{"id":11399,"date":"2023-02-27T16:58:10","date_gmt":"2023-02-27T15:58:10","guid":{"rendered":"https:\/\/www.lemonde.fr\/emploi\/article\/2023\/02\/27\/un-fragile-espoir-pour-les-salaries-du-centre-rene-laborie-dont-la-liquidation-a-deja-ete-prononcee_6163506_1698637.html"},"modified":"2023-02-27T16:58:10","modified_gmt":"2023-02-27T15:58:10","slug":"un-fragile-espoir-pour-les-salaries-du-centre-rene-laborie-dont-la-liquidation-a-deja-ete-prononcee","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/jeunediplome.net\/un-fragile-espoir-pour-les-salaries-du-centre-rene-laborie-dont-la-liquidation-a-deja-ete-prononcee\/","title":{"rendered":"Un fragile espoir pour les salari\u00e9s du centre Ren\u00e9-Laborie, dont la liquidation a d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 prononc\u00e9e"},"content":{"rendered":"
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\u00ab Nous avons \u00e9t\u00e9 vir\u00e9s du centre comme des malpropres le jeudi 16 <\/em>[f\u00e9vrier] \u00e0 17 heures. Les salari\u00e9s sous le choc \u00e9taient en pleurs \u00bb<\/em>, se d\u00e9sole Dominique (le pr\u00e9nom a \u00e9t\u00e9 chang\u00e9), une salari\u00e9e du centre de sant\u00e9 Ren\u00e9-Laborie, \u00e0 Paris, qui a souhait\u00e9 rester anonyme comme ses coll\u00e8gues. C\u2019est pourtant sans surprise que le tribunal judiciaire de Paris a prononc\u00e9, le 16 f\u00e9vrier, la liquidation de la mutuelle livre III uMEn m\u00e9dical, la branche d\u2019uMEn gestionnaire du centre de sant\u00e9 mutualiste Ren\u00e9-Laborie.<\/p>\n

D\u00e9ficitaire depuis sa sortie du giron de la mutuelle Audiens<\/a>, selon les syndicats, l\u2019\u00e9tablissement est entr\u00e9 en cessation de paiement le 1er<\/sup> f\u00e9vrier. La liquidation avec cessation imm\u00e9diate d\u2019activit\u00e9 menace de laisser sur le carreau les 135 salari\u00e9s du centre de soins, fr\u00e9quent\u00e9 par environ 75 000 personnes par an.<\/p>\n

\u00ab Reprise partielle ou totale \u00bb<\/h2>\n

Mais le glas n\u2019a pas encore sonn\u00e9 pour le centre de soins. Dans certains cas, une entreprise mise en liquidation judiciaire peut faire l\u2019objet d\u2019une offre de reprise (globale ou partielle), ce qui permet la reprise des activit\u00e9s, la sauvegarde des emplois et la suppression du passif. Deux mandataires judiciaires ont donc \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9s pour \u00e9tudier les \u00e9ventuelles offres de reprise.<\/p>\n

Aux dires des organisations syndicales, trois repreneurs se seraient manifest\u00e9s. \u00ab Plusieurs offres de reprise partielle ou totale, y compris avec les salari\u00e9s, ont d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 \u00e9mises par plusieurs types d\u2019op\u00e9rateurs \u00bb<\/em>, a confirm\u00e9 Laurent Joseph, le pr\u00e9sident d\u2019uMEn m\u00e9dical, dans un communiqu\u00e9.<\/p>\n

\u00ab Reste \u00e0 voir de quel type de repreneur il s\u2019agit,<\/em> s\u2019inqui\u00e8te un membre du CSE. Il ne faudrait pas non plus qu\u2019on ouvre un Starbucks \u00e0 la place du centre. \u00bb <\/em>En attendant, les m\u00e9decins s\u2019inqui\u00e8tent du devenir de leurs patients et de leurs dossiers. \u00ab On a contact\u00e9 le mandataire pour demander un acc\u00e8s \u00e0 Doctolib, mais pour le moment rien n\u2019a \u00e9t\u00e9 fait \u00bb<\/em>, <\/em>pr\u00e9cise Dominique.<\/em><\/p>\n

Pas de reclassement<\/h2>\n

La direction a confirm\u00e9 qu\u2019en cas de licenciement, il n\u2019y aurait pas de possibilit\u00e9 de reclassement au sein de la mutuelle. Le pr\u00e9sident d\u2019uMEn m\u00e9dical, dont la gestion a \u00e9t\u00e9 durement critiqu\u00e9e par les organisations syndicales<\/a>, s\u2019est \u00e9galement d\u00e9fendu : \u00ab Nous sommes all\u00e9s au maximum des efforts possibles et autoris\u00e9s pour sauvegarder le centre. \u00bb<\/em><\/p>\n

La direction du centre a \u00e9t\u00e9 accus\u00e9e par les syndicats d\u2019avoir eu \u00ab la folie des grandeurs \u00bb. <\/em>En ligne de mire, les investissements massifs conc\u00e9d\u00e9s dans la r\u00e9novation du centre, situ\u00e9 au c\u0153ur du deuxi\u00e8me arrondissement parisien. \u00ab Esp\u00e9rons que les importants investissements qui ont port\u00e9 sur une imp\u00e9rative mise aux normes r\u00e9glementaires du centre et une n\u00e9cessaire am\u00e9lioration du parcours de soins du patient seront de nature \u00e0 favoriser des offres de reprise \u00bb<\/em>, a fait valoir Laurent Joseph.<\/p>\n

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\u00ab Nous avons \u00e9t\u00e9 vir\u00e9s du centre comme des malpropres le jeudi 16 [f\u00e9vrier] \u00e0 17 heures. Les salari\u00e9s sous le choc \u00e9taient en pleurs \u00bb, se d\u00e9sole Dominique (le pr\u00e9nom a \u00e9t\u00e9 chang\u00e9), une salari\u00e9e du centre de sant\u00e9 Ren\u00e9-Laborie, \u00e0 Paris, qui a souhait\u00e9 rester anonyme comme ses coll\u00e8gues. C\u2019est pourtant sans surprise que le tribunal judiciaire<\/p><\/div>\n