Dr\u00f4me, la m\u00e9decine g\u00e9n\u00e9rale s\u2019ouvre \u00e0 un g\u00e9ant de la sant\u00e9 priv\u00e9<\/a> <\/span> <\/div>\n<\/section>\n

Jeune acteur sur le segment de la gestion des centres de sant\u00e9, SoMeD pr\u00e9voit de maintenir l\u2019offre de soins du centre en secteur conventionn\u00e9. \u00ab Nous avons \u00e0 c\u0153ur de faire red\u00e9marrer l\u2019activit\u00e9 du centre<\/em>, indique au Monde <\/em>la nouvelle direction. C\u2019est un gros challenge.<\/em> \u00bb Quant aux anciens patients, \u00ab on ne peut pas les recontacter officiellement pour les informer de la r\u00e9ouverture, parce que la r\u00e9glementation est tr\u00e8s stricte en ce qui concerne la publicit\u00e9 dans le secteur m\u00e9dical. Mais le bouche-\u00e0-oreille les fait revenir<\/em> \u00bb.<\/p>\n

La gestion par la mutuelle uMEn du centre de sant\u00e9, qui s\u2019\u00e9tait retrouv\u00e9 d\u00e9ficitaire d\u2019un \u00e0 deux millions par an, avait \u00e9t\u00e9 d\u00e9nonc\u00e9e par les syndicats<\/a>. Ont \u00e9t\u00e9 notamment point\u00e9s du doigt les investissements massifs conc\u00e9d\u00e9s dans la r\u00e9novation des locaux.<\/p>\n

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Les patients ont regagn\u00e9 les si\u00e8ges de la salle d\u2019attente, les blocs d\u2019ordonnance ont retrouv\u00e9 leur place sur les bureaux des praticiens. Alors que la fermeture du centre de sant\u00e9 Ren\u00e9-Laborie mena\u00e7ait l\u2019emploi de 135 salari\u00e9s, l\u2019activit\u00e9 a finalement trouv\u00e9 un repreneur. Le tribunal judiciaire de Paris a retenu l\u2019offre du groupe SoMeD Sant\u00e9, un<\/p><\/div>\n